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03 févr. 2027

Apocalypse 18.1-9

Chapitre 18

Introduction

Arnold Joseph Toynbee (1889-1975) est un historien anglais du 20e siècle qui devient célèbre pour avoir composé une œuvre en douze volumes qui analyse l’ascension et la chute des civilisations. De 1918 à 1950, cet homme respectable est le principal conseiller du gouvernement britannique sur les questions internationales et plus particulièrement sur le Moyen-Orient. Bon et alors ? Eh bien, incroyable mais vrai, cet historien dit que l’ancienne ville de Babylone serait le site idéal pour un centre politique et culturel.

Or, dans les chapitres 17 et surtout 18 de l’Apocalypse, l’antique Babylone est très souvent mentionnée. La Babylone du chapitre 17 est de nature ecclésiastique car elle représente le système religieux apostat et universel de la première moitié de la Tribulation, et son quartier général est à Rome. Ce système est détruit avec perte et fracas par la bête, l’Antichrist, qui se déclare dieu, installe son image dans le temple de Jérusalem et exige l’adoration du monde entier. En parallèle, l’antique ville de Babylone sur l’Euphrate devient la capitale économique et politique de l’empire de l’Antichrist

Dans le chapitre 18, Babylone est appelée « ville » sept fois en cinq versets (Apocalypse 18.10, 16, 18, 19, 21), ce qui montre qu’il s’agit d’un lieu géographique et que la Babylone antique a été reconstruite sur l’Euphrate. D’autres caractéristiques du texte confirment ce point de vue, comme le fait qu’au moment du retour de Jésus sur terre, Babylone est entièrement réduite en ruines et donc c’est qu’elle était en dur (Apocalypse 18.21). Cette destruction est prophétisée dans l’Ancien Testament mais n’a été que partielle car selon Ésaïe ou Jérémie, Babylone est totalement détruite au moment où les étoiles et le soleil s’obscurcissent (Ésaïe 13.1, 9-10), ce qui correspond à une période de jugement pour l’ensemble des nations du monde (Ésaïe 13.11-13). Par ailleurs, selon Ésaïe, sa ruine a un rapport avec Lucifer qui est précipité dans le séjour des morts (Ésaïe 14.12-15) et sa destruction est suivie d’une paix et d’un repos universels (Ésaïe 14.7-8).

Or, ces événements ne se sont pas encore produits, ni quand Babylone est partiellement brûlée par les Mèdes sous Cyrus le Grand ni plus tard quand elle est à nouveau détruite par l’empereur perse. Ésaïe et Jérémie écrivent aussi que Babylone sera désertée à tout jamais ; ni homme ni bête (apprivoisée) n’y pénétreront (Ésaïe 13.20 ; Jérémie 51.62), ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Ces deux prophètes annoncent encore que la ville sera aussi déserte que Sodome et Gomorrhe, entièrement brûlée où rien ne subsistera (Ésaïe 13.19 ; Jérémie 50.40). Enfin, Jérémie écrit que les pierres de Babylone ne serviront plus à rien (Jérémie 51.26) alors que les décombres actuels ont souvent été réutilisés dans diverses constructions.

La ville antique de Babylone est aujourd’hui en ruines. L’ancien dictateur Saddam Hussein avait vaguement parlé de la reconstruire mais il avait d’autres soucis. Babylone occupe toujours une position stratégique car elle se situe au carrefour de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique ; elle est proche du golfe Persique, à proximité des gisements de pétrole les plus riches du monde, et peut facilement s’alimenter en eau. Pendant la seconde moitié de la Tribulation, Jérusalem est le centre religieux de la bête mais sa capitale politique sera Babylone.

Nous arrivons maintenant au chapitre 18 qui est un requiem, un chant funèbre qui décrit la destruction du dernier et du plus grand empire humain.

Verset 1

Je commence de le lire.

Après cela, je vis un autre ange descendre du ciel. Il détenait un grand pouvoir, et toute la terre fut illuminée du rayonnement de sa gloire (Apocalypse 18.1).

Comme précédemment, l’expression « Après cela » ouvre une nouvelle fenêtre de la vision de Jean.

Dans le livre de l’Apocalypse et comme je l’ai déjà dit, les anges sont très présents, jouissent d’une grande autorité et ont beaucoup à dire. La dignité de cet « autre ange » par rapport aux précédents, rappelle une description de la venue de l’Éternel par le prophète Ézéchiel qui écrit que par la présence de Dieu « la terre était illuminée de sa gloire » (Ézéchiel 43.2).

Ici, pourtant, il ne s’agit pas du Seigneur mais d’un être créé, élevé certes, mais simplement « un autre ange ». On le sait parce que le mot pour « autre » (allos) signifie « un autre du même type que les précédents ». Puisque le thème de ce chapitre est la chute de Babylone, cet ange est peut-être celui qui auparavant a dit :

Elle est tombée, la grande Babylone est tombée, celle qui a fait boire à toutes les nations le vin de sa furieuse prostitution (Apocalypse 14.8).

Le jugement annoncé est maintenant exécuté. Que ce soit ici ou précédemment, chaque fois que l’ange annonce la chute de Babylone, le temps du verbe (aoriste prophétique) est une forme du passé alors que l’événement n’a pas encore eu lieu. Mais comme il ne fait pas l’ombre d’un doute que Babylone sera détruite, son jugement est considéré comme un fait établi. Quand Dieu décide une course d’actions, qui l’empêchera d’agir ? Les prophètes Ésaïe et Daniel écrivent respectivement :

Voici : les nations sont pour lui comme la goutte d’eau tombant d’un seau, ou comme un grain de sable sur le plateau de la balance. Voici : les îles et les régions côtières, il les soulève comme de la poussière. Toutes les nations, à ses yeux, sont comme rien. Elles ont, pour lui, la valeur du néant et du vide (Ésaïe 40.15, 17). Devant lui (l’Éternel), tous les habitants de la terre ne comptent pour rien, il agit comme il l’entend envers l’armée des êtres célestes et envers les habitants de la terre. Personne ne peut s’opposer à ses interventions ou lui dire : “ Que fais-tu là ? ” (Daniel 4.32).

Il y a une vérité incontournable qui ne fait aucun doute, c’est Dieu qui dira le dernier mot dans l’histoire de l’humanité, et ce sera un mot de jugement.

Suite à la cinquième coupe, la terre a été plongée dans les ténèbres. On ne sait pas si c’est toujours le cas, mais si oui, cet ange fait une entrée spectaculaire puisque il illumine la terre de sa gloire.

Verset 2

De plus tout le monde peut l’entendre car, dit le texte :

Il cria d’une voix forte : Elle est tombée, elle est tombée, la grande Babylone. Et elle est devenue un antre de démons, repaire de tous les esprits impurs, repaire de tous les oiseaux impurs, et détestables (Apocalypse 18.2).

Cette nouvelle annonce de la chute de Babylone est tirée d’Ésaïe (Ésaïe 21.9) et elle a lieu au moment où la septième coupe est déversée car le texte dit alors :

(À cette occasion) la grande ville (Jérusalem) se disloqua en trois parties et les villes de tous les pays s’écroulèrent. Alors Dieu se souvint de la grande Babylone pour lui donner à boire la coupe pleine du vin de son ardente colère (Apocalypse 16.19).

On sait que d’innombrables esprits impurs sont libérés suite aux sonneries de la cinquième et de la sixième trompette (Apocalypse 9.1-16), et d’autres sont jetés du ciel avec Satan (Apocalypse 12.4, 9). Une fois que Babylone sera détruite, un grand nombre de démons y sera confiné, mais bien contre leur gré, car Matthieu rapporte que Jésus a dit :

Lorsqu’un esprit mauvais est sorti de quelqu’un, il erre çà et là dans des lieux déserts, à la recherche d’un lieu de repos et il n’en trouve pas (Matthieu 12.43).

Il se peut même que ces démons seront incarcérés dans les ruines de Babylone pendant le Millénium, tout comme aujourd’hui certains démons hantent certains lieux et prennent possession de certaines choses. En tout cas, ils seront en bonne compagnie puisqu’ils partageront les ruines de Babylone avec toutes sortes « d’oiseaux impurs et détestables ». On ne sait pas lesquels, mais ils font certainement partie de la liste de la loi de Moïse. La description que nous fait Jean de Babylone est une ville entièrement dévastée, comme le fut Hiroshima ou Nagasaki sur un peu plus d’un kilomètre tout autour de l’explosion de la bombe atomique.

Verset 3

Je continue le texte.

(Elle est tombée la grande Babylone) car toutes les nations ont bu le vin de sa prostitution furieuse. Les rois de la terre, avec elle, se sont livrés à la débauche, et les commerçants de la terre ont fait fortune grâce à son luxe démesuré (Apocalypse 18.3).

La première remarque qu’on peut faire est qu’avant sa destruction, Babylone est une grande ville prospère, un poumon économique d’une très grande importance puisqu’elle a séduit le monde entier et a étendu son influence à toutes les nations de la terre. De toute évidence, les habitants sont mordus de matérialisme et veulent absolument et passionnément une part du gâteau de Babylone. Le maître mot est de s’enrichir à tout prix.

Verset 4

Je continue.

Puis j’entendis encore une autre voix venant du ciel qui disait : – Sortez du milieu d’elle, membres de mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre (Apocalypse 18.4).

Babylone ville à fuir, s’oppose à la Nouvelle Jérusalem qui rassemblera tous les élus auprès de Dieu (Apocalypse 21.2-3).

Jean entend une « autre voix venant du ciel ». Ici encore, il s’agit d’un ange pour la même raison que précédemment. Le mot employé pour « autre » (allos) veut dire « autre du même type ». Cet appel « Sortez du milieu d’elle » est évidemment adressé au peuple de Dieu et il est probable que seuls ses membres entendent cette voix.

Il faut aussi se rendre à l’évidence que si l’ange donne cet ordre, c’est parce que certains croyants débrouillards, non seulement réussissent à échapper à la Gestapo de l’Antichrist, mais arrivent en plus à faire des affaires sans porter la marque de la bête, ce qui laisse entendre que le marché noir va bon train. Il faut en effet savoir que tous les habitants de la terre n’ont pas accepté de se faire tatouer par la bête.

Les croyants refusent mais bien d’autres personnes également, pour diverses raisons. Ce sont ces résistants qui ont créé le marché noir. Or, parmi eux, au fil des jugements, beaucoup deviennent croyants, et pour survivre, ils continuent leurs activités et tractations secrètes. Mais maintenant que l’heure du châtiment de l’empire de l’Antichrist a sonné, Dieu envoie son ange pour dire aux siens d’arrêter leurs magouilles et de fuir Babylone avant qu’il ne la détruise.

Cette exhortation de quitter une ville maudite trouve plusieurs parallèles dans les Écritures et le premier est dans le livre de la Genèse quand deux anges arrivent devant la porte de Lot, neveu d’Abraham, qui habite Sodome et lui disent :

Qui as-tu encore de ta parenté dans cette ville ? Des gendres, des fils et des filles ? Qui que ce soit, fais-les sortir de là, car nous allons détruire cette ville, parce que de graves accusations contre ses habitants sont montées jusque devant l’Éternel (Genèse 19.12-13).

Le second parallèle à quitter une ville maudite concerne justement l’antique Babylone où les Israélites ont été déportés. On trouve cette exhortation à fuir chez le prophète Ésaïe et surtout Jérémie qui écrit :

Fuyez de Babylone et que chacun sauve sa vie ! Ne soyez pas détruits à cause de son crime ! Car c’est le temps où l’Éternel va la rétribuer, où il va lui payer ce qu’elle a mérité (Jérémie 51.6). Sortez du milieu d’elle, vous, membres de mon peuple ! Et que chacun sauve sa vie quand la colère ardente de l’Éternel se manifestera (Jérémie 51.45 ; comparez Ésaïe 48.20).

Aujourd’hui aussi, les croyants doivent se garder de toute forme du mal, de faire comme tout le monde et participer au système. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas celui du Seigneur. En effet, ce qui est juste peut-il s’unir à ce qui s’oppose à sa loi ? La lumière peut-elle être solidaire des ténèbres ? Le Christ peut-il s’accorder avec le diable ? Que peut avoir en commun le croyant avec l’incroyant ? C’est pourquoi : Sortez du milieu d’eux, séparez-vous d’eux, dit le Seigneur. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur, alors je vous accueillerai (2Corinthiens 6.14-15, 17).

Verset 5

Je continue le texte du chapitre 18.

(Sortez du milieu de Babylone, membres de mon peuple, afin de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre.) Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de toutes ses actions injustes (Apocalypse 18.5).

Les fléaux de Dieu sont spécialement dirigés contre Babylone parce que c’est un foyer purulent du mal. La ville a probablement déjà été frappée au moment de la septième coupe quand il est dit :

Dieu se souvint de la grande Babylone pour lui donner à boire la coupe pleine du vin de son ardente colère (Apocalypse 16.19).

Jean dit que les péchés de Babylone « se sont amoncelés » (kollaô), un participe qui signifie « coller ou joindre ensemble ». C’est comme une nouvelle tour de Babel, mais au lieu d’être en briques, elle est virtuelle et faite de toutes les formes du mal et elle monte « jusqu’au ciel ». Mais tout comme l’Éternel avait remarqué la tour en briques fruit de l’arrogance des hommes, et est descendu du ciel pour la voir (Genèse 11.5), il voit également cette nouvelle tour constituée de péchés.

Dans les Écritures, on trouve trois fois cette idée de fautes tellement graves qu’elles atteignent le ciel : pour la ville de Sodome, la ville de Ninive et l’antique Babylone (Genèse 18.20 ; Jonas 1.2 ; Jérémie 51.9).

Verset 6

Je continue le texte.

Traitez-la (Babylone) comme elle a traité les autres, payez-la au double de ses méfaits. Et, dans la coupe où elle donnait à boire aux autres, versez-lui une mixture deux fois plus forte (Apocalypse 18.6).

L’ange s’adresse à un auditeur caché, sans doute l’ange-bourreau chargé d’exécuter la sentence de la septième coupe. Ce jugement est aussi la réponse à la prière des martyrs quand ils ont dit :

Maître saint et véritable, jusques à quand tarderas-tu à juger les habitants de la terre et à leur demander compte de notre mort ? (Apocalypse 6.10).

La déclaration de l’ange pour que justice soit faite s’appuie sur la loi du talion qui fonctionne selon le principe : « œil pour œil et dent pour dent » (Exode 21.23-24 ; Lévitique 24.19-20 ; Deutéronome 19.21 ; Matthieu 5.38). Dans le psaume 137, un psaume d’imprécations dirigé contre les Chaldéens, on lit :

Ô Babylone, tu seras dévastée ! Heureux qui te rendra ce que tu nous as fait ! (Psaumes 137.8).

Verset 7

Je continue le texte.

Autant elle a vécu dans la splendeur et le luxe, autant donnez-lui de tourments et de malheurs. “ Je trône ici en reine, se disait-elle, je ne suis pas veuve, non jamais je ne connaîtrai le deuil ! ” (Apocalypse 18.7).

Les habitants de Babylone sont jugés parce qu’ils sont coupables d’autosuffisance, d’arrogance, et de vivre dans la splendeur et le luxe. La ville exprime sa pleine confiance en elle et en ses richesses, mais cet orgueil lui vaut la condamnation de Dieu. La destruction de Babylone sera soudaine et brusque. C’est aussi ce qui est arrivé à l’antique Babylone conquise en une seule nuit. Dans le livre de Daniel, on lit que le prophète Daniel dit à Balthazar, roi de Babylone :

Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel et tu t’es fait apporter les coupes de son temple, puis toi et tes hauts dignitaires, tes femmes et tes concubines, vous y avez bu du vin et tu as loué les dieux d’argent, d’or, de bronze, de fer, de bois et de pierre […]. Mais le Dieu qui tient ton souffle de vie dans sa main et de qui dépend toute ta destinée, tu ne l’as pas honoré. Dans la même nuit, Balthazar, roi des Chaldéens, fut tué (Daniel 5.23, 30).

Verset 8

Je continue le texte.

Voilà pourquoi, en un seul jour, elle (Babylone) verra tous les fléaux fondre sur elle : épidémie, deuil et famine. Elle-même sera consumée par le feu, car le Dieu qui a prononcé la sentence sur elle est un puissant Seigneur (Apocalypse 18.8).

Quand l’Éternel fait une déclaration, c’est comme si ce qu’il dit est déjà fait. Le prophète Ésaïe écrit :

C’est moi qui suis Dieu. Oui, je le suis depuis toujours et il n’y a personne qui puisse arracher de ma main. Ce que je réalise, qui pourrait l’annuler ? (Ésaïe 43.12-13). Dès le commencement, j’annonce l’avenir, et longtemps à l’avance ce qui n’est pas encore. C’est moi qui dis, et mon dessein s’accomplira, oui, j’exécuterai tout ce que je désire (Ésaïe 46.10).

La Babylone de la fin des temps connaîtra plusieurs fléaux. En une seule journée, une épidémie tue un grand nombre d’habitants et le feu détruit entièrement la ville et toutes les réserves de nourriture. Suite à ce drame, le monde entier prend le deuil et les survivants souffrent de la famine.

Verset 9

Je continue le texte.

Alors les rois de la terre qui ont partagé (avec Babylone) sa vie de débauche et de luxe pleureront et se lamenteront sur elle, en voyant monter la fumée de la ville embrasée (Apocalypse 18.9).

Ils pleurent à chaudes larmes parce qu’ils ont tout perdu. Aujourd’hui, la principale place financière est New York. Paris dicte la mode ; les diamants s’échangent à Londres ou à Tel Aviv, et c’est de Hollywood que sortent les films à grand spectacle. Mais pendant la Tribulation et surtout dans la seconde moitié, c’est Babylone qui est le centre du monde. Pourtant sa gloire sera brève et entrecoupée des terribles fléaux qui frapperont la terre. Mais personne n’imagine alors que la tête de l’empire de l’Antichrist sera détruite.

Pourtant, alors que le soleil se couche, de cette puissante cité il ne reste qu’un tas de ruines fumantes. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre et les habitants de la terre sont en état de choc. C’est la consternation, car comme jusqu’à présent, la ville a survécu à tous les fléaux, on la croit invulnérable. Mais maintenant, de profondes lamentations se font entendre un peu partout dans le monde.

Auparavant, les rois n’ont pas hésité à se débarrasser de la mystérieuse Babylone, le système religieux ancré à Rome, et à le remplacer par un culte à l’Antichrist seul. Puis, ces mêmes dirigeants fricotent avec Babylone politique et commerciale parce qu’elle leur remplit les poches. Mais maintenant c’est terminé, et la destruction de Babylone signifie la fin de l’empire de l’Antichrist, l’empire du mal.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

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