Apocalypse 4.10 – 5.5
Chapitre 4
Verset 10
Il n’existe pas mal de livres qui parlent de l’au-delà, de l’enfer et surtout du royaume de Dieu, ainsi que des films qui décrivent ces lieux par des images qui suscitent de fortes sensations. Que ce soient des écrivains ou des metteurs en scène, la plupart d’entre eux ne cachent pas que leur réalisation est une fiction. Par contre, il en est d’autres qui prétendent nous informer sur ce qui nous attend de l’autre côté. Les livres, les films et les émissions qui ont pour thème « l’au-delà » semblent toujours être basés sur des expériences vécues ou sur une tradition. En d’autres mots, ce ne sont pas des sources d’information fiables. Par contre, et même si elles ne satisfont pas toute ma curiosité et ne répondent pas à toutes mes questions, les Écritures nous donnent des renseignements sûrs ; c’est du solide et aucun livre n’est aussi révélateur de l’au-delà que l’Apocalypse.
Je finis maintenant de lire le chapitre quatre.
(Les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui siège sur le trône et adorent celui qui vit éternellement.) Ils déposent leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, Seigneur notre Dieu, qu’on te donne gloire, honneur et puissance, car tu as créé tout ce qui existe, l’univers entier doit son existence et sa création à ta volonté (Apocalypse 4.10 b-11).
Nous sommes dans le premier oratorio de louanges et d’adoration qui rend gloire à Dieu parce qu’il est le Créateur de « tout ce qui existe ». Non seulement les 24 anciens se prosternent devant Dieu, mais ils jettent également leurs couronnes devant son trône. Ils ne se soucient pas d’eux-mêmes, de leur honneur ou de récompenses. Toutes ces valeurs si chères aux hommes perdent leur attrait et leur sens devant la majesté de Dieu.
Certains croyants recevront bien une couronne pour services rendus au Seigneur, pour leur consécration et leur endurance face à l’adversité. Dans un premier temps ils l’accepteront avec joie et reconnaissance, mais il est probable qu’ils voudront vite s’en débarrasser parce que le seul être digne de porter une couronne est Jésus-Christ. Voilà pourquoi, Jean voit les 24 anciens représentants de l’Église déposer leur couronne devant le trône céleste.
Les quatre êtres vivants ont commencé à rendre gloire à Dieu pour ses attributs, pour qui il est. Les anciens ajoutent leur propre note à ce cantique et adorent Dieu en disant : « Tu es digne » en tant que Créateur. Au premier siècle, le mot pour « digne » (axios) est adressé à l’empereur quand il prend part à un cortège triomphal. Ici, « Dieu est digne de recevoir gloire, honneur et puissance » parce qu’il est l’auteur de « tout ce qui existe ».
Il faut remarquer que c’est Dieu qui est honoré, loué et glorifié. Il s’agit de Dieu le Père ou du Dieu en trois personnes (Apocalypse 10.6 ; 14.7). Dans d’autres passages des Écritures, c’est Dieu le Fils qui est reconnu comme l’auteur de la création (Jean 1.3 ; Colossiens 1.16-17 ; Hébreux 1.2-3). Mais peu importe que ce soit le Père, le Fils ou le Saint-Esprit, car de toute façon, chaque fois que l’une des personnes de la Trinité agit, les deux autres sont impliquées. De notre point de vue, les trois personnes semblent interchangeables, même si dans la réalité divine, ce n’est pas le cas.
L’oratorio de louanges des habitants du ciel et la déclaration de la dignité de Dieu servent de préambule au châtiment que le Seigneur va infliger au monde afin de juger Satan, les démons et les hommes impies, et reprendre possession de sa création pour la donner aux croyants. En effet, ces derniers en sont les héritiers légitimes parce que ayant été adoptés par Dieu, ils ont reçu le statut légal de fils de Dieu. A ce sujet, dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :
C’est cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir. Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité […]. Il lui a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire (Romains 8.19-21).
Chapitre 5
Introduction
Nous arrivons maintenant au chapitre cinq de l’Apocalypse, ce qui veut dire que les événements de la fin des temps sont sur le point de se déclencher. Tout au long de l’histoire de l’humanité, le monde n’a pas manqué de conquérants qui ont voulu occuper le trône de ce monde. Le premier et le plus puissant de ces usurpateurs est Satan. Après son coup d’état manqué contre Dieu, il devient « le dieu de ce monde » comme l’appelle Paul dans sa seconde épître aux Corinthiens (4.4 ; comparez Éphésiens 2.2), et en tant que tel, il a incité de nombreux hommes à tenter de se rendre maîtres du monde ; la liste est longue et n’est pas terminée.
Le dernier à prétendre à ce poste sera l’Antichrist, mais comme tous ses prédécesseurs, il échouera, car un seul a le droit, le pouvoir et l’autorité de régner sur la terre : le Seigneur Jésus-Christ. Il reprendra un jour à Satan l’usurpateur, ce qui lui appartient. Personne d’autre n’est digne ou capable de faire régner la justice en ce bas monde ; c’est Jésus-Christ qui est au centre de la vision du ciel que Jean reçoit.
Les événements du chapitre 5 font directement suite à ceux du chapitre 4. L’apôtre Jean est toujours devant le trône de Dieu entouré des quatre êtres vivants et des 24 anciens qui représentent l’Église enlevée et glorifiée.
Verset 1
Je commence de lire le chapitre cinq.
Alors je vis dans la main droite de celui qui siégeait sur le trône un livre écrit à l’intérieur et à l’extérieur. Il était scellé de sept sceaux (Apocalypse 5.1).
Le mot traduit par « livre » (biblion) a donné « bible » en français, mais il ne correspond pas à ce qu’on appelle aujourd’hui un livre. C’est plutôt un parchemin en papyrus ou en peau tannée qu’on roule à partir des extrémités jusqu’en son milieu. Qu’il soit écrit recto verso n’a rien d’extraordinaire car dans l’Antiquité, les supports d’écriture étant particulièrement onéreux, on ne gaspille pas la place. Les fouilles archéologiques ont mis à jour bon nombre de documents « écrits à l’intérieur et à l’extérieur » (appelés opisthographes).
Sur le parchemin que voit Jean sont apposés « sept sceaux » qui doivent être brisés un à un afin de pouvoir le dérouler. Il y en a sept, le nombre de la perfection, parce que dans l’Apocalypse, le chiffre sept, que ce soit en nombre ou en événements consécutifs, est très fréquent.
Par ailleurs, ce chiffre sept revient aussi dans les lois romaines. Un testament, du moins celui des gens importants, doit être scellé sept fois, et on sait qu’il en est ainsi pour les dernières volontés des empereurs César Auguste et Vespasien. De plus, à partir du règne de Néron, les transactions entre individus comme lors d’un mariage, d’une location, d’une libération d’esclaves, d’un emprunt ou d’un paiement de dettes, sont écrites à l’intérieur d’un rouleau qui est ensuite scellé sept fois. Puis à l’extérieur on rédige les clauses principales du contrat.
Dans l’Israël ancien, le titre de propriété d’un bien est à peu près conçu de la même manière, ce que nous révèle le prophète Jérémie quand l’Éternel lui demande d’acheter un champ pour montrer que l’occupation de Juda par les Babyloniens ne sera pas permanente. Je lis le passage :
J’achetai donc à mon cousin Hanaméel le champ […] et je lui en payai le prix de dix-sept pièces d’argent. Je rédigeai l’acte de vente, j’y mis mon sceau en présence des témoins que j’avais convoqués, puis je pesai l’argent sur une balance. Ensuite je pris l’acte de vente qui était scellé, où figuraient les stipulations et les clauses de la transaction, ainsi que l’exemplaire qui était ouvert (Jérémie 32.9-11).
Ce rouleau que voit Jean aiguise notre curiosité et on se demande ce qui peut bien être écrit dessus. Étant donné que Dieu va juger le monde, certains pensent que c’est le livre du destin qui contient le plan de Dieu. Effectivement, les différentes phases du jugement se réaliseront au fur et à mesure que les sceaux seront brisés. Cependant, au regard des prophéties de Daniel, ce rouleau est d’abord le titre de propriété du monde. Daniel écrit :
Je regardai encore dans mes visions nocturnes : Sur les nuées du ciel, je vis venir quelqu’un semblable à un fils d’homme. Il s’avança jusqu’au vieillard âgé de nombreux jours et on le fit approcher devant lui. On lui donna la souveraineté, et la gloire et la royauté, et tous les peuples, toutes les nations, les hommes de toutes les langues lui apportèrent leurs hommages. Sa souveraineté est éternelle, elle ne passera jamais, et quant à son royaume, il ne sera jamais détruit (Daniel 7.13-14).
Le titre de propriété de ce monde appartient de droit à Jésus-Christ et cela deux fois, premièrement parce qu’il est le Créateur de l’univers, et deuxièmement parce qu’il est le Rédempteur de la race humaine. Cela dit, il est tout à fait possible que ce rouleau contienne également la liste des jugements qui vont frapper la terre, châtiments au moyen desquels le Seigneur va reprendre son héritage. En effet, il semble que le prophète Ézéchiel ait lui aussi vu ce rouleau puisqu’il écrit :
Je regardai, et je vis une main tendue vers moi qui tenait un livre en forme de rouleau. Elle le déroula devant moi : il était couvert d’inscriptions au recto et au verso : c’étaient des plaintes, des lamentations et des cris de malheur (Ézéchiel 2.9-10).
Maintenant qu’on croit savoir ce qui est écrit sur ce rouleau, il faut aussi dire que la vision de Jean ne nous révèle jamais son contenu, car même après la rupture du septième sceau, on ne sait toujours pas exactement ce qui est écrit. Cependant, ce qui est important n’est pas le contenu du rouleau mais son rapport avec Jésus, l’Agneau égorgé. La vision souligne en effet que lui seul est digne et possède l’autorité nécessaire pour ouvrir les sceaux et exécuter les jugements. Ce rouleau est symbolique, mais comme les trônes il existe pendant le temps de la vision de Jean.
Verset 2
Je continue le texte.
Je vis aussi un ange puissant qui proclamait d’une voix forte : – Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? (Apocalypse 5.2).
C’est la première fois qu’on entend une voix forte mais cela se reproduira encore 19 fois. Cet ange (comparez Apocalypse 10.1 ; 18.21) n’est pas nommé mais il est puissant car sa voix porte sa proclamation jusqu’aux extrémités de l’univers, au ciel, sur la terre et sous la terre. Il est à la recherche de quelqu’un qui est à la fois digne, capable, et a le droit de rompre les sceaux du livre et donc de l’ouvrir. Il demande qui a le pouvoir de triompher de Satan et de ses hordes démoniaques, et de lever la malédiction qui pèse sur la terre.
Versets 3-4
Je continue.
Mais personne, ni au ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, n’était capable d’ouvrir le livre ni de le lire. Je me mis à pleurer abondamment parce qu’on ne trouvait personne qui fût digne d’ouvrir le livre et de le lire (Apocalypse 5.3-4).
Alors que l’écho de la voix forte de l’ange s’estompe, un silence lourd s’installe car personne n’a répondu à l’appel, ni un ange, ni même un homme juste parmi les saints. Si aucun être dans l’univers n’a le pouvoir et le droit d’ouvrir le livre, l’avenir éternel de l’humanité est compromis. La tension dramatique du moment accable profondément l’apôtre Jean, qui assez curieusement est désemparé et fond en larmes. De toute évidence, bien qu’il soit dans le royaume de Dieu, Jean est encore un homme ordinaire. Un commentateur (W. A. Criswell) explique à sa façon la signification de ces larmes. Il écrit :
Les larmes de Jean représentent les larmes de tout le peuple de Dieu versées au fil des siècles. Ces larmes […] sont celles qu’Adam et Ève ont versées lorsqu’ils ont été chassés du jardin d’Éden, quand ils se sont penchés sur la toute première tombe, arrosant le sol poussiéreux de leurs larmes en regardant le corps silencieux et immobile de leur fils Abel. Ce sont les larmes des enfants d’Israël en esclavage lorsqu’ils ont crié à Dieu leur affliction d’être asservis. Ce sont les larmes que les élus de Dieu ont versées au fil des siècles en implorant les cieux. Ce sont les sanglots et les larmes qui ont été arrachés au cœur et à l’âme des enfants de Dieu lorsqu’ils regardent leurs morts qui sont entrés dans le royaume du silence, quand ils se tiennent devant leurs tombes ouvertes, lorsqu’ils subissent les épreuves et les souffrances de la vie, des douleurs et des déceptions indescriptibles. Voilà la malédiction que le péché a attirée sur la magnifique création de Dieu ; et c’est le moment de la condamnation de la main de celui qui retient la création captive, cet usurpateur, cet intrus, cet étranger, ce dragon, ce serpent, ce Satan, ce malin (Expository Sermons on Revelation [Grand Rapids: Zondervan, 1969], 3.69-70).
Si Jean pleure abondamment, c’est parce qu’on ne semble pas trouver un rédempteur pour racheter le genre humain. Les conséquences seront alors des plus dramatique, car cette terre maudite le restera éternellement. La mort et le péché, la malédiction et la damnation régneront à jamais, et la souveraineté de ce monde restera pour toujours entre les mains du diable. De toute évidence, Jean pleure parce qu’il veut voir le monde débarrassé du mal, du péché et de la mort. Il souhaite voir Satan vaincu et le royaume de Dieu établi sur terre. Il veut voir Israël sauvé et Christ exalté. Ce que Jean est en train de vivre peut être apparenté au rêve, mais en ce moment c’est plutôt un cauchemar. Il ne contrôle pas la vision ou ses émotions. Il vit l’instant, ce qui veut dire qu’il a oublié autant les tragédies qu’il a vécues que la rédemption accomplie par Jésus sur la croix ainsi que ses paroles rassurantes qu’il a pourtant consignées dans son évangile. Il est très étrange que Jean ne se souvienne plus que le Messie a été exécuté, que Jérusalem a été détruite, que le peuple juif a été massacré et dispersé, que l’Église fait face à la haine et la persécution et qu’elle est infestée par le péché. Il a oublié que le Messie a vaincu la mort, qu’il est ressuscité et qu’il a fait d’innombrables promesses qui reposent sur la fidélité de Dieu. L’amnésie de Jean signifie-t-elle qu’une fois au ciel on oublie tout ce qu’on a vécu sur terre ? Peut-être bien !
Verset 5
Je continue le texte.
Alors l’un des vieillards me dit : – Ne pleure pas. Voici : il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de la racine de David, pour ouvrir le livre et ses sept sceaux (Apocalypse 5.5).
L’un des 24 anciens ou vieillards intervient et dirige l’attention de Jean vers « le lion de la tribu de Juda, le rejeton de la racine de David ». Il s’agit évidemment du Seigneur Jésus-Christ mais il semble que c’est « première nouvelle » pour l’apôtre Jean. « Le lion de la tribu de Juda » est l’un des titres du Messie. Quand, avant de mourir, le patriarche Jacob bénit ses fils, dans le livre de la Genèse on lit qu’il dit :
Oui, Juda est un jeune lion. Mon fils, tu reviens de la chasse et tu t’es accroupi et couché comme un lion, comme une lionne : qui te ferait lever ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, et l’insigne de chef ne sera pas ôté d’entre ses pieds jusqu’à la venue de celui auquel ils appartiennent et à qui tous les peuples rendront obéissance (Genèse 49.9-10).
À l’époque de Jésus, les Juifs attendent un Messie tout-puissant qui les délivrera de la main pesante des Romains, leurs oppresseurs. Le Seigneur est alors prêt à leur offrir le royaume mais les Juifs doivent d’abord se repentir et l’accepter comme roi. Ils refusent et comme Jésus ne satisfait pas leurs revendications politiques, ils le rejettent et le font assassiner.
Suite à ce crime, après sa mort et résurrection, Jésus remplace Israël par l’Église qui devient le nouveau peuple de Dieu et un royaume spirituel. Cependant, le Messie est toujours un lion, et il déchirera ses ennemis le jour qu’il a lui-même choisi, et qui répond à son propre planning et non pas à celui des hommes.
Deuxièmement, Jésus est appelé « le rejeton de la racine de David », un autre titre messianique qu’on trouve dans le livre d’Ésaïe qui écrit :
Un rameau poussera sur le tronc d’Isaï, un rejeton naîtra de ses racines, et portera du fruit (Ésaïe 11.1). Il adviendra en ce jour-là que le descendant d’Isaï se dressera comme un étendard pour les peuples, et toutes les nations se tourneront vers lui. Et le lieu où il se tiendra resplendira de gloire (Ésaïe 11.10).
Selon les généalogies que nous donnent Matthieu et Luc, Jésus descend de David à la fois par sa mère et son Père adoptif. Il est donc bien de la postérité de David selon la chair comme l’écrit d’ailleurs l’apôtre Paul dans son épître aux Romains (1.3 ; LSG).
Jésus est digne de prendre le rouleau en raison de qui il est, le Roi légitime issu « de la racine de David, le Lion de la tribu de Juda ». Jésus est également habilité à ouvrir le livre à cause de ce qu’il a fait, « il a remportée la victoire » sur la croix. Par son sacrifice, il a triomphé du péché (Romains 8.3), de la mort (Hébreux 2.14-15) et de toutes les forces du mal (Colossiens 2.15 ; 1Pierre 3.19). Il est ainsi devenu le Rédempteur des hommes mais aussi de la terre et de toute la création (Romains 8.19-21).
Celui qui est digne entend la voix forte de l’ange et il vient pour reprendre ce qui lui revient de droit. Mais Jean est soudainement interloqué. Tandis qu’il contemple la scène incroyable qui se déroule devant ses yeux : le reflet radieux et éclatant de la gloire de Dieu émanant du trône, l’arc-en-ciel d’un vert brillant qui l’entoure, la dalle de cristal scintillante sur laquelle il repose, les éclairs et la foudre, l’adoration des quatre êtres vivants et des vingt-quatre anciens, son attention est attirée par ce qu’il voit au milieu du trône. Au lieu d’y trouver le puissant « Lion de la tribu de Juda », le Roi héritier de David qui est le Maître de tout, Jean y voit « un Agneau ». Il écrit :
Alors je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui se tenait debout. Il semblait avoir été égorgé (Apocalypse 5.6).
Il s’agit de « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » comme le dit Jean Baptiste et comme l’écrit Jean (1.29) dans son évangile.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.