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18 févr. 2027

Apocalypse 21.19 – 22.1

Chapitre 21

Verset 20

Quand j’étais adolescent, avec mon père on a construit une cabane. Il a fallu creuser les fondations puis brasser du sable et du gravier mélangé avec du ciment et de l’eau pour faire du bêton. Je pense qu’avec un liant translucide, des pierres précieuses et de la poussière de diamant, ça ferait aussi un bon béton et en plus, il serait magnifique. Eh bien, c’est à peu près ce qui constitue les fondations de la muraille de la Nouvelle Jérusalem. Je continue de lire dans le chapitre 21 du livre de l’Apocalypse.

Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toutes sortes de pierres précieuses, […], (J’en ai déjà énuméré quatre). Le cinquième (fondement était) de sardoine, le sixième de cornaline, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième de turquoise, le douzième d’améthyste (Apocalypse 21.19-20).

« La sardoine » est une pierre rouge-brun plus ou moins translucide avec parfois des taches ou des rayures blanches. Son nom vient de son origine qui est la ville de Sardes et où se trouve aussi l’une des églises à qui le Seigneur a écrit une lettre (Apocalypse 3.1-6). Au Musée du Louvre, on peut voir le « vase d’Aliénor » qui est en sardoine et qui fait partie du trésor de la basilique de Saint-Denis.

« La cornaline » est de couleur rouge unie et elle est très utilisée en joaillerie.

« La chrysolithe » est jaune verdâtre. « L’alexandrite » est une variété particulière qui change de couleur selon la lumière. Découverte dans l’Oural, elle doit son nom au tsar Alexandre II.

« Le béryl » est une pierre qui est verte ou rouge groseille. Les seuls gisements connus sont aux États-Unis.

« La topaze » est connue depuis l’Antiquité et peut être de couleurs très variées : incolore, blanc, bleu, verdâtre, brun jaune, orange, rose, rougeâtre, violet ou brun. Il existe plusieurs gisements en France. Les topazes les plus prisées proviennent du Brésil où elles varient du doré intense au rouge orangé.

« La chrysoprase » est une variété de quartz. En grec, le mot signifie « éclat du poireau » car sa couleur va du vert pomme au vert foncé. C’est l’une des pierres précieuses les plus anciennes qu’on connaisse. Les bijoux d’Alexandre le Grand et de Frédéric II de Prusse sont en chrysoprase.

« La turquoise » tire son nom de « pierre turque » car ce sont les croisades qui l’ont fait connaître en Europe. De couleur bleu-vert, les gisements les plus anciens sont dans la péninsule du Sinaï où ils sont exploités depuis plus de 6000 ans, avant même la première dynastie des pharaons. Le plus grand gisement de turquoise d’Europe est en France dans le massif central (prés de Boussac dans la Creuse).

« L’améthyste » est une variété de quartz violet. Son nom signifie « ne pas être ivre » parce qu’elle a la couleur du vin coupé d’eau. Il y a trois gisements importants en France (Haut Rhin, Puy-de-Dôme).

Toutes ces pierres qui flattent les yeux reflètent l’éclat resplendissant de la gloire de Dieu dans une panoplie de couleurs brillantes. La scène que Jean tente de décrire est d’une beauté qui n’a pas son pareil sur terre.

On sait que les couleurs de l’arc-en-ciel sont dues aux gouttelettes d’eau qui décomposent la lumière blanche en ses divers composants. Un objet rouge par exemple, provient de sa capacité d’absorber les autres couleurs du spectre lumineux mais il rejette les rayons rouges que l’œil enregistre.

« La nouvelle terre et le nouveau ciel » sont baignés par les rayons flamboyants que projettent les fondements de la muraille de la Nouvelle Jérusalem. La lumière pure de la gloire de Dieu traverse la muraille qui la décompose et la renvoie en une multitude de couleurs, celles de l’arc-en-ciel qu’on connaît mais aussi beaucoup d’autres couleurs qui nous sont inconnues.

« La Nouvelle Jérusalem » est une ville de lumière et de couleurs car en son sein se trouve Jésus, « la lumière du monde » et du nouvel univers. C’est sa présence qui est à l’origine des couleurs, car sans lui tout est ténèbres.

Verset 21 a

Je continue le texte.

Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était faite d’une seule perle (Apocalypse 21.21 a).

Ces portes sont aussi hautes que la muraille soit 2 220 km.

À la fin du premier siècle, « les perles » sont très recherchées et fort onéreuses. Quand une huître est blessée, elle réagit en confectionnant une perle autour de la blessure. Quand l’humanité a blessé Jésus sur la croix, il a réagi en invitant les hommes à partager sa demeure pour l’éternité.

Chaque fois que les rachetés voient ou franchissent les portes gigantesques en perles de « la Nouvelle Jérusalem », ces portes leur rappellent que s’ils ont accès à la cité de Dieu, c’est grâce au calvaire.

Verset 21 b

Je continue.

L’avenue principale de la ville était d’or pur, transparent comme du cristal (Apocalypse 21.21 b).

« De l’or transparent comme du cristal » est un matériau qui nous est totalement inconnu. La Nouvelle Jérusalem est entièrement transparente afin de refléter la gloire de Dieu qui jette mille feux dans toutes les directions.

Verset 22

Je continue.

Je ne vis aucun temple dans la ville : son temple, c’est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, ainsi que l’Agneau (Apocalypse 21.22).

Sous le régime de l’Ancienne Alliance, Israël est le peuple de Dieu et il y a un temple à Jérusalem. De plus, et comme je l’ai dit, il existe aujourd’hui un temple dans les cieux. Mais dans l’éternité, la présence de Dieu et de l’Agneau dans la Nouvelle Jérusalem fait de la ville le Lieu très saint, ce qui fait qu’il n’y aura plus de temple.

Dorénavant, le Dieu créateur est définitivement présent au milieu de son peuple car aucune impureté n’interdit plus l’accès à sa présence. Les habitants du ciel seront continuellement avec Dieu et n’auront donc pas à se rendre dans un lieu particulier pour lui rendre un culte. L’adoration et la vie de tous les jours, façon de parler, seront confondues.

Verset 23

Je continue.

La ville n’a besoin ni du soleil, ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine et l’Agneau lui tient lieu de lampe (Apocalypse 21.23).

Ici, alors que nous sommes quasiment à la fin de la révélation de l’avenir, le texte dit clairement que Dieu le Père et Dieu le Fils partagent la même gloire. On a déjà vu cette double autorité divine à la fin de la septième et dernière lettre rédigée aux églises de la province d’Asie. A ce moment-là, Jésus dit :

Le vainqueur, je le ferai siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, je suis allé siéger avec mon Père sur son trône après avoir remporté la victoire (Apocalypse 3.21).

La Nouvelle Jérusalem n’a nul besoin du soleil et de la lune parce que « le rayonnement de la gloire de Dieu et de l’Agneau » les remplace et les surpasse. Parlant à la fois au sens moral et physique, Ésaïe écrit :

La lune sera humiliée, et le soleil couvert de honte, car l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, règne sur le mont de Sion et à Jérusalem. Il fera resplendir sa gloire (Ésaïe 24.23 ; comparez Ésaïe 60.19).

Dans le Lieu saint du temple juif, se trouve un chandelier d’or, mais dans la Nouvelle Jérusalem c’est l’Agneau qui le remplace. Cela n’a rien d’étonnant car Jésus a dit :

Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie (Jean 8.12).

Aujourd’hui, le Seigneur est toujours cette lumière, au sens spirituel et moral du terme.

Dans les Écritures et dans les visions des prophètes en particulier, il est souvent question de la lumière surnaturelle de la gloire de Dieu qui baigne un ange ou une scène, et plusieurs hommes l’ont vu et personnellement expérimentée.

Quand Moïse descend du mont Sinaï après avoir été en présence de la gloire de l’Éternel, le texte dit que « la peau de son visage rayonnait » (Exode 34.30). Et quand Jésus est transfiguré, Matthieu écrit :

Son visage se mit à resplendir comme le soleil ; ses vêtements prirent une blancheur éclatante, aussi éblouissante que la lumière (Matthieu 17.2).

Et quand Saul de Tarse, le futur apôtre Paul, est en route vers Damas, on lit que :

Soudain, il fut environné d’une lumière éclatante qui venait du ciel (Actes 9.3).

Cette lumière imbibe alors tout son être, renouvelle son intelligence et ne le quitta plus jamais. Enfin, quand Paul et Silas sont blessés, ligotés et enfermés dans le cachot le plus noir de la ville de Philippes, le texte dit :

Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu (Actes 16.25).

La seule explication de ce comportement surprenant est que le feu sacré de Dieu brûle en eux.

« Le nouveau ciel et la nouvelle terre » sont très différents de notre environnement actuel qui dépend du soleil et de la lune pour continuer d’exister. Ces deux astres ont un effet régulateur et homéostatique sur la vie sur terre. C’est grâce au Soleil que nous avons la lumière et la chaleur, le cycle hydrologique, les jours, et les nuits et les saisons qui se succèdent à un rythme régulier. Sans soleil il n’y aurait pas de photosynthèse, peu d’oxygène, et une multitude d’autres réactions chimiques indispensables à la vie qui ne se feraient pas.

Quant à la lune, elle est responsable des marées et joue bien d’autres rôles qui soutiennent également la vie sur terre et son bon fonctionnement. Mais dans le nouvel univers à venir il n’y a plus ni mer (Apocalypse 21.1), ni eau, et semble-t-il ni astre dans le ciel.

Verset 24

Je continue le texte.

Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre viendront lui apporter leur gloire (Apocalypse 21.24).

Ce verset est tiré du livre d’Ésaïe (60.3, 5) qui décrit le millénium. On ne peut pas savoir avec certitude si Jean décrit le millénium ou l’état éternel mais comme ils se chevauchent, peu importe.

Le mot pour « nations » (ethnos) a donné « ethnie » en français et il peut aussi être traduit par « gens, peuples, êtres humains, ou païens ». Ce sont tous les rachetés de toutes les ethnies qui « marcheront à la lumière de la gloire de Dieu ». « Les rois de la terre » sont des hauts personnages qui avaient eu droit aux honneurs, mais comme ils ont saisi la grâce de Dieu, ils font partie des habitants du ciel.

Cependant, ils jettent, pour ainsi dire, leurs couronnes aux pieds de l’Agneau, reconnaissant par-là que lui seul possède la dignité et le droit de régner. Cette idée rappelle la scène que Jean décrit après être monté au ciel (Apocalypse 4.1). Il dit alors qu’il voit d’abord le trône de Dieu, puis ajoute :

Autour du trône se trouvaient vingt-quatre trônes. Et sur ces trônes siégeaient vingt-quatre vieillards. Ils étaient vêtus de blanc, et portaient des couronnes d’or sur la tête (Apocalypse 4.4).

Ces vieillards ou anciens représentent l’Église qui a été enlevée et se trouve désormais au ciel. Ensuite, Jean voit que chaque fois que « les vingt-quatre vieillards se prosternent […], ils déposent leurs couronnes devant le trône » (Apocalypse 4.10).

Verset 25

Je continue le texte.

Tout au long du jour, les portes de la ville resteront ouvertes, car il n’y aura plus de nuit (Apocalypse 21.25).

Dans l’Antiquité on barre les portes des villes fortifiées à la tombée de la nuit afin d’empêcher tout individu louche d’y entrer en douce. Dans l’éternité, les habitants passent continuellement par ces portes ; à chaque instant, certains rentrent et d’autres sortent. Mais comme il n’existe aucun danger, il n’est pas nécessaire de verrouiller ces portes qui jouent donc un rôle purement symbolique.

« Il n’y aura plus de nuit » signifie aussi que les activités célestes ne cessent jamais. Ici-bas, on a besoin de dormir, de reposer le corps et l’esprit et même de partir en vacances pour se changer les idées, mais dans l’éternité, les croyants sont toujours en activité. Cependant, tout en étant très occupés, ils jouissent d’un repos continuel (Apocalypse 14.13).

Verset 26

Je continue.

On y apportera (dans la Nouvelle Jérusalem) tout ce qui fait la gloire et l’honneur des nations (Apocalypse 21.26).

Ici-bas, les grands de ce monde jouissent d’une gloire démesurée alors que nous avons tous droit à un peu de respect, prestige, statut social, rang, honneur, autorité, et dignité.

Dans la Nouvelle Jérusalem, c’est différent car c’est avec joie que tous les rachetés, grands et petits, offrent à l’Agneau la gloire qu’ils ont pu posséder sur terre ou dont ils jouissent dans les cieux. Tout ce que les hommes recherchent avidement aujourd’hui se dissipe dans l’adoration éternelle du Père et de l’Agneau.

Verset 27

Je finis de lire le chapitre 21.

Rien d’impur ne pourra y pénétrer (dans la Nouvelle Jérusalem). Nul homme qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge n’y entrera. Seuls y auront accès ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau (Apocalypse 21.27).

« Le livre de vie » est mentionné six fois dans l’Apocalypse, mais ici, il est appelé « le livre de vie de l’Agneau » pour bien mettre en évidence que tous ceux qui y figurent doivent leur félicité à Jésus-Christ.

Plus tôt dans ce chapitre, Jésus a dicté à Jean une liste de péchés qui conduisent ceux qui les pratiquent à subir « la seconde mort » (Apocalypse 21.8). Ici, au lieu de souligner leur condamnation, il met en avant ce dont ils sont privés, c’est-à-dire la gloire et le repos dans la Nouvelle Jérusalem.

Par ailleurs, à la place d’une liste de fautes, Jean utilise le mot générique « impur » qui s’applique à tout ce qui est inacceptable pour Dieu, mais souligne deux péchés spécifiques qu’on retrouve également dans la liste précédente. Le premier est « abominable » qui veut littéralement dire « ce qui pue » et qui désigne souvent l’idolâtrie mais qui peut être étendu à toute pratique condamnable.

Le second est « le mensonge », qui comme je l’ai déjà dit, semble être la clé de voûte du péché en général. On peut se discipliner et ne pas extérioriser la plupart des tares qu’on porte en soi, mais tous les êtres humains sans exception sont coupables d’hypocrisie et de mensonge, que ce soit tromper, médire, donner l’apparence ou la fausse impression, cacher son jeu ou faire semblant. Cela fait tellement partie de la nature humaine que beaucoup de gens mentent comme ils respirent et ne s’en rendent même pas compte.

Chapitre 22

Introduction

Nous arrivons maintenant au chapitre 22, le dernier du livre de l’Apocalypse. L’un des grands plaisirs d’une randonnée en montagne est d’arriver à un point d’eau, une source, un ruisseau ou un torrent, et de pouvoir se désaltérer. Moi, en plus, j’aime bien me déchausser et tremper mes pieds fatigués dans l’eau glacée parce que ça ravigote. Même si dans l’état éternel, il n’y a ni mer ni pluie ni eau (Apocalypse 21.1), il existe quand même un fleuve d’eau de la vie.

Verset 1

Je commence de lire le chapitre 22.

Finalement, l’ange me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l’Agneau (Apocalypse 22.1).

L’expression, « eau de la vie », a déjà été utilisée par Jésus dans le chapitre précédent quand il dit :

À celui qui a soif, je donnerai, moi, à boire gratuitement à la source d’où coule l’eau de la vie (Apocalypse 21.6).

Ici encore, par l’intermédiaire de l’ange qui offre à l’apôtre Jean un tour guidé de la Nouvelle Jérusalem, nous obtenons quelques informations supplémentaires concernant la ville où habitent pendant l’éternité tous ceux que dans sa grâce, Dieu a rachetés depuis le début de l’humanité.

Ce fleuve qui sort « du trône de Dieu et de l’Agneau » ne contient pas de l’eau composée de molécules et d’atomes. Pourtant, cette substance que voit Jean porte le nom « d’eau » parce que plus que tout autre élément physique, « l’eau » symbolise la vie.

Ce fleuve n’est pas un mirage, il existe véritablement, et dans son lit coule une eau spirituelle. Premièrement, parce que cette « eau de la vie » est « limpide comme du cristal », elle reflète « la pureté et la sainteté de Dieu ».

Deuxièmement, et comme son nom l’indique, cette « eau » représente « la vie éternelle ». En fait, le symbolisme de cette « eau », source de vie et de salut, est mentionné plusieurs fois dans l’Ancien Testament. Le prophète Ésaïe, par exemple, a composé un chant où il mentionne l’eau vive. Je le cite :

Oui, Dieu est mon Sauveur, je me confie en lui et je n’ai plus de crainte, car l’Éternel, l’Éternel est ma force, il est le sujet de mes chants, il m’a sauvé. C’est pourquoi, avec joie, vous puiserez de l’eau aux sources du salut (Ésaïe 12.2-3).

Quand Jésus était sur terre, il a confirmé à plusieurs reprises l’existence de l’eau de la vie qui symbolise la vie éternelle. À la femme samaritaine et parlant de l’eau d’un puits, il a dit :

Celui qui boit de cette eau […] aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 4.13-14).

Plus loin dans l’évangile selon Jean, Jésus précise que « avoir soif et boire de cette eau de la vie », c’est « venir à lui et croire en lui » (Jean 7.37-38).

Il n’est pas rare que les auteurs sacrés jouent sur les mots. Ésaïe, Zacharie et Jésus s’appuient sur une réalité physique comme « l’eau », pour enseigner une réalité spirituelle, ce qui me fait dire une fois encore qu’on ne peut pas lire la Parole de Dieu comme ça à la va-vite et espérer tout saisir ; il faut l’étudier.

Ce « fleuve d’eau de la vie » représente « la sainteté et la pureté de Dieu, la vie éternelle » et troisièmement, étant donné qu’il est « cristallin », comme toute la ville d’ailleurs, il reflète aussi « la gloire de Dieu ».

Cela dit, il ne faut pas confondre « ce fleuve » avec les cours d’eau que mentionnent les prophètes Zacharie et Ézéchiel. Ces fleuves jaillissent « de dessous le seuil du temple » de Jérusalem pendant le millénium (Ézéchiel 47.1 ; comparez Ézéchiel 47.12), et coulent « moitié vers la mer Morte, et moitié vers la Méditerranée » (Zacharie 14.8). Ces fleuves contiennent de l’eau véritable même si elle possède également des vertus spirituelles.

Il est intéressant de remarquer que pendant le millénium les eaux sortent du « temple de Jérusalem », alors que dans la Nouvelle Jérusalem, c’est la ville qui tient lieu de temple et « le fleuve d’eau de la vie » jaillit du « trône de Dieu et de l’Agneau ».

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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