2 Pierre 2.21-22
Chapitre 2
Verset 22
On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs ; on ne peut pas faire de jardin sans que des mauvaises herbes s’y introduisent et il est difficile de pique-niquer sans que des guêpes s’invitent. Dans le domaine spirituel, c’est encore pire ; il n’est pas possible d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ sans que le diable s’en mêle, sans que des faux frères se joignent à l’assemblée de croyants. Le problème est qu’ils ne se promènent pas avec une banderole qui dit : « Attention, je suis un imposteur ». Au contraire, ils se conduisent et parlent comme de véritables chrétiens. Ce phénomène est loin d’être nouveau puisqu’il est apparu presque en même temps que Jésus a créé l’Église. En fait, il s’est même produit plus tôt puisque Judas, l’un des douze apôtres, est déjà un faux disciple, et il ne révèle son vrai visage de traître que la veille de la crucifixion du Seigneur.
Au premier siècle, certains enseignants de mensonge qui s’introduisent dans les assemblées chrétiennes d’Asie Mineure sont issus des milieux rigoristes juifs, et à ce titre, ils prônent l’observation stricte des règles rituelles de la loi de Moïse. Ils donnent beaucoup de fil à retordre à l’apôtre Paul qui a maille à partir avec eux tout au long de son ministère d’évangéliste. Dans sa seconde épître aux Corinthiens et aux Galates, il écrit respectivement :
Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères (2Corinthiens 11.26). […] des faux frères s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir (Galates 2.4).
Cependant, au premier siècle apparaît également une autre sorte d’imposteurs religieux qui vient plutôt des milieux païens. L’apôtre Pierre les dénonce avec force quand il dit :
Il aurait mieux valu pour ces enseignants de mensonge ne pas connaître le chemin d’une vie juste plutôt que de s’en détourner après l’avoir connu et d’abandonner le saint commandement qui leur avait été transmis (2Pierre 2.21).
Ces imposteurs religieux sont issus d’un milieu très libertin façon orgie à la romaine. Il aurait été bien préférable pour eux qu’ils n’en sortent pas et restent de bons païens plutôt que de jouer au christianisme en embrassant la foi en Jésus-Christ pour la rejeter plus tard. En retournant à leur première nature qu’ils n’ont jamais délaissée, ils subiront un châtiment particulièrement sévère. Celui qui comprend que « nul ne vient au Père que par Jésus » (Jean 14.6), que le salut est uniquement en lui et qui choisit de ne pas l’accepter, lui crache au visage pour ainsi dire, eh bien son châtiment sera terrible car à la mesure de cet affront de lèse-majesté divine. L’auteur de l’Épître aux Hébreux écrit :
En effet, ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don du ciel, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont expérimenté combien la Parole de Dieu est bienfaisante et fait l’expérience des forces du monde à venir et qui, pourtant, se sont détournés de la foi, ne peuvent être amenés de nouveau à changer d’attitude, car ils crucifient le Fils de Dieu, pour leur propre compte, et le déshonorent publiquement (Hébreux 6.4-6). En effet, si, après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément dans le péché, il ne reste plus pour nous de sacrifice pour les péchés. La seule perspective est alors l’attente terrifiante du jugement et le feu ardent qui consumera tous ceux qui se révoltent contre Dieu. Celui qui désobéit à la Loi de Moïse est mis à mort sans pitié, si deux ou trois témoins déposent contre lui. À votre avis, si quelqu’un couvre de mépris le Fils de Dieu, s’il considère comme sans valeur le sang de l’alliance, par lequel il a été purifié, s’il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu’il mérite un châtiment plus sévère encore ? Nous connaissons bien celui qui a déclaré : C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû, et encore : Le Seigneur jugera son peuple. Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant ! (Hébreux 10.26-31).
Je finis maintenant de lire le chapitre deux de la seconde épître de Pierre.
Les enseignants de mensonge confirment la vérité de ces proverbes : Le chien retourne à ce qu’il a vomi et “ La truie à peine lavée se vautre de nouveau dans la boue ” (2Pierre 2.22 ; Autre ; comparez Proverbes 26.11).
Non seulement le chien et le cochon sont des animaux impurs selon la loi de Moïse, mais les Juifs les considèrent comme les créatures les plus méprisables qui soient. Pour cette raison, Jésus les a aussi utilisées dans son enseignement. Matthieu rapporte qu’il a dit à ses disciples :
Gardez-vous de donner aux chiens ce qui est sacré, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne piétinent vos perles et que les chiens ne se retournent contre vous pour vous déchirer (Matthieu 7.6).
À une autre occasion, Matthieu rapporte qu’une femme cananéenne implore le Seigneur de délivrer sa fille possédée en disant : « Seigneur, secours-moi », mais Jésus lui répond : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens » (Matthieu 15.25-26). Cette réponse particulièrement humiliante est conforme à la vision du monde de ses disciples qui n’ont que mépris à l’égard des non-juifs qu’ils assimilent à des chiens. Mais Jésus utilise cet incident pour leur enseigner la compassion tout en mettant à l’épreuve la foi de cette pauvre femme. D’ailleurs cette dernière ne s’est pas laissée ébranlée par la réponse du Seigneur, car elle a répondu du tac au tac :
Oui, Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres (Matthieu 15.27).
Cette persistance montre que la femme cananéenne croit vraiment que Jésus est le Seigneur Tout-Puissant et qu’il est miséricordieux envers tous les êtres humains qui crient à lui. Par sa foi en lui, cette femme fait l’admiration du Seigneur et obtient la guérison de sa fille.
Au premier siècle, les chiens ne sont pas des animaux familiers ou de compagnie parce que la plupart du temps ils vivent à l’état sauvage et sont donc dangereux. Ils se nourrissaient d’immondices, de déchets divers, de bébés abandonnés et même de leur propre vomi. Quant aux truies et aux cochons, ils symbolisent tout ce qui est de plus sale, abject et corrompu.
Les deux proverbes que cite Pierre sont connus de ses lecteurs ; le premier est tiré du livre des Proverbes où il est écrit :
Comme un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, Ainsi est un insensé qui revient à sa stupidité (Proverbes 26.11 ; SER).
Le deuxième ne se trouve pas dans les Écritures mais fait partie des dictons courants.
Pierre choisit ces images fortes et même violentes parce que pour lui elles décrivent avec justesse ceux qui donnent l’impression d’avoir accepté la vérité en Jésus-Christ pour finalement la rejeter. Les enseignants de mensonge ne sont pas ce que qu’ils apparaissent en surface, en apparence et donc, tôt ou tard, ils retournent à ce qu’ils sont vraiment : des imposteurs religieux. Et maintenant qu’ils se sont enfoncés plus que jamais dans leur crasse morale et spirituelle, leur masque est tombé et ils se révèlent comme des incarnations de l’impureté. Vous pouvez toujours frotter et laver à grande eau un chien ou un porc, mais il ne restera pas propre car il est dans sa nature d’aller se vautrer dans la boue dès qu’il en a l’occasion.
On pourrait dire qu’ici Pierre enseigne à l’aide de la parabole du cochon et du chien prodigues. Dans un certain sens, elle complète celle du fils prodigue que nous raconte l’évangile selon Luc (Luc 15.11-32). Le jeune homme de cette histoire n’est ni un chien ni un porc, mais un fils et c’est là toute la différence. Pourtant, par ses actions il devient une vraie peau de vache. Non seulement il entre en possession de sa part de la propriété familiale avant la mort de son père, mais il la vend et dilapide l’argent en orgies.
Dans le contexte de l’époque, demander sa part d’héritage du vivant de son père est particulièrement choquant car il équivaut à désirer la mort de son père. Par son comportement vil, ce jeune homme humilie toute sa famille ainsi que sa communauté. Indifférent, il part pour un pays païen où il mène une vie débridée de bâton de chaise. Un proverbe de l’Ancien Testament dit :
Qui recherche la compagnie des jouisseurs fait honte à son père (Proverbes 28.7).
Ce fils fait honte à rougir à tous ceux qui le connaissent. Tant qu’il a de l’argent, les compagnons de bringue ne manquent pas, mais le jour arrive où il se retrouve sans un sou. Dans le texte de Luc, on lit :
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire. Alors il alla se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoya dans les champs garder les porcs. Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait (Luc 15.14-16).
Les temps sont très durs et ce fils doit s’adonner à la tâche la plus méprisable qui soit pour un Juif ; il ne pouvait pas sombrer plus bas. Pourtant, il est toujours le fils de son père et n’a jamais cessé de l’être même quand il baigne dans le purin de la porcherie. Et parce qu’il est fils, le texte dit :
Il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit : “ Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers. Il se mit donc en route pour se rendre chez son père ” (Luc 15.17-20).
Alors qu’il est au fond du trou, il réfléchit intelligemment et reconnaît le méfait gigantesque qu’il a commis. Il dit : « Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père ». Aucun des cochons qui sont avec lui dans le bourbier ne pourrait dire cela même s’il avait l’usage de la parole, sauf s’il était allé dans la direction opposée vers la porcherie puisque c’est là que se trouvent les autres cochons qui sont sa véritable famille.
Le fils prodigue espère seulement que son père l’engagera au même titre qu’un journalier.
Au lieu de pleurer sur son sort, de s’apitoyer sur lui-même tout en continuant dans la mouise, le fils prodigue décide de quitter le pays païen, les porcs et sa situation sans issue et prend la route. Cette action concrète de retourner à la maison montre qu’il s’est vraiment repenti. Oui mais il est dans la plus grande incertitude ; il se demande comment il sera accueilli après tout le mal qu’il a fait à son père, à sa famille et à sa communauté. Il a en effet de quoi être en souci, car dans le livre du Deutéronome, on lit :
Si un homme a un fils révolté et rebelle qui n’obéit ni à son père ni à sa mère, et reste insensible aux corrections qu’ils lui infligent, ses parents se saisiront de lui et l’amèneront devant les responsables de la ville à la porte de leur cité. Ils déclareront aux responsables : Notre fils que voici est révolté et rebelle, il ne nous obéit pas, c’est un débauché et un ivrogne. Alors tous les hommes de sa ville lui jetteront des pierres, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ainsi vous ferez disparaître la souillure qu’entraîne le mal du milieu de vous. Tout Israël en entendra parler et sera saisi de crainte (Deutéronome 21.18-21).
Je continue de lire dans l’évangile selon Luc, la parabole du fils prodigue.
Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement (Luc 15.20).
Si le Père voit son fils arriver de loin c’est que jour après jour, il se rend à la limite de la propriété familiale et scrute l’horizon dans l’espoir de l’apercevoir. Ce jour-là il distingue une silhouette qui lui semble familière, oui c’est son fils. Vite, il relève les pans de sa robe et se met à courir, ce qui est une attitude très inhabituelle et humiliante pour un riche propriétaire foncier de Palestine. Mais dans la joie de retrouver son fils bien-aimé, il fait fi des us et coutumes, des apparences et du qu’en-dira-t-on. Il se jette au cou de son fils ; rien n’arrête ses effusions, ni les vêtements sales, ni l’odeur de porc, ni ses cheveux crasseux.
Alors, le fils lui dit : « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils » (Luc 15.21). Le jeune homme reconnaît et confesse tout le mal qu’il a fait, les péchés qu’il a commis et le tort terrible qu’il a causé à son père, mais ce dernier ne le laisse pas terminer. Même s’il ne veut pas appliquer la loi de Moïse à son fils, on aurait pu s’attendre à ce que le père dise à l’un de ses serviteurs : « Va me couper une branche de saule, je vais montrer à ce jeune homme indigne ce qu’il en coûte d’avoir déshonoré mon nom et notre famille, d’avoir gaspillé mes biens avec des prostituées et des moins que rien ; je vais lui apprendre les bonnes manières ». Non ! Au lieu de lui administrer un châtiment bien mérité, le père rétablit le jeune homme dans ses privilèges de fils. Le texte dit :
[Il a] dit à ses serviteurs : “ Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui ; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et je l’ai retrouvé. ” Et ils commencèrent à festoyer dans la joie (Luc 15.22-24).
Dans la mini parabole du cochon prodigue, l’apôtre Pierre dit : « la truie à peine lavée se vautre de nouveau dans la boue », ce qui pourrait facilement compléter la parabole du fils prodigue. On pourrait en effet imaginer que les choses se soient passé de la manière suivante. Tandis que le jeune homme est encore dans la porcherie, l’un des cochons l’entendant marmonner qu’il veut rentrer à la maison, lui dit alors : « Je sais que tu veux partir, quitter cette boue infecte et retourner chez toi. Eh bien, j’en ai un peu marre aussi et je voudrais t’accompagner ; emmène-moi avec toi ». Mais le jeune homme lui répond : « Si ça se passe bien, il te faudra prendre un bain, car tu ne pourras pas rester couvert de fumier et sentir le purin dans la maison de mon père ». Tous deux partent donc pour la maison du père. Arrivé sur place et après les retrouvailles, un serviteur lave le cochon à grandes eaux et lui met un joli ruban rose autour du cou pour le rendre présentable. Au début, il courre d’une pièce à l’autre en couinant joyeusement. Mais la fête n’est pas encore terminée que le petit cochon dit au jeune homme : « Ça ne me plaît pas ici, ma niche est trop propre je n’arrive pas à dormir. Il me faut de la boue et du fumier. Et puis on me donne à manger dans une assiette. Pourquoi ne pas simplement tout mettre dans une auge comme ça je pourrai aussi sauter dedans ».
« Ce n’est pas possible ici, dans la maison de mon père », lui répond le jeune homme. « Eh bien je vais retourner chez moi » dit le petit cochon. Et il part aussi vite que ses petites jambes peuvent le porter. On l’avait bien nettoyé et il était tout propre, mais dès qu’il arrive à la porcherie, il saute dans la boue, le fumier et le purin où se trouvent tous les autres cochons. Il est tout content d’être de retour parmi eux parce qu’il est un cochon.
L’industrie cinématographique qui est située dans le sud de la Californie attire beaucoup de monde, surtout des jeunes qui viennent de tous les milieux et qui espèrent devenir des stars. Mais pour l’immense majorité ça tourne très mal, car au lieu d’une montée vers le ciel, c’est une descente aux enfers.
Ce fils de pasteur quitte sa ville natale pour Hollywood, mais n’ayant pas le charisme voulu, il ne peut même pas trouver un travail comme figurant dans un film minable. Désillusionné, il se met à fréquenter des gens peu recommandables, à boire sec, à fumer des joints et à voler pour survivre. Mais il a horreur de sa vie et il ne peut plus se regarder dans un miroir. Désespéré, il entre dans une église évangélique et frappe à la porte du bureau du pasteur ; il lui raconte son histoire et se met à pleurer. Il dit :
« Mon père est le meilleur homme que je connaisse, mais je l’ai rejeté et j’ai trahi son affection pour moi ; il ne voudra plus jamais me voir ; je ne sais pas si je peux retourner à la maison. Le pasteur lui répond : « Laisse-moi lui téléphoner et s’il ne veut pas te parler, je raccrocherais. Il compose le numéro et une voix répond à l’autre bout du fil. Après quelques échanges de banalités, le pasteur qui se rend bien compte que le père au bout du fil se demande la raison de ce coup de téléphone, lui dit :
« J’ai ici dans mon bureau quelqu’un qui voudrait vous parler ». À l’autre bout c’est le silence. Puis une voix cassée demande : « Est-ce mon fils ? »
« Oui, c’est votre fils »
« Laissez-moi lui parler ». Le fils prend le téléphone et se met à sangloter. Une conversation s’en suit, puis au bout d’un moment avec un immense sourire et au milieu des larmes, le fils s’exclame : « Je rentre à la maison ».
Dans le christianisme, on a souvent des situations confuses parce qu’il y a des fils prodigues qui sont de l’autre côté de la rue dans la porcherie, et des cochons qui sont dans la maison du père et on ne sait pas toujours qui est qui. Mais le fils reste un fils même s’il est dans la porcherie, et un jour il retournera à la maison du père. Et un cochon reste un cochon même s’il brille comme un sou neuf et porte un beau costume avec cravate assortie et souliers bien cirés, même s’il devient très religieux, un diacre ou un ancien dans l’église. On ne le reconnaît pas tout de suite comme cochon mais tôt ou tard, que ce soit au grand jour ou en secret, il retournera dans sa porcherie parce que dans son cœur c’est un cochon et il aime le purin du péché.
En cette vie, on ne peut pas toujours distinguer les cochons des fils mais Dieu connaît les siens et si on attend assez longtemps, tous les cochons finissent par retourner dans la porcherie et tous les fils rentrent au bercail dans la maison du père.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.