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03 déc. 2026

Apocalypse 2.9-11

Chapitre 2

introduction

Un jour, dans une conversation, quelqu’un m’a dit : « L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il paie la voiture de sport pour aller le chercher ». Peut-être ! Et combien faut-il d’argent à la banque pour qu’on se considère satisfait à l’abri du besoin ? On peut être riche et malheureux comme une pierre, ou un peu juste en fin de mois mais heureux. Et assez curieusement, on peut aussi être pauvre et riche à la fois.

Dans le second chapitre du livre de l’Apocalypse, je continue de lire la lettre que le Seigneur adresse à l’église de Smyrne.

(Voici ce que dit celui qui est le premier et le dernier, celui qui était mort et qui est à nouveau vivant 🙂 Je connais ta détresse et ta pauvreté – et pourtant tu es riche (Apocalypse 2.9 a).

Comme pour six des sept églises, le Seigneur commence par un compliment, et pour les membres de l’église de Smyrne, il est réconfortant de savoir que Jésus connaît parfaitement leur situation.

Comment ces chrétiens peuvent-ils être à la fois riches et pauvres, surtout que le vocabulaire précise que dans la réalité, ces fidèles croyants sont dans la misère la plus noire qui soit, dans le dénuement quasi total et même réduits à l’état de mendicité. C’est en effet, ce que signifie le mot grec (ptôcheian) traduit par « pauvreté » . Un bon nombre de chrétiens de Smyrne sont soient des esclaves, soient des citoyens de la ville qui ont été destitués de tous leurs biens par leurs persécuteurs qui sont autant Juifs que Romains.

Bien qu’ils soient pauvres à l’extrême, les croyants de Smyrne sont riches. C’est en tout cas la perspective divine. Leurs richesses sont les merveilleuses promesses que le Seigneur a faites aux siens et que par la foi, ces chrétiens se sont appropriées et expérimentent jour après jour. Cette description des croyants de Smyrne est l’inverse de la situation des croyants de Laodicée auxquels le Seigneur fait le reproche suivant :

Tu dis : Je suis riche ! J’ai amassé des trésors ! Je n’ai besoin de rien ! Et tu ne te rends pas compte que tu es misérable et pitoyable, que tu es pauvre, aveugle et nu ! (Apocalypse 3.17)

Normalement, humainement parlant, l’église de Smyrne ne devrait plus exister et pourtant elle est prospère, soutenue par la grâce de Dieu parce que ses membres ont un amour pur et profond pour le Seigneur. Au milieu de leurs afflictions, ils manifestent les fruits de l’Esprit que l’apôtre Paul mentionne dans son épître aux Galates et qui sont : « l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates 5.22-23).

Ces chrétiens dénués de tout forment ensemble une assemblée qui est riche pour Dieu et donc riche à ses yeux, ce qui, comme je l’ai dit, contraste avec l’église de Laodicée, dont les membres roulent pratiquement sur l’or mais sont spirituellement très pauvres (Apocalypse 3.17).

L’église de Smyrne est l’exemple type de la richesse spirituelle qui a été l’héritage des églises en souffrance mais fidèles, au travers de l’Histoire.

Jésus dit aussi à cette église de Smyrne : « Je connais ta détresse », en d’autres mots : « je sais que vous tous qui avez placé votre confiance en moi, êtes dans l’affliction à cause de mon nom ». Le mot grec (thlaspis) traduit par « détresse » signifie littéralement « sous pression », et dans le Nouveau Testament il est généralement utilisé pour exprimer les persécutions. À cause de sa fidélité à Jésus-Christ, l’église de Smyrne subit une forte pression qui provient de trois directions différentes.

Premièrement et comme je l’ai déjà dit, les chrétiens sont engagés dans un conflit avec les autorités romaines parce qu’ils refusent de rendre un culte à l’empereur du moment qui est Domitien.

Deuxièmement, ces fidèles du Seigneur habitent dans une ville qui déborde d’idoles, mais étant donné qu’ils ne prennent évidemment pas part aux pratiques païennes qui leur sont associées, les non chrétiens considèrent les croyants comme des éléments antisociaux.

Les principales divinités de Smyrne se trouvent le long de « la rue d’or », le nom de la rue principale de la ville qui fait le tour des collines du mont Pagos. À l’une des extrémités de cette rue on a le temple de Cybèle, et à l’autre bout, le temple de Zeus. Et entre les deux il y a encore les temples dédiés aux dieux Apollon, Asclépios et Aphrodite pour ne citer que les plus connus. Bien sûr, les chrétiens n’ont que faire de cette panoplie d’idoles et les rejettent en bloc. Comme en plus ils disent adorer un Dieu invisible, les païens leur reprochent d’être athées, ce qui à cette époque est très mal vu.

Étant donné qu’une grande partie de la vie sociale des habitants de Smyrne consiste en cultes, ou plutôt en partouzes en l’honneur des faux dieux, et que les chrétiens n’y participent pas, on les déteste. Mais les problèmes des croyants ne s’arrêtent pas là car ils ont également des pratiques qui déplaisent fortement aux païens. En effet, à cause de la communion au corps et au sang du Christ qu’ils célèbrent ensemble en prenant du pain et du vin, et par la façon dont ils se saluent en se donnant l’accolade fraternelle, on accuse les chrétiens d’être des cannibales et d’avoir des mœurs corrompues. À cette époque, devenir disciple de Jésus n’est pas une sinécure mais demande une réelle consécration.

Verset 9 b

Je continue le texte.

Je sais les calomnies de ceux qui se disent Juifs mais qui ne le sont pas : c’est une synagogue de Satan (Apocalypse 2.9 b).

Non seulement les chrétiens de Smyrne sont haïs et maltraités par les Romains, leurs concitoyens païens, mais aussi par « ceux qui se disent Juifs » ; c’est la troisième pression qu’ils subissent.

L’histoire de l’église révèle qu’avant même d’attirer sur eux les foudres de Rome, les chrétiens furent persécutés par les Juifs, tout comme Jésus. Il faut savoir qu’aux yeux de Dieu, les descendants d’Israël qui n’acceptent pas Jésus comme leur Messie sont des impies. En effet, selon l’apôtre Paul, le véritable Israël, qu’il appelle « l’Israël de Dieu » dans son épître aux Galates (6.16), se compose des Juifs et non-Juifs qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ. Paul est très clair à ce sujet. Dans son épître aux Romains, il écrit :

Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ni la marque visible dans la chair qui fait la circoncision, mais ce qui fait le Juif c’est ce qui est intérieur, et la vraie circoncision est celle que l’Esprit opère dans le cœur et non celle que l’on pratique en obéissant à la lettre de la Loi (Romains 2.28-29). En effet, ce ne sont pas tous ceux qui descendent du patriarche Israël qui constituent Israël ; et ceux qui descendent d’Abraham ne sont pas tous ses enfants (Romains 9.6-7). Comprenez-le donc : seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu sont les fils d’Abraham (Galates 3.7 ; comparez Romains 9.8 ; Galates 3.29).

Jésus appelle les Juifs qui persécutent ceux qui croient en lui : « la synagogue de Satan ». L’expression est forte et l’insulte cinglante mais elle est juste et méritée. On sait que suite à l’assassinat de Polycarpe, évêque de Smyrne, les Juifs se sont joints aux acclamations des païens. Les Hébreux étant devenus « la synagogue de Satan » comme Jésus les appelle, ils ne sont plus les héritiers légitimes d’Abraham.

Les Juifs qui rejettent Jésus et le détestent sont tout autant au service du diable (Jean 8.44) que ceux qui adorent des idoles. Sur les sept lettres adressées aux églises, la présence de Satan est fortement ressentie puisqu’il est mentionné dans quatre lettres (Apocalypse 2.9, 13, 24 ; 3.9).

Les Juifs sont accusés de répandre des « calomnies » sur les chrétiens. Le mot ainsi traduit décrit généralement des paroles hostiles proférées contre Dieu, des blasphèmes en quelque sorte, ce qui montre la gravité de la conduite ignoble des Juifs.

Verset 10 a

Je continue le texte.

N’aie pas peur des souffrances qui t’attendent. Voici, le diable va jeter plusieurs d’entre vous en prison, pour vous éprouver, et vous connaîtrez dix jours de détresse (Apocalypse 2.10 a ; auteur).

L’exhortation de Jésus à cette église qui est dans la détresse est littéralement : « cesse de craindre ce que tu vas souffrir ». Oui mais quand même, il y a de quoi refroidir le plus brave. C’est vrai et aussi la raison pour laquelle, sachant que ses disciples seraient persécutés, Jésus les avertis d’avance. Dans l’évangile selon Jean, on lit :

Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde (Jean 16.33).

La mention « vous connaîtrez dix jours de détresse » signifie une période limitée et relativement courte. En effet, il existe au moins neuf passages dans les Écritures où c’est ce que « dix jours »  signifie (Genèse 24.55 ; Nombres 11.19 ; 14.22 ; 1Samuel 1.8 ; Néhémie 5.18 ; Job 19.3 ; Jérémie 42.7 ; Daniel 1.12 ; Actes 25.6 ; LSG).

Comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, pour les croyants fidèles, la souffrance du juste, serait-elle de courte durée, est un problème insoluble. On peut comprendre que les impies souffrent, mais pourquoi en est-il de même des personnes pieuses ? Les Écritures donnent plusieurs raisons. La souffrance peut être une mesure disciplinaire du Seigneur (1Corinthiens 11.30-32 ; Hébreux 12.5-13), ou alors une mesure préventive comme « l’écharde » que mentionne l’apôtre Paul dans sa seconde épître aux Corinthiens (12.7), et qui le tourmente afin qu’il ne devienne pas orgueilleux (2Corinthiens 12.7). Troisièmement, la souffrance est le meilleur remède contre le péché (Hébreux 12.4). Quatrièmement, la souffrance permet de développer « la persévérance … dans l’épreuve » (Romains 5.3-5 ; comparez Hébreux 5.8) et donc fortifie la foi. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour le Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort (2Corinthiens 12.10).

Cinquièmement, le croyant qui souffre a des occasions de témoigner pour Dieu, des opportunités qu’il n’aurait pas sans la souffrance. Dans le livre des Actes, après avoir été battus de verges et jetés en prison, on lit que  :

Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient (Actes 16.25).

Cette réaction des deux missionnaires face aux injustices qu’ils ont subies, surprend les prisonniers païens et a pour résultat la conversion à Jésus-Christ du geôlier et de sa famille, et peut-être d’autres également (Actes 16.23-33). Paul et Silas ont mis en pratique une parole du roi David qui dans le psaume 56 écrit :

En Dieu je me confie, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ? (Psaumes 56.12 ; SER).

Enfin, quelle que soit la souffrance, elle est toujours l’occasion de rendre gloire à Dieu en lui restant fidèle. C’est le cas de Job, qui après avoir subi une longue série de malheurs terribles, s’incline devant Dieu et dit :

L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! (Job 1.21 ; SER ; comparez Job 2.10).

Tout comme Job, l’église de Smyrne est le théâtre d’un combat spirituel dans la guerre continuelle que mène Satan contre l’Éternel. Comme le diable ne peut pas s’en prendre directement à Dieu, il s’attaque à son peuple. Il sait très bien qu’il ne lui est pas possible de faire condamner un seul croyant authentique parce que dans l’évangile selon Jean, on lit que Jésus déclare :

Celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour (Jean 6.39). Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père (Jean 10.28-29).

Et l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Il est en mesure de sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur auprès de Dieu (Hébreux 7.25).

Quant à l’apôtre Paul, dans son épître aux Romains, il affirme que tous ceux que Dieu a choisis partageront sa gloire. Je lis ces verset :

Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin. En effet, ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi destinés d’avance à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné de nombreux frères. Ceux qu’il a ainsi destinés, il les a aussi appelés à lui ; ceux qu’il a ainsi appelés, il les a aussi déclarés justes, et ceux qu’il a déclarés justes, il les a aussi conduits à la gloire (Romains 8.28-30).

Selon ce passage et bien d’autres, il est hors de question qu’un seul enfant de Dieu puisse se perdre en route car quoiqu’il arrive, tous les croyants ressusciteront pour partager l’éternité avec leur Sauveur.

Comme Satan ne peut pas changer la destinée éternelle des enfants de Dieu mais qu’il a pour eux une profonde haine, il utilise toutes les ressources des puissances des ténèbres à sa disposition pour leur faire du mal. Sur terre, il tente de décourager les croyants dans leur marche chrétienne et de les faire tomber dans le péché ; dans les cieux il les accuse en pointant son doigt sur leurs fautes (Apocalypse 12.10). Mais comme c’est Dieu qui est au gouvernail et qui dirige toutes les circonstances de la vie, il ne permettra pas à Satan de nous tenter au-delà de nos forces (1Corinthiens 10.13), ni de tourmenter l’église de Smyrne plus de dix jours, un temps bien circonscrit.

Verset 10 b

Je continue le texte du chapitre deux de l’Apocalypse.

Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie comme prix de ta victoire (Apocalypse 2.10 b).

Les chrétiens de Smyrne ont déjà beaucoup souffert mais d’après ce que Jésus leur dit, le pire est encore à venir. Certains seront emprisonnés ou exilés comme l’apôtre Jean, et d’autres mourront pour leur foi. Ils serviront alors de pâture aux lions du cirque ou bien de torches vivantes.

Les croyants de Smyrne, comme les autres chrétiens de l’empire, sont exhortés à choisir la fidélité à Dieu au compromis. Ils doivent donc suivre l’exemple de Daniel ou de ses trois amis qui ont osé braver l’ordre de Nabuchodonosor et qui lui ont dit froidement :

Si le Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise où brûle un feu ardent, ainsi que de tes mains, ô roi, qu’il nous délivre ! Mais même s’il ne le fait pas, sache bien, ô roi, que nous n’adorerons pas tes dieux et que nous ne nous prosternerons pas devant la statue d’or que tu as fait ériger (Daniel 3.17-18).

Comme je l’ai déjà dit, Jésus n’a aucun reproche à faire à l’église fidèle de Smyrne qui est sur le point de subir de féroces persécutions. Et à tous les croyants qui tiennent bon et lui restent fidèles jusqu’à la mort, le Seigneur promet une récompense particulière : « la couronne de vie ». Aux Jeux olympiques antiques, le vainqueur d’une épreuve athlétique reçoit une couronne de laurier et les généraux victorieux sont honorés de la même manière.

Ici, le Seigneur promet « la couronne de vie » ; l’apôtre Jacques en parle aussi quand il écrit :

Heureux l’homme qui endure l’épreuve, car après avoir été testé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment (Jacques 1.12).

Les Écritures mentionnent plusieurs types de couronnes (1Corinthiens 9.25 ; 1Thessaloniciens 2.19 ; 2Timothée 4.6-8 ; 1Pierre 5.4 ; Apocalypse 4.4), et chacune récompense le croyant fidèle pour son dévouement au Seigneur dans un domaine particulier.

Celui qui persévère dans l’épreuve, et surtout face aux souffrances injustes des persécutions, prouve par là que son allégeance au Christ est authentique. Dans la Confession de foi (de Westminster) qui est le credo des églises presbytériennes, il est écrit : « Ceux que Dieu a acceptés en son Bien-Aimé, qu’il a efficacement appelés et sanctifiés par son Esprit, ne peuvent déchoir de l’état de grâce ni entièrement, ni définitivement ; mais ils y persévéreront certainement jusqu’à la fin et seront éternellement sauvés ».

Verset 11

Je continue de lire dans le second chapitre de l’Apocalypse.

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises. Au vainqueur, la seconde mort ne causera pas de mal (Apocalypse 2.11).

Comme je l’ai déjà dit, l’exhortation : « que celui qui a des oreilles écoute », se trouve à la fin de chacune des sept lettres. Cette phrase met l’accent sur l’importance de prendre bien au sérieux l’enseignement des Écritures, de les lire attentivement et de les mettre en pratique.

Dans son évangile, l’apôtre Jean rapporte que pendant son ministère terrestre, Jésus a dit :

Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit (en moi) a la vie éternelle (Jean 6.47).

Et maintenant que le Seigneur est ressuscité, il dit à Jean que « au vainqueur, la seconde mort ne causera pas de mal ». Au travers les siècles, beaucoup de croyants ont payé de leur vie leur foi en Jésus-Christ. Mais la fin de leur existence terrestre a été un triomphe ; ils ont fini en apothéose. De ce nombre est Polycarpe, évêque de l’église de Smyrne dont j’ai parlé. Son exécution au 2e siècle est un témoignage éloquent de la réalité des persécutions. Sommé de reconnaître publiquement César comme Seigneur divin, Polycarpe décline poliment. Puis, il confesse publiquement Jésus comme son Seigneur et son Dieu (comparez Matthieu 10.32), ce qui lui vaut le bûcher.

Les croyants de Smyrne sont persécutés mais ils restent fidèles au Seigneur jusqu’au bout et jusqu’à la mort. En cela, ces chrétiens illustrent bien « ceux qui, ayant écouté la Parole, la retiennent dans un cœur honnête et bien disposé. Ils persévèrent et ainsi portent du fruit » écrit Luc (8.15). Les paroles réconfortantes de Jésus à l’église de Smyrne s’adressent à tous les croyants, à tous ceux qui l’acceptent comme leur Sauveur. À ceux qui croient en lui, Jésus dit :

Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie (Jean 5.24).

À l’abri du jugement, les croyants sont épargnés par « la seconde mort qui est l’étang de feu » (Apocalypse 20.14 ; 21.8). Un célèbre prédicateur américain (D. L. Moody) a dit :

Celui qui naît qu’une seule fois, mourra deux fois. Mais celui qui naît deux fois ne mourra qu’une seule fois.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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