Apocalypse 3.11-15
Chapitre 3
Verset 11
Au coup de sifflet du départ d’une épreuve de course, certains font un faux départ et d’autres démarrent en trombe, mais on les observe de près pour voir s’ils vont tenir la distance, parce que au final, ce qui compte vraiment, c’est l’arrivée. Dans le chapitre trois du livre de l’Apocalypse, Jésus-Christ adresse une lettre à l’église de Philadelphie et il est remarquable qu’elle a non seulement bien commencé la course chrétienne, mais malgré les difficultés que ses membres rencontrent, cette assemblée persévère dans la foi coûte que coûte. Jésus lui dit alors :
Je viens soudainement, retiens fermement ce que tu as pour que personne ne te ravisse ta couronne (Apocalypse 3.11 ; auteur).
Aux églises précédentes, quand le Seigneur dit qu’il va venir (Apocalypse 2.5, 16 ; 3.3) c’est une menace, une mise en garde contre un jugement imminent qu’il a l’intention de leur administrer parce que les chrétiens lui sont infidèles et vivent dans le péché. Par contre, ici, Jésus vient pour venir en aide et récompenser ses fidèles en butte aux païens et surtout aux Juifs qui les haïssent. Dans chaque cas, la raison de la venue du Seigneur est en rapport avec le comportement des croyants auxquels il s’adresse.
Son retour peut donc être pour punir, pour délivrer, pour enlever son Église de ce monde et dans les cieux (1Thessaloniciens 5) ou pour détruire tous ses adversaires à la fin des sept années de Tribulation (2Thessaloniciens 2.1). Aujourd’hui, nous attendons que le Seigneur vienne dans les airs pour chercher et prendre avec lui tous les siens. En vue de son retour imminent, le croyant doit garder ce qu’il a, c’est-à-dire persévérer et rester fidèle à son Seigneur. C’est aussi ce que Jésus demande à chaque membre de l’église de Philadelphie. Dieu donne aux véritables croyants la foi, le courage et la fermeté de persévérer jusqu’à la fin. Dans son épître aux Colossiens, l’apôtre Paul écrit :
Dieu vous a réconciliés avec lui par le sacrifice de son Fils, qui a livré à la mort son corps humain, pour vous faire paraître saints, irréprochables et sans faute devant lui. Mais il vous faut, bien sûr, demeurer dans la foi ; elle est le fondement sur lequel vous avez été établis : tenez-vous y fermement sans vous laisser écarter de l’espérance qu’annonce l’évangile (Colossiens 1.22-23).
Ceux qui abandonnent la foi en cours de route, quelle qu’en soit la raison, révèlent qu’ils n’ont peut-être jamais vraiment compris en quoi consiste la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu, et donc n’ont pas accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur. Le pire est quelqu’un qui se dit chrétien et qui non seulement retourne sa veste, mais en plus, se dresse de toute sa hauteur contre Jésus et les croyants. Dans sa première épître, l’apôtre Jean écrit :
Ces adversaires du Christ sont sortis de chez nous mais, en réalité, ils n’étaient pas des nôtres. Car, s’ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais ils nous ont quittés pour qu’il soit parfaitement clair que tous ne sont pas des nôtres (1Jean 2.19).
Par contre, le Seigneur réserve une « couronne » aux membres de l’église de Philadelphie ainsi qu’à tous ses fidèles (1Corinthiens 9.25). Le mot grec ne désigne pas la couronne de la royauté qui est « diadema » en grec, et d’où vient le mot « diadème ». Non, Jésus parle de « la couronne décorée » « stephanos » en grec, et qu’on remet alors au vainqueur d’une épreuve sportive. Dans le Nouveau Testament, quand il est question de « couronne », c’est toujours de « stephanos » dont il est question. Il en existe plusieurs sortes, mais elles font toutes partie des récompenses que recevront certains croyants pour leur consécration au Seigneur.
Dans la lettre à l’église de Smyrne, Jésus a déjà mentionné « la couronne de vie », littéralement « la couronne qui est la vie » (Apocalypse 2.10). Ici, le Seigneur dit simplement : « ta couronne ». Il est intéressant de remarquer que cette couronne particulière est promise aux membres des églises de Smyrne et de Philadelphie, les deux seules églises auxquelles Jésus ne fait aucun reproche.
Verset 12
Je continue la lettre à l’église de Philadelphie.
Du vainqueur, je ferai un pilier dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus jamais. Je graverai sur lui le nom de mon Dieu et celui de la ville de mon Dieu, la Nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau (Apocalypse 3.12).
Jésus termine cette lettre en promettant cinq bénédictions au « vainqueur », c’est-à-dire à celui qui persévère jusqu’à la fin (comparez 1Jean 5.5). Tout d’abord, il fera de lui « un pilier » ce qui symbolise la stabilité, la puissance et la permanence. Jésus promet ici une communion parfaite avec Dieu. Ensuite il dit que le croyant sera pour l’éternité « dans le temple de Dieu », c’est-à-dire en toute sécurité dans la présence (Apocalypse 21.22) de Jésus-Christ qu’il ne quittera jamais, parce qu’il aura avec lui une relation en esprit sans nuage. Le croyant pourra aller où bon lui semble dans les cieux mais sera toujours en communion avec son Sauveur.
En troisième lieu, Jésus promet au « vainqueur » de graver sur lui « le nom de Dieu », un peu comme les bovins sont marqués au fer avec les initiales de leur propriétaire ; aujourd’hui ils portent une étiquette poinçonnée à l’oreille mais elle joue le même rôle que la marque au fer. Jésus dit par là que le croyant appartient à Dieu.
Le croyant « vainqueur » portera sur lui « le nom de Dieu» mais également, et c’est la quatrième promesse, « le nom de la ville de son Dieu », c’est-à-dire la Nouvelle Jérusalem. Ce nom sera comme un passeport et donc la garantie que le croyant est bien citoyen de la capitale du royaume des cieux. A priori, cette façon de s’exprimer est symbolique car il n’y aura ni garde-frontière ni policier au ciel puisque le mal n’existera plus.
Mais d’un autre côté, les promesses de Jésus peuvent aussi avoir un aspect littéral car le croyant, citoyen de la Nouvelle Jérusalem, aura des responsabilités à remplir sur terre. Or, peut-être qu’il devra parfois montrer carte blanche parce que même si dans le royaume terrestre de Jésus-Christ pendant le millénium, le mal sera bien moins visible qu’il ne l’est aujourd’hui en ce monde, il sera néanmoins toujours présent.
Cinquièmement, Jésus promet aussi de graver son « nom nouveau » sur les vainqueurs. Le nom représente toute la personne, ce qu’elle est et ce nom sera comme la signature au bas d’un laissez-passer. Non seulement le croyant appartient à Dieu, mais également à Jésus-Christ sous son nouveau nom, qui est probablement un titre divin comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».
Dans sa première épître, Jean écrit que dans les cieux, « nous serons semblables à Jésus-Christ, car nous le verrons tel qu’il est » (3.2). Parce que les membres de l’église de Philadelphie se sont identifiés au Seigneur par la foi et en lui faisant confiance, lui-même s’identifiera à eux.
Verset 13
Je finis maintenant de lire la lettre à l’église de Philadelphie.
Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises (Apocalypse 3.13).
C’est le refrain habituel, l’exhortation finale qui termine chaque lettre. Tous les croyants doivent prêter attention à toutes les vérités enseignées dans les sept lettres parce que ces types d’église ont toujours existé au cours de l’Histoire.
Après avoir délivré une copie du livre de l’Apocalypse à l’église de Philadelphie, le coursier reprend la route et part en direction du sud-est. Il parcourt 65 Km et arrive à Laodicée, une ville dont le nom signifie « justice du peuple », et qui se trouve aussi à 160 Km à l’est d’Éphèse. Le coursier se rend à l’église et y délivre le septième et dernier exemplaire du livre de l’Apocalypse. Il a fini son travail ; la boucle est bouclée.
Laodicée est à 16 Km à l’ouest de Colosses et à 10 Km au sud de Hiérapolis. Ces trois villes se trouvent dans la belle vallée du Lycus, une région parfaite pour l’agriculture mais où le sol tremble trop souvent.
Située sur un plateau de quelques centaines de mètres de hauteur, d’un point de vue militaire, Laodicée semble imprenable, sauf qu’elle est très vulnérable parce que son eau qui provient de sources distantes de plusieurs kilomètres est acheminée par des aqueducs souterrains qui peuvent facilement être obstrués.
Laodicée est fondée dans la première moitié du 3e siècle avant Jésus-Christ par le roi Antiochus II Séleucide qui lui donne le nom de sa première femme avant de divorcer (en 253 avant Jésus-Christ). Les premiers habitants viennent de Syrie mais beaucoup de Juifs s’y établissent également. À un certain moment, d’après le montant de l’impôt du temple qu’ils envoient à Jérusalem, on sait que la ville compte 7 500 hommes juifs.
Après être tombée dans le giron de Rome, Laodicée est sous la protection de ses légions, ce qui lui vaut une grande prospérité économique. Il faut dire qu’elle est bien placée au croisement de deux voies importantes de communication : la route est-ouest qui va de l’Orient à Éphèse en passant par la Phrygie, et la route nord-sud qui va de Pergame à la mer Méditerranée. Cette situation fait de Laodicée une ville commerciale de premier plan. D’ailleurs, on sait aussi que Cicéron, homme d’état et philosophe latin du premier siècle, vient traiter ses affaires dans une banque de Laodicée. En fait, la ville est tellement riche qu’elle finance sa propre reconstruction après un tremblement de terre survenu en l’an 60, et le Talmud, le livre de traditions orales juives, parle avec mépris de la vie aisée et lascive que mènent les Juifs de Laodicée.
À la fin du premier siècle, Laodicée est réputée pour la laine noire douce qu’on y produit et dont on tisse des vêtements et des tapis très prisés. La ville est également un centre médical important. Située à proximité du temple du dieu phrygien Men Karou, se trouve une école de médecine qui devient célèbre pour avoir développé la poudre phrygienne, une crème pour oindre le pourtour des yeux, qui est exportée dans tout le monde gréco-romain.
La lettre de Jésus à l’église de Laodicée fait allusion à ces trois pôles économiques : la finance, l’industrie de la laine et la crème phrygienne.
Malgré sa prospérité, la ville est finalement abandonnée à cause des secousses sismiques à répétition qui l’affligent. Aujourd’hui, on y voit encore les ruines de deux théâtres romains et de trois églises chrétiennes.
Comme pour cinq des six églises précédentes, le Nouveau Testament ne dit rien concernant l’origine de l’église de Laodicée ; mais comme pour les précédentes, elle est probablement le fruit d’un essaimage de l’église d’Éphèse pendant le ministère de l’apôtre Paul (Actes 19.10). Quelques années plus tard, quand il écrit aux Colossiens, Épaphras, son compagnon d’œuvre se trouve à Colosses, et l’église de Laodicée existe déjà. Je lis les passages :
C’est Épaphras, notre cher ami et collaborateur, qui vous en a instruits (concernant la grâce de Dieu). Il est un fidèle serviteur du Christ auprès de vous (Colossiens 1.7). Je tiens […] à ce que vous sachiez combien rude est le combat que je livre pour vous et pour les frères qui sont à Laodicée (Colossiens 2.1).
On sait aussi qu’Archippe, fils de Philémon (Philémon 2), exerce un ministère soit à Colosses soit dans une ville proche (Colossiens 4.17) qui pourrait bien être Laodicée. En effet, on a trouvé un document appelé « Les Constitutions apostoliques », qui donnent à Archippe le titre d’évêque de Laodicée (VII.46). Tout ça pour dire que Archippe ou Épaphras ont certainement contribué à la fondation de l’église de Laodicée en compagnie des croyants d’Éphèse.
Quand le Seigneur écrit à Laodicée, cette assemblée est spirituellement en chute libre. Tragiquement, l’incrédulité affligeante et on pourrait presque dire, proverbiale d’Israël, trouve un parallèle dans l’église de Jésus-Christ. Il y a beaucoup de soi-disant chrétiens, ainsi que des familles d’églises, qui ont abandonné la foi en Jésus-Christ pour la remplacer par de la religion. Ce n’est pas qu’ils manquent de zèle ou de sincérité, mais ils refusent d’accepter que le salut s’obtient simplement et uniquement par la foi en la personne de Jésus-Christ.
L’église de Laodicée est la dernière et la pire des sept églises auxquelles Jésus s’adresse. La spirale descendante qui a commencé avec Éphèse est passée par Pergame, Thyatire et Sardes ; à Laodicée, elle touche le fond et pourtant l’église n’est accusée ni d’immoralité, ni d’idolâtrie, et les persécutions y sont inconnues. Cependant, Laodicée a quitté les rails de la saine doctrine et représente donc les églises apostates qui ont toujours existé. Non seulement c’est la seule sur les sept à ne recevoir aucun éloge du Seigneur, mais c’est aussi celle qu’il menace avec le plus de sévérité.
Verset 14
Je continue de lire dans le chapitre trois du livre de l’Apocalypse.
Au messager de l’église de Laodicée, écris : Voici ce que dit celui qui s’appelle Amen, le témoin digne de foi et véridique, celui qui a présidé à toute la création de Dieu (Apocalypse 3.14 ; auteur).
Comme pour l’église de Philadelphie, Jésus ne s’identifie pas en se servant de la vision que l’apôtre Jean a reçue, mais se présente en utilisant trois titres divins.
Premièrement, il dit qu’il s’appelle « Amen », un titre pour Jésus-Christ qui n’apparaît qu’ici. « Amen » est la translittération du mot hébreu qui veut dire « vérité, affirmation, certitude ». Le prophète Ésaïe appelle Dieu « l’Amen », ce qui est traduit dans son texte par « Dieu de vérité ». Il écrit :
Et celui qui voudra être béni sur terre invoquera sur lui une bénédiction au nom du Dieu de vérité, et sur la terre, on prêtera serment, au nom du Dieu de vérité (Ésaïe 65.16).
Dans les Écritures, le mot « Amen » est souvent utilisé pour affirmer qu’une déclaration est absolument vraie. Dans certaines versions françaises du Nouveau Testament, « Amen » est traduit par « oui, vraiment ou en vérité » (version Semeur).
C’est en Jésus-Christ que toutes les déclarations de Dieu et ses alliances avec les hommes s’accomplissent et c’est lui qui les garantit. Toutes les bénédictions de Dieu à l’égard des hommes, son pardon, sa miséricorde, sa bonté, sa grâce et l’espérance de la vie éternelle des croyants, sont réunies en la personne du Christ, dans sa vie, sa mort et sa résurrection. Il est « l’Amen », car c’est lui qui confirme toutes les promesses de Dieu. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
C’est en lui que Dieu a dit “ oui ” à tout ce qu’il avait promis. Aussi est-ce par lui que nous disons “ oui ”, “ amen ”, pour que la gloire revienne à Dieu (2Corinthiens 1.20).
Deuxièmement, dans sa façon de se présenter à l’église de Laodicée, Jésus s’identifie comme « le témoin digne de foi et véridique », c’est à dire qu’il est fiable et entièrement digne de confiance car tout ce qu’il dit est vrai. La fidélité de son témoignage assure aux croyants un message de vérité dans un monde tissé de mensonges et je n’exagère pas.
Finalement, Jésus se désigne comme « celui qui a présidé à toute la création de Dieu », littéralement « le principe (arché) de la création de Dieu », c’est-à-dire celui qui en est « la source, l’origine et l’intervenant ». C’est par la puissance de Dieu que tout a été créé (Jean 1.3 ; Hébreux 1.2). À la fin du livre de l’Apocalypse, Jésus dit :
Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin (Apocalypse 22.13).
C’est-à-dire tout !
Il existe plusieurs points communs entre la lettre que Jésus adresse à l’église de Laodicée et l’épître de Paul à l’église de Colosses. Étant donné que ces deux villes ne sont qu’à 16 km l’une de l’autre, il est quasi certain que la même hérésie a infiltré ces deux églises. Il s’agit d’une forme précoce de gnosticisme qui enseigne que Jésus est la première des émanations de Dieu et donc un être créé. Ses adeptes prétendent également posséder une connaissance spirituelle supérieure et secrète qui va au-delà des Écritures, un peu comme la plupart des sectes d’origine chrétienne aujourd’hui.
C’est donc cette hérésie concernant la personne de Jésus qui est la cause du triste état spirituel dans lequel se trouve l’église de Laodicée. Pour la combattre, l’apôtre Paul rappelle aux Colossiens :
(Jésus-Christ le Fils bien-aimé de Dieu) est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre, les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances. Oui, par lui et pour lui tout a été créé. Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui (Colossiens 1.15-17).
Jésus « est le premier-né » (prôtotokos) dans le sens qu’il est l’être suprême et prééminent, celui qui est le premier et qui précède tout autre être. De toute éternité, Jésus est ; il est avant toute création et le Créateur, et donc il en est le Maître. Cette vérité a également été communiquée à l’église de Laodicée car à la fin de son épître aux Colossiens, l’apôtre Paul écrit :
Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites-en sorte qu’elle soit également lue dans l’église de Laodicée (Colossiens 4.16).
Verset 15
Je continue la lettre.
Je connais ta conduite et je sais que tu n’es ni froid, ni bouillant. Ah ! si seulement tu étais froid ou bouillant ! (Apocalypse 3.15).
Dans cette église, le Seigneur ne trouve rien qui soit digne d’éloges. Alors après s’être présenté, il leur dit combien leur comportement est odieux à ses yeux.
A cette époque, les eaux chaudes de la ville de Hiérapolis sont réputées pour leur effet thérapeutique, et les eaux de Colosses sont renommées pour leur pureté, mais Laodicée reçoit son eau au moyen d’un aqueduc et arrivée en ville elle est tiède et croupie. Le Seigneur compare les chrétiens de cette église à de l’eau pratiquement imbuvable. Tout comme celle-ci est nauséeuse, le comportement des chrétiens de cette ville lui inspire le dégoût.
Alors que l’eau chaude soigne et l’eau froide est source de vie, l’eau tiède ne sert à rien, surtout si en plus elle est putride. Comme le témoignage de l’église de Laodicée est inexistant, il faut absolument que ses membres se remettent sérieusement en question et s’alignent à nouveau sur le Christ qui lui est « le témoin digne de foi et véridique ».
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.