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06 avril 2026

2 Pierre 3.1-7

Chapitre 3

Introduction

Je ne sais pas vous, mais moi j’oublie facilement ceci et cela et même des informations dont je devrais absolument me souvenir, ce qui me joue parfois de sales tours. Et puis bien sûr, je ne sais jamais où j’ai mis les clés de voiture ou mon portefeuille. Le pire est que je perds aussi des papiers qui sont importants et à ce jour je ne sais toujours pas où ils sont passés. Une fois quelqu’un m’a dit : « Moi, j’ai une super mémoire, mon problème est que mon oubli-oire est encore plus super. » Je compatis.

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre trois de la seconde épître de Pierre.

Mes chers amis, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris ; dans l’une comme dans l’autre, je cherche à stimuler en vous une saine manière de penser en vous rappelant l’enseignement que vous avez reçu (2Pierre 3.1).

Pierre ne craint pas d’exprimer l’affection qu’il ressent à l’égard de ses lecteurs car c’est la quatrième fois que le mot traduit par « Mes chers amis » (agapêtoi) apparaît dans ce chapitre (2Pierre 3.1, 8, 14, 17 ; comparez Jude 17, 18).

Pierre précise ici que c’est la deuxième lettre qu’il écrit et que chacune d’elle comporte des avertissements. En fait, il veut rappeler à ses lecteurs des vérités qu’ils connaissent déjà, mais qu’ils ont sans doute mises en veilleuse. Il sait de quoi il parle car à partir de sa propre expérience il peut témoigner de la facilité avec laquelle il avait oublié la mise en garde que le Seigneur lui avait faite. En effet, la nuit où il l’a trahi et alors qu’il se réchauffe autour d’un feu allumé par les ennemis de Jésus-Christ, l’apôtre n’a absolument plus présent à l’esprit les paroles que Jésus lui avait dites et qui sont :

Avant que le coq ne chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois ! (Luc 22.61).

D’ailleurs, même quand le coq chante à tue-tête, il ne réalise pas qu’il est en train de trahir son Seigneur ; il faut que Jésus pose son regard lourd et pesant sur lui pour qu’il se souvienne ; alors seulement il comprend la gravité de l’action pendable qu’il vient de faire et le texte dit :

Il se glissa dehors et se mit à pleurer amèrement (Luc 22.62).

Au final, le grand apôtre Pierre n’est pas tellement différent de vous et de moi ; il a les mêmes faiblesses que le commun des mortels ; nous avons tous besoin de temps en temps que quelqu’un nous rappelle à l’ordre.

La seconde épître de Pierre est donc la deuxième lettre inspirée de Dieu que l’apôtre envoie aux mêmes groupes de personnes. Dans l’une comme dans l’autre, il écrit pour leur rappeler certaines vérités de base (comparez 2Pierre 1.12-15 ; 1Pierre 1.13-16, 22-25) et les exhorter à marcher en nouveauté de vie sur la voie droite et étroite.

Quand il dit : « je cherche à stimuler en vous une saine manière de penser », il veut bousculer toute apathie et complaisance et faire comprendre à ses lecteurs l’urgence de prendre garde aux hérétiques. L’apôtre leur est si farouchement opposé qu’il fait tout en son pouvoir pour protéger son troupeau bien-aimé des loups ravisseurs. Quand quelqu’un accepte Jésus-Christ comme son Sauveur, il reçoit du Saint-Esprit « une saine manière de penser », c’est à dire une compréhension spirituelle de la vie et de ses enjeux qui est selon Dieu, mais qui peut facilement être contaminée par les influences séductrices du monde dans lequel il vit.

Le mot traduit par « saine manière de penser » (eilikrinê) veut littéralement dire « jugé par le soleil ». Il décrit quelqu’un qui contrairement au filou, possède une bonne disposition d’esprit ; il est sans arrière-pensée, pur et sincère (comparez Philippiens 1.10). Soit dit en passant que le mot « sincère » est intéressant parce que en français il provient du latin « sine cera » qui signifie « sans cire ». Aujourd’hui, avant de vous revendre une vieille bagnole, on bouche les trous du pot d’échappement avec de la choucroute. Eh bien, sachez que cette pratique date de l’époque où les chariots sont tirés par des chevaux. En effet, au premier siècle, certains vendeurs de poterie indélicats utilisent de la cire pour cacher certaines fissures de leur marchandise. Or, on ne peut déceler ce genre de rafistolage qu’en tenant la poterie face au soleil ; elle est alors « jugée par le soleil » pour ainsi dire. Pierre dit donc à ses lecteurs : « Je cherche à stimuler en vous une manière de penser jugée par le soleil », c’est-à-dire à la lumière de l’enseignement des Écritures, car celles-ci n’ont pas leur pareil pour dévoiler l’hypocrisie et les péchés qu’on essaie de camoufler.

En rappelant certaines vérités à ses lecteurs, Pierre renouvelle leurs convictions de croyants et leur donne les arguments dont ils ont besoin pour réfuter les mensonges des imposteurs religieux.

Verset 2

Je continue le texte.

Souvenez-vous, en effet, des paroles dites autrefois par les saints prophètes, ainsi que du commandement du Seigneur et Sauveur que vos apôtres vous ont transmis (2Pierre 3.2).

Le premier rappel de Pierre concerne la vérité des écrits de l’Ancien Testament. Au premier chapitre de cette seconde lettre, il a déjà dit :

Sachez, avant tout, qu’aucune prophétie de l’Écriture n’est le fruit d’une initiative personnelle. En effet, ce n’est pas par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu (2Pierre 1.20-21).

En appelant les auteurs de l’Ancien Testament « les saints prophètes » et en les plaçant sur le même plan que « le Seigneur et Sauveur », Pierre affirme sans ambages que leur enseignement est absolument digne de foi alors que celui des hérétiques doit être rejeter. La justice des premiers et les mensonges des seconds sont comme le jour et la nuit. Pierre a déjà qualifié de « saints » les auteurs de l’Ancien Testament dans le discours qu’il a donné suite à la guérison d’un homme paralysé depuis sa naissance, incident que nous rapporte le livre des Actes (3.21). Par ailleurs et tout comme Pierre, Luc dans son évangile (1.70) et l’apôtre Paul aux Éphésiens (3.5) qualifient aussi les auteurs de l’Ancien Testament de « saints prophètes ».

« Le commandement du Seigneur et Sauveur que vos apôtres vous ont transmis » est une appellation pour le Nouveau Testament en général, mais il se peut aussi que Pierre ait spécifiquement à l’esprit l’apôtre Paul, Barnabas et Silas, parce qu’ils ont annoncé la Bonne Nouvelle de Jésus en Asie Mineure et donc aux lecteurs des lettres de Pierre. Quoi qu’il en soit, Pierre met les écrits du Nouveau Testament sur le même plan que les prophètes de l’Ancien Testament et de l’enseignement de Jésus-Christ. Et comme je l’ai dit, Paul fait de même quand il écrit aux Éphésiens :

Dieu vous a intégrés à l’édifice qu’il construit sur le fondement que sont les apôtres, ses prophètes, et dont Jésus-Christ lui-même est la pierre principale (Éphésiens 2.20).

Verset 3 a

Je continue le texte.

Sachez tout d’abord que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront, qui vivront au gré de leurs propres désirs (2Pierre 3.3 a).

« Les derniers jours » est une expression qui couvre l’ensemble de la période finale de l’histoire inaugurée par la première venue de Jésus et qui se terminera par son retour et l’instauration de son royaume de mille ans. « Les derniers jours » ne doit pas être confondu avec « le Jour de l’Éternel » qui commence par le jugement de la tribulation et s’étend jusqu’à la fin du millénium. Cependant, ces deux périodes se chevauchent puisqu’elles incluent toutes deux les sept ans de la tribulation.

Les croyants de l’Église primitive aspirent ardemment à retrouver leur Seigneur et à voir son royaume établi sur terre. Espérant sa venue imminente, ils vivent dans une grande expectative. Mais le passage et l’usure du temps ont fini par éroder leur confiance et certains trouvant leur attente déçue, commencent à se demander si leur espérance a vraiment un fondement solide et si Jésus reviendra un jour. Ce climat d’incertitude est propice aux imposteurs religieux qui vont propager leur enseignement comme une gangrène dans les assemblées chrétiennes et ainsi infecter le corps du Christ sur terre.

Ici, Pierre les appelle « des moqueurs », mais il s’agit en fait des enseignants de mensonge qu’il a déjà dénoncés à maintes reprises. Ces gens sont des responsables d’Église, des anciens, qui savent très bien que les Écritures enseignent la seconde venue de Jésus, mais qui la rejettent, niant du même coup et pour s’en convaincre eux-mêmes, le grand rendez-vous incontournable pour tout homme de comparaître devant son Créateur et de lui rendre des comptes. Leur mépris d’un futur jugement allié à un snobisme prétentieux les conduit à ignorer toute morale, ce qui fait qu’ils ne se gênent pas pour étaler leur dépravation au grand jour et mener une vie de corruption. Leur devise est quelque chose comme : « Buvons et mangeons, car demain nous mourrons » (1Corinthiens 15.32).

Les libertins tournent toujours en dérision ceux qui croient que le monde est régi aussi bien par des lois morales que physiques et qu’un jour aura lieu un jugement. Dans leur immense majorité, nos contemporains ont gobé tout rond la notion que tout est relatif et qu’il n’existe ni absolu ni Dieu. Il s’ensuit qu’ils croient être libres de choisir leur destinée et pensent que l’humanité va en s’améliorant. Comme pour eux, la notion de devoir un jour rendre des comptes est une idée insoutenable, ils s’en moquent. Voilà pourquoi Pierre met ses lecteurs en garde disant : « Sachez tout d’abord » (soyez certain que) « des moqueurs viendront ».

Verset 3 b-4

Je continue le texte.

Ils tourneront votre foi en ridicule en disant : “ Eh bien, il a promis de venir, mais c’est pour quand ? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n’a changé ! ” (2Pierre 3.3 b-4).

Pierre utilise le temps du futur prophétique, c’est-à-dire qu’il annonce des événements qui ont déjà commencé, mais qui vont continuer et s’intensifier. Comme les railleurs auxquels il fait allusion ne croient que ce qu’ils voient, leurs moqueries prennent la forme d’une fausse question qui est : « Jésus a promis de venir, mais c’est pour quand ? » Le retour du Christ est un enseignement souvent répété dans les Écritures, mais il est rejeté par ceux qui considèrent l’univers comme une sorte de grande mécanique.

Cette vision matérialiste qui s’appelle l’uniformitarisme (ou actualisme) postule que les processus qui ont eu lieu dans le passé lointain ont encore lieu aujourd’hui et continueront de la même manière indéfiniment. Ce postulat s’oppose au catastrophisme, une perspective du monde selon laquelle les caractéristiques de la surface terrestre sont apparues soudainement dans le passé, c’est à dire pendant le déluge.

Les moqueurs dont Pierre parle appartiennent à un courant de pensée philosophique et religieux qui plus tard prend le nom de « déisme ». Selon ce point de vue, l’univers (et tout ce qui s’y trouve) est assimilable à une horloge cosmique que Dieu a créée et remontée sans doute avec un très gros ressort il y a très longtemps, mais qui maintenant fonctionne tout seul. C’est un système clos uniquement gouverné par des lois naturelles, qui ne nécessite donc aucune action de Dieu et qui élimine les manifestations surnaturelles. Ces moqueurs nient toute intervention divine durant le cours de l’histoire et donc aussi le retour de Jésus-Christ. Ils croient pouvoir prouver le bien-fondé de leur croyance en rappelant que depuis l’époque des patriarches, il ne s’est rien passé de significatif.

Il est vrai qu’il existe des lois et des processus universels qui fonctionnent de manière cohérente, autrement ce serait le chaos et la vie serait impossible. Mais selon la perspective biblique, l’univers est un système ouvert, dans lequel Dieu ordonne des opérations uniformes naturelles, mais où il intervient personnellement et régulièrement.

Aujourd’hui, l’uniformitarisme est la conception du monde qui est universellement acceptée, mais elle se lézarde parce qu’elle ne colle pas du tout avec la réalité. Certains géologues séculiers penchent plutôt pour un catastrophisme mais sans Dieu, parce qu’ils en ont marre de crier que l’empereur porte de nouveaux vêtements alors qu’ils voient bien qu’il est tout nu. Cependant, au lieu d’accepter une création soudaine en six jours ainsi que le déluge de l’époque de Noé, ils optent pour des séries de nombreuses catastrophes de moindre amplitude.

Les hérétiques naturalistes, que ce soient des imposteurs religieux ou scientifiques, disent toujours que la foi en Jésus-Christ leur pose un problème intellectuel, alors qu’en réalité il est avant tout moral. Si ces gens étaient prêts à renoncer à leurs vices et à reconnaître Jésus pour qui il est, leurs soi-disant difficultés fondraient comme neige au soleil. Dans sa seconde épître aux Corinthiens et parlant des Juifs incroyants, l’apôtre Paul écrit :

Ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure […] et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît (2Corinthiens 3.14).

C’est vrai pour tout incrédule, qu’il soit religieux jusqu’au bout des ongles, scientifique ou jouisseur. Contrairement à ses affirmations du contraire, son problème ne vient pas de la tête mais du cœur.

Concernant le retour de Jésus-Christ, tous les auteurs de l’Ancien Testament annoncent la venue du Messie, qui en tant que second David, établira son royaume sur terre. Cependant, aucun d’entre eux n’a parlé de l’Église qui fut établie par Jésus et repose sur lui (Matthieu 16.18 ; 1Corinthiens 3.11). À l’heure actuelle, le Seigneur est dans les cieux. Dans l’évangile selon Jean on lit qu’il prépare une place à tous ceux qui lui font confiance (Jean 14.1-3), et dans sa première épître aux Thessaloniciens (4.17), Paul écrit que l’espérance des croyants est de rencontrer le Seigneur dans les airs lorsqu’il viendra chercher son Église.

Versets 5-6

Je continue le texte.

Mais il y a un fait que ces gens oublient délibérément : c’est que Dieu, par sa parole, a créé autrefois le ciel et la terre. Il a séparé la terre des eaux et il l’a rassemblée du milieu des eaux. De la même manière, Dieu a détruit le monde d’alors par les eaux du déluge (2Pierre 3.5-6).

Tout comme Jésus (Luc 11.29-32 ; 17.26-32), les auteurs du Nouveau Testament utilisent souvent l’Ancien pour étayer leur enseignement parce que Dieu agit par sa Parole et ce qu’il dit se réalise toujours. Pierre rappelle donc que Dieu a créé le monde « par sa parole et qu’il a séparé la terre des eaux » le troisième jour de la création (Genèse 1.9-10). Dans sa volonté souveraine, le Créateur contrôle tous les processus naturels et c’est également lui qui est le juge suprême.

L’eau a joué un rôle important au moment de la formation du monde, mais au moment du déluge elle fut l’agent de la destruction de la terre. Que ce soit pour la création ou un jugement, c’est par sa Parole que Dieu met sa volonté en action, mais les moqueurs « oublient délibérément » ces faits historiques.

Le mot traduit par « oublient délibérément » (lanthanei) indique un choix conscient. Comme les moqueurs ne veulent pas envisager l’idée d’un jugement, ils refusent de voir dans le déluge une préfiguration du grand règlement de comptes qui aura lieu à la fin des temps et dans l’au-delà.

Alors que les enseignants de mensonge choisissent d’ignorer ce qui s’est passé dans l’histoire de l’humanité, six fois dans cette épître, Pierre rappelle à ses lecteurs des vérités dont ils doivent se souvenir (2Pierre 1.12, 13, 15 ; 3.1, 2, 8).

Verset 7

Je continue le texte.

Quant à la terre et aux cieux actuels, ils sont réservés par cette même parole pour être livrés au feu : ils sont gardés en vue du jour du jugement où tous ceux qui n’ont aucun respect pour Dieu périront (2Pierre 3.7).

Pierre est le seul auteur du Nouveau Testament à décrire la future destruction du monde par le feu. C’est un scénario très catastrophe puisqu’un peu plus loin, l’apôtre enfonce le clou et ajoute :

Le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec tout ce qui a été fait sur elle (2Pierre 3.10).

Et au cas où quelqu’un n’a pas prêté attention, Pierre en met une troisième couche et dit :

Ce jour-là, le ciel en feu se désagrégera et les astres embrasés fondront (2Pierre 3.12).

Dans le passé, suite au commandement de l’Éternel, le monde a été détruit par les eaux du déluge. Dans le futur et toujours sur l’ordre de Dieu, le monde sera à nouveau détruit mais par le feu. Ce jugement est déjà arrêté (2Pierre 2.3, 4, 9, 17) et Dieu attend simplement que le moment qu’il a fixé d’avance arrive.

« La terre et les cieux sont réservés […] pour être livrés au feu ». Le mot pour « réservés » (tethêsaurismenoi) signifie « mettre de côté comme un trésor ». Les prophètes Ésaïe et Malachie associent tous deux le feu au retour du Seigneur. Je lis ces passages :

Car l’Éternel va venir dans le feu et ses chars surviendront comme un vent d’ouragan pour verser sa colère avec fureur et pour accomplir ses menaces comme des flammes. Car, c’est avec le feu que l’Éternel exercera son jugement et avec son épée qu’il châtiera tous les humains, et l’Éternel fera un très grand nombre de victimes (Ésaïe 66.15-16). Car voici : le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. Ce jour-là, ils seront consumés par le feu, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes. Et il n’en restera ni rameaux ni racines (Malachie 3.19).

Ces événements terrifiants auront lieu pendant ce qui s’appelle « le Jour de l’Éternel » ou « le Jour du Seigneur », qui est en réalité une longue période de temps qui commence par la nuit de la tribulation et qui se prolonge jusqu’à la fin du millénium. Ensuite viendra le jugement du Grand Trône blanc où tous les impies de tous les temps seront formellement condamnés et jetés dans l’étang de feu (Apocalypse 20.1-15). Finalement aura lieu la destruction des cieux et de notre planète tels que nous les connaissons, ce qui n’est pas très difficile à concevoir. En effet, le noyau de la terre contient une masse énorme de roche en fusion dont la température voisine les 7 000 degrés, or seule une petite croûte d’à peine seize kilomètres d’épaisseur nous sépare de cette fournaise.

Par ailleurs, en raison de sa structure atomique de base, toute matière (et pas seulement celle qui est radioactive) est une bombe nucléaire en puissance. De plus, des milliards d’astres incandescents composent les milliards de galaxies que compte l’univers ; ce sont des torches qui n’attendent que l’ordre du Tout-Puissant. Tout ça pour dire que la mise à feu de la fin du monde est prête depuis longtemps.

À son heure, Dieu relâchera toute cette énergie pour dissoudre l’univers qui s’embrasera dans une gigantesque gerbe de feu. Cet événement sans précédent pourra être observé par les bienheureux du haut de leur balcon dans la Nouvelle Jérusalem du royaume des cieux. La question est donc : Serez-vous en bas ou en haut ?

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 27 2023

Émission du jour | 2 Rois 6.1 – 7.7

Miracle avec un fer de hache

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