Apocalypse 4.3-10
Chapitre 4
Verset 3
Les grands de ce monde essaient de nous faire croire qu’ils méritent d’être au pouvoir parce qu’ils ont un plus par rapport au petit peuple, mais entre nous soit dit, c’est une vaste farce et une immense blague. Par contre, le Créateur possède véritablement une gloire qui est sienne. Je continue de lire dans le chapitre 4 de l’Apocalypse.
Celui qui siégeait avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine. Un arc-en-ciel entourait le trône, brillant comme l’émeraude (Apocalypse 4.3).
Jean ne décrit pas vraiment Dieu car il ne semble pas pouvoir distinguer qui est vraiment assis sur le trône à cause de l’éclat des pierres précieuses. En fait, c’est Dieu en trois personnes qui occupe le trône, mais comme la gloire qui en jaillit est vive comme la lumière du soleil, elle aveugle l’apôtre.
Dans l’Ancien Testament, les auteurs sacrés décrivent plusieurs fois des théophanies, des apparitions de Dieu en utilisant les pierres précieuses, parce que bien que très imparfait, c’est le meilleur moyen à notre disposition qui permette d’exprimer ce qui ne peut pas l’être, l’indicible, la majesté et la gloire de Dieu.
Contrairement au « jaspe » qu’on connaît aujourd’hui et qui est opaque, celui que mentionne Jean est soit de couleur verte soit transparent et s’apparenterait donc au diamant (Apocalypse 21.18). En fait, on n’est pas très sûr des couleurs des pierres mentionnées par Jean. « La sardoine » est de couleur rouge vif ; c’est un autre nom pour le rubis. Comme cette pierre est d’abord connue à Sardes, elle a pris le nom de la ville ; voilà pourquoi elle est appelée sardoine.
Le jaspe et la sardoine sont respectivement la première et la dernière des douze pierres précieuses qui se trouvent sur le pectoral du grand prêtre (Exode 28.17-21). Le jaspe représente Reuben, le fils premier-né de Jacob et la sardoine, Benjamin le douzième de ses fils. Par ailleurs, le nom « Reuben » qui signifie « voici un fils », et Benjamin qui veut dire « fils de ma droite », décrivent aussi Jésus, Dieu le Fils, assis à la droite du Père.
« Le jaspe et la sardoine » sont mentionnés par le prophète Ézéchiel à propos du roi de Tyr, qui en réalité représente Satan dans le passage du chapitre 28 (V.13). Ces joyaux font également partie des fondations de la Nouvelle Jérusalem, et sa muraille est en jaspe (Apocalypse 21.18-20).
À partir du trône, Jean décrit ce qui l’entoure. Il est environné d’un « arc-en-ciel » semblable à de « l’émeraude », ce qui peut vouloir dire que sa couleur dominante est le vert. Les jaillissements de lumière qui proviennent du jaspe, de la sardoine et de l’émeraude, créent un spectacle féerique d’une beauté spectaculaire qui doit être un vrai régal pour les yeux de l’apôtre Jean.
« L’arc-en-ciel » apparaît pour la première fois sur terre après le jugement du déluge. Il symbolise la miséricorde de Dieu et rappelle sa promesse de ne plus détruire le monde par les eaux.
Verset 4
Je continue le texte.
Autour du trône se trouvaient vingt-quatre trônes. Et sur ces trônes siégeaient vingt-quatre anciens. Ils étaient vêtus de blanc, et portaient des couronnes d’or sur la tête (Apocalypse 4.4 ; auteur).
Après l’arc-en-ciel, Jean remarque aussi qu’autour du trône de Dieu, il y en a vingt-quatre autres sur lesquels sont assis « vingt quatre anciens ou vieillards, vêtus de blanc et portant des couronne d’or ».
Comme vous pouvez l’imaginer, l’identité de ces personnages a fait l’objet de nombreux débats et couler beaucoup d’encre, mais la plupart des commentateurs sont d’accord pour voir en eux des représentants célestes du peuple de Dieu plutôt que du monde angélique pour les raisons suivantes :
Dans les Écritures, le mot grec pour « anciens » (presbuteroi) est toujours utilisé pour désigner des hommes.
Précédemment on a lu que des « vêtements blancs, des couronnes et des trônes » sont promis aux vainqueurs qui sont des membres d’églises et donc des êtres humains. Le Seigneur a dit aux croyants de la ville de Sardes qu’ils « porteraient des vêtements blancs » (Apocalypse 3.5) et il a conseillé aux membres de l’église de Laodicée d’acheter de lui « des vêtements blancs » afin qu’ils couvrent leur nudité. Dans les Écritures, « les vêtements blancs » représentent la justice de Dieu et c’est le vêtement de tous les croyants authentiques.
Comme ces 24 anciens sont assis sur des trônes, c’est qu’ils règnent avec le Seigneur, une promesse maintes fois répétée à des hommes (Apocalypse 2.26-27 ; 3.21 ; 5.10 ; 20.4 ; Matthieu 19.28 ; Luc 22.30 ; 1Corinthiens 6.2-3 ; 2Timothée 2.12).
« La couronne » que portent les 24 anciens est rendue par le mot « stephanos ». C’est une couronne réservée à celui qui lutte pour remporter la course et obtient la victoire, ou bien qui passe une épreuve avec succès et donc qui est vainqueur. Aux croyants de Smyrne, Jésus a dit :
Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie comme prix de ta victoire (Apocalypse 2.10 ; auteur).
Et dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère dans tous les domaines pour recevoir une couronne (stephanos), qui pourtant sera bien vite fanée, alors que nous, nous aspirons à une couronne qui ne se flétrira jamais (1Corinthiens 9.25 ; comparez 2Timothée 4.8 ; Jacques 1.12 ; 1Pierre 5.4).
Maintenant, il reste à déterminer quel est le groupe d’êtres humains que ces anciens représentent. Comme ils sont 24, ils pourraient symboliser les douze fils de Jacob plus les douze apôtres, c’est-à-dire Israël et l’Église. Cette interprétation est sympathique parce que le compte est bon. Oui, seulement au moment de cette vision, la Tribulation n’a pas encore eu lieu et la nation juive est toujours en pleine déconfiture spirituelle et morale, ce qui ne lui mérite évidemment pas de couronnes. Ces 24 anciens représentent donc certainement l’Église qui a été enlevée, glorifiée, couronnée. Plus loin, on les voit portant une couronne en présence du Seigneur et on les entend chanter. Le texte dit :
Les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau. Ils avaient chacun une harpe et des coupes d’or remplies d’encens qui représentent les prières de ceux qui appartiennent à Dieu. Et ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d’en briser les sceaux car tu as été mis à mort et tu as racheté pour Dieu, par ton sang répandu, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, de toutes les nations. Tu as fait d’eux un peuple de rois et de prêtres au service de notre Dieu, et ils régneront sur la terre (Apocalypse 5.8-10).
Verset 5 a
Je continue le texte du chapitre quatre.
Du trône jaillissaient des éclairs, des voix et des coups de tonnerre (Apocalypse 4.5 a).
Dans le livre de l’Apocalypse, on entend huit fois des coups de tonnerre (Apocalypse 4.5 ; 6.1 ; 8.5 ; 11.19 ; 14.2 ; 16.18 ; 19.6). Le tableau impressionnant qui se déroule devant les yeux de l’apôtre Jean est encore rehaussé par le déclenchement d’un spectacle son et lumière accompagné de voix tonitruantes. C’est le signe précurseur de la tempête de feu et de soufre que va déverser l’Éternel sur le monde impie. Dans les Écritures, ces phénomènes accompagnent la présence de Dieu et surtout ses jugements. Plus loin, on lit :
L’ange prit l’encensoir, le remplit de braises ardentes prises sur l’autel et le lança sur la terre. Il y eut alors des coups de tonnerre, des voix, des éclairs et un tremblement de terre (Apocalypse 8.5). Le septième ange enfin versa sa coupe dans les airs. Une voix forte, venant du trône, sortit du temple. – C’en est fait, dit-elle. Alors, il y eut des éclairs, des voix et des coups de tonnerre, et un violent tremblement de terre ; on n’en avait jamais vu d’aussi terrible depuis que l’homme est sur la terre. La grande ville se disloqua en trois parties et les villes de tous les pays s’écroulèrent (Apocalypse 16.17-19 ; comparez Apocalypse 11.19).
Verset 5 b
Je continue le texte du chapitre 4.
Devant le trône brûlaient sept flambeaux ardents, qui sont les sept esprits de Dieu (Apocalypse 4.5 b).
Tandis qu’il continue à regarder la scène majestueuse qui se déroule devant lui, Jean remarque « sept flambeaux ardents ». Ces torches embrasées « qui sont les sept esprits de Dieu » (Apocalypse 1.4) représentent la plénitude du Saint-Esprit. Comme Dieu le Père est assis sur le trône et le Saint-Esprit présent par « les sept flambeaux ardents », on est prêt pour la révélation de Jésus-Christ comme Agneau immolé.
Verset 6 a
Je continue.
Devant le trône s’étendait comme une mer de verre, transparente comme du cristal (Apocalypse 4.6 a).
Plus loin dans le livre, cette « mer de verre » est appelée « mer cristalline » (Apocalypse 15.2) car elle ressemble à du cristal. Cette mer est une façon de parler, une métaphore, parce qu’il n’y a pas de mer telle que nous les connaissons dans le royaume des cieux. Ce que Jean voit est une immense dalle de cristal qui brille de tous ses feux.
Le livre de l’Exode rapporte une scène semblable quand Moïse, Aaron et ses fils, et soixante-dix anciens d’Israël gravissent la montagne. Dans le livre de l’Exode, on lit :
Ils virent le Dieu d’Israël. Sous ses pieds s’étendait comme une plateforme de saphirs ayant la pureté du ciel (Exode 24.10 ; comparez Ézéchiel 1.22).
La lumière et les couleurs ont des caractéristiques physiques, mais l’équivalent semble exister dans le monde spirituel du royaume des cieux. L’ambiance lumineuse doit être un peu comme les feux éclatants que lancent les pierres précieuses quand elles sont parfaitement pures. Cependant, il n’est pas possible de s’imaginer à quoi ressemble vraiment le royaume de Dieu, et au travers des descriptions de Jean on se rend compte que les mots lui manquent pour décrire les scènes fabuleuses qui se déroulent devant ses yeux (Apocalypse 21.10-11, 18).
Verset 6 b
Je continue le texte.
Au milieu du trône et tout autour se tenaient quatre êtres vivants entièrement couverts d’yeux, devant et derrière (Apocalypse 4.6 b).
On pourrait penser : « Ça y est, le brave Jean a perdu les pédales », mais il faut se rappeler que les prophètes Ésaïe et Ézéchiel (Ésaïe 6.2 ; Ézéchiel 1.5-21) ont assisté à peu près au même spectacle que l’apôtre.
Les quatre êtres vivants sont très proches du trône de Dieu et selon la description très détaillée que nous en fait Ézéchiel, « ils ont quatre faces et possèdent des roues couverts d’yeux tout autour » et sont constamment en mouvement. Il dit aussi que ce sont des chérubins (Ézéchiel 10.15), c’est-à-dire des membres d’un ordre supérieur d’anges dont le rôle est de garder la sainteté de Dieu (1Rois 6.23-28). Avant sa rébellion contre l’Éternel, Satan était « un chérubin protecteur » et il devait garder la sainteté de Dieu (Ézéchiel 28.14-16).
Après le péché d’Adam et Ève, l’Éternel les escorte hors du jardin d’Éden puis il poste des chérubins à l’entrée afin que nos premiers parents ne puissent pas revenir (Genèse 3.24). D’après le livre de l’Exode, des chérubins sont brodés sur les tentures du tabernacle (Exode 26.1), et dans le Lieu très saint du temple de Salomon, il y a deux chérubins aux ailes déployées en bois d’olivier sculptés et recouverts d’or. Ils font 5 mètres de haut et autant d’envergure, ce qui veut dire qu’ils se touchent par les ailes et occupent toute la largeur du Lieu très saint puisque c’est un cube de 10 mètres de côté. Des chérubins, des palmes, des fleurs épanouies sont également sculptés sur tout le pourtour des murs du temple (1Rois 6.29). Et dans un poème, David décrit l’Éternel monté sur un chérubin volant (2Samuel 22.11 ; Psaumes 18.11).
Alors que dans la prophétie d’Ézéchiel, ce sont les roues qui sont couverts d’yeux (Ézéchiel 1.18 ; 10.12), ici ce sont les êtres vivants eux-mêmes qui sont « entièrement couverts d’yeux, devant et derrière », ce qui souligne leur vigilance ; ils voient et savent tout, et rien ne leur échappe.
Verset 7
Je continue le texte.
Le premier d’entre eux (des quatre êtres vivants) ressemblait à un lion, le deuxième à un jeune taureau, le troisième avait le visage pareil à celui d’un homme et le quatrième était semblable à un aigle en plein vol (Apocalypse 4.7).
Jean décrit ce qu’il voit mais il ne nous dit pas ce que ça veut dire. Les commentateurs sont partagés sur la signification de ces êtres vivants et leur apparence.
Ici encore on pense tout d’abord à des anges, mais alors pourquoi apparaissent-ils si différents ? « Le lion » est le roi des animaux par sa majesté et sa puissance ; « le veau » est un animal docile et vulnérable, et devenu adulte il est au service de l’homme ; « le visage humain » représente le summum de la création divine, un être intelligent doué de raison ; « l’aigle » est le plus majestueux des oiseaux, celui qui peut voler le plus haut et qui domine, et par conséquent le roi des oiseaux.
Cela dit, on peut assez facilement faire un lien entre ces quatre ressemblances et la façon dont les quatre évangiles présentent Jésus-Christ. En effet, Matthieu décrit Jésus comme le roi qui doit régner en tant que « lion de la tribu de Juda », et il reviendra sous le titre de Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Marc montre que Jésus a rempli l’humble tâche d’un simple serviteur venu pour faire la volonté de son Père et donner sa vie sur la croix. Marc ne nous donne pas la lignée du Seigneur parce qu’on se moque bien de la généalogie d’un serviteur. À quoi bon ? Ce qu’on veut savoir est si ce serviteur peut faire ce qu’on lui demande.
Le troisième être vivant a un visage humain ce qui cadre bien avec l’évangile selon Luc qui présente Jésus comme Fils de l’homme, 100 % humain qui a les mêmes besoins et limitations que n’importe lequel d’entre nous, sauf quand il fait des miracles, bien entendu. Jésus devait manger et dormir et il éprouvait la fatigue.
L’aigle illustre la souveraineté suprême de Dieu ce que Jean a décrit en la personne de Jésus.
Verset 8
Je continue le texte.
Chacun de ces quatre êtres vivants avait six ailes couvertes d’yeux par-dessus et par-dessous. Jour et nuit, ils ne cessent de dire : Saint, saint, saint le Seigneur, le Dieu tout-puissant, celui qui était, qui est et qui vient (Apocalypse 4.8).
Le prophète Ésaïe décrit la vision qu’il reçoit de la manière suivante :
Des séraphins se tenaient au-dessus de lui (Dieu) ; chacun d’eux avait six ailes : deux ailes pour se couvrir le visage, deux autres pour se voiler le corps, et les deux dernières pour voler. S’adressant l’un à l’autre, ils proclamaient : Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes. Toute la terre est pleine de sa gloire (Ésaïe 6.2-3).
Même si Jean ne précise pas ce que ces êtres vivants font avec leurs six ailes, il nous dit ce qu’ils proclament et ce sont exactement les mêmes paroles que celles que nous rapporte Ésaïe. En fait, c’est ici la première d’une série de 14 doxologies du livre de l’Apocalypse. Elle a inspiré le « Sanctus » de l’église catholique romaine.
Le mot « saint » trois fois répété correspond aux trois personnes de la Trinité. Cependant, ici, la louange est plutôt adressée à Dieu le Père puisque c’est lui qui est assis sur le trône.
Ésaïe précise aussi que les anges de sa vision sont « des séraphins », un mot qui signifie « brûlants, ardents ». Ésaïe est le seul auteur sacré à les mentionner. Avec quatre de leurs ailes ils se couvrent les pieds et le visage, ce qui est un signe de respect et d’adoration. Leur rôle est de faire barrière entre l’homme pécheur et la sainteté de Dieu ce qui est aussi la fonction des chérubins.
Versets 9-10 a
Je continue le texte.
Et chaque fois que les êtres vivants présentent leur adoration, leur hommage et leur reconnaissance à celui qui siège sur le trône, à celui qui vit éternellement, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui siège sur le trône et adorent celui qui vit éternellement (Apocalypse 4.9-10 a).
La scène d’adoration continue, mais en fait elle ne cesse jamais, et cette adoration est réservée à Dieu seul (1Chroniques 17.20). L’adoration est l’activité essentielle de toutes les créatures du royaume céleste, et pour certaines classes d’anges, c’est leur occupation unique.
La taille de la chorale ne va pas cesser de grandir. Au verset précédent, les quatre êtres vivants proclament : « Saint, saint, saint est le Seigneur des armées célestes. Toute la terre est pleine de sa gloire ». Ici, les 24 anciens se joignent à eux, et on les verra se prosterner devant Dieu encore cinq fois dans le livre de l’Apocalypse (Apocalypse 5.8, 14 ; 7.11 ; 11.16 ; 19.4).
Dans le chapitre suivant des harpes et des prières s’ajoutent aux louanges vocales (Apocalypse 5.8), puis des myriades d’anges y joignent leurs voix (Apocalypse 5.11). Finalement, toutes les créatures de l’univers se joignent à la chorale puissante qui chante des louanges à Dieu (Apocalypse 5.13).
Ce puissant oratorio de louanges et d’adoration peut se diviser en deux mouvements. Le premier est le cantique de la création du chapitre quatre, dans lequel on chante que Dieu est digne d’être adoré parce qu’il est le Créateur de tout ce qui existe.
Tout comme ici on a un Créateur qui est digne, dans le chapitre suivant on cherche un rédempteur digne (Apocalypse 5.2) mais on ne le trouve pas tout de suite (Apocalypse 5.4), puis on le découvre sous la forme d’un Agneau (Apocalypse 5.9-12). Alors éclate le second mouvement de l’oratorio de louanges et d’adoration qui est le cantique de la rédemption.
Les quatre êtres vivants qui ont entamé l’oratorio d’adoration mettent l’accent sur la sainteté de Dieu parce que dans l’absolu, cet attribut n’appartient qu’à lui. En effet, toutes les créatures, célestes ou terrestres, possèdent une petite portion des attributs divins à l’exception de la sainteté. Par exemple, Dieu est partout à la fois et il sait tout. Moi, je suis à un seul endroit et j’ai quelques connaissances. Dieu est tout-puissant, moi j’ai quelques forces. Dieu est absolument et complètement séparé du mal sous toutes ses formes. Moi par contre, tout ce que je fais est entaché par le péché, ce qui veut dire que la perfection est encore bien éloignée de moi.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.