1 Rois 4.8 – 6.13
Introduction du temple
Toutes les grandes nations ont connu un âge d’or, une période prospère à la fois économique, politique et militaire. Ce fut aussi le cas d’Israël sous le règne du roi Salomon. Il a été choisi par l’Éternel pour amener le royaume à son zénith. Le pays connaît alors la paix avec ses voisins, l’abondance d’un bout à l’autre de son territoire et chaque famille peut mener une vie tranquille. Nous pourrions appeler Salomon un prince de la paix. Cependant, il faut garder à l’esprit que ce bonheur tout relatif a été gagné par David l’homme de guerre et à la pointe de son épée. Les hommes parlent souvent de paix, mais elle a toujours un prix qui se mesure avec du sang. Jésus a dit :
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi (Jean 14.27 ; 16.33).
Jésus a pu dire ces paroles à ses disciples parce qu’il allait s’offrir en sacrifice pour le péché du monde; c’est seulement par son sang que la paix entre Dieu et l’homme a été possible.
Verset 20
Je finis le chapitre 4 du 1er livre des Rois.
La population de Juda et d’Israël était alors aussi nombreuse que les grains de sable au bord de la mer. Ils avaient à manger et à boire et ils étaient dans la joie (1Rois 4.20).
L’auteur fait ici une observation générale sur l’état d’Israël à cette époque. Au lieu d’être diminué et appauvri par le train de vie luxueux de la cour de Salomon, le peuple devient de plus en plus nombreux et vit dans le bien-être et dans la joie. Après les troubles de la période des Juges et les guerres interminables menées par David, la majeure partie du règne de Salomon est caractérisée par un climat de sécurité qui favorise la prospérité économique. La population « aussi nombreuse que les grains de sable au bord de la mer » est une allusion à la promesse que l’Éternel a faite à Abraham (Genèse 22:17).
Chapitre 5
Versets 1-5
Nous arrivons au chapitre 5 que je commence à lire.
Salomon dominait sur tous les petits royaumes qui s’étendaient de l’Euphrate jusqu’au pays des Philistins, et jusqu’à la frontière de l’Égypte. Pendant toute sa vie, ces peuples lui apportèrent leur tribut et lui restèrent assujettis. Chaque jour, Salomon recevait pour son entretien et celui de tout son personnel : neuf tonnes de farine fine et dix-huit tonnes de farine ordinaire, dix bœufs engraissés, vingt bœufs de pâturage et cent moutons, sans compter les cerfs, les gazelles, les chevreuils et les volailles engraissées. Il exerçait sa domination sur tout le pays situé au sud-ouest de l’Euphrate, sur tous les rois de ces contrées, et la paix régnait avec tous les pays alentours. Pendant toute sa vie, les habitants des territoires de Juda et d’Israël, vivaient en toute sécurité, chacun sous sa vigne et sous son figuier (1Rois 5.1-5).
Les chiffres donnés ne sont pas exagérés car on considère que le roi doit entretenir un harem de mille femmes, des domestiques sans nombre, la garde nombreuse et les fonctionnaires avec leurs familles qui sont payés en nature. Les auteurs antiques indiquent des chiffres équivalents pour d’autres cours orientales.
L’auteur souligne une fois encore la paix et la prospérité qui caractérisent le règne du roi Salomon. D’une part, le pays est en mesure de pourvoir au train de vie luxueux de Salomon, et d’autre part, chaque famille se repose « sous sa vigne et son figuier » ce qui est une façon de décrire des conditions de vie idéale. En Palestine, la vigne est cultivée en forme de berceau et s’enroule autour des figuiers plantés près des maisons. Le royaume de Salomon est aussi vaste que le territoire promis à Abraham (Genèse 13:14-17; 15:18), mais à la fin de son règne, Edom et la Syrie se révolteront (11.17-25).
Versets 6-8
Je continue.
Salomon avait quatre mille râteliers (Auteur) pour les chevaux de ses chars, et douze mille hommes d’équipage pour ses chars. Les gouverneurs pourvoyaient, chacun pendant son mois, au ravitaillement du roi Salomon et de tous ceux qui mangeaient à sa table ; ils veillaient à ce qu’ils ne manquent de rien. Ils fournissaient aussi, chacun à son tour et suivant sa règle, de l’orge et de la paille pour les chevaux de trait et ceux des attelages de chars à l’endroit où se trouvait le roi (1Rois 5.6-8).
Salomon aime l’Éternel et pourtant il est corrompu. Pour commencer, il a 1 000 femmes dans son harem ce qui fait beaucoup trop, mais le pire est qu’il a de nombreuses étrangères qui ont amené leurs idoles en guise de trousseau de mariage et elles vont corrompre son coeur. Maintenant, on apprend qu’il possède 4 000 râteliers donc autant de chevaux. Les versions parlent de 40 000 écuries ou stalles, mais c’est une erreur de copiste. Le chiffre exact est 4 000 et est donné dans le second livre des Chroniques (9.25; comparez 1 Rois 10.26). Quant au mot traduit par écurie ou stalle, il veut aussi dire râtelier. Des fouilles réalisées dans les ruines de Meguiddo (Tell el Mutsellim) ont mis à jour une étable de Salomon qui pouvait abriter 450 chevaux. À cette époque, les meilleurs chevaux venaient d’Égypte; c’est là que Salomon se les procurait et il a enfreint la Loi qui dit :
Ce roi ne devra pas avoir une importante cavalerie, et il ne renverra pas le peuple en Égypte pour s’y procurer des chevaux en grand nombre. [..]. Qu’il ne prenne pas un grand nombre de femmes, pour qu’il ne se corrompe pas (Deutéronome 17.16).
Versets 9-14
Je continue avec des extraits du texte.
Dieu donna à Salomon une sagesse exceptionnelle, une très grande intelligence et une large ouverture d’esprit qui le fit s’intéresser à des questions aussi nombreuses que les grains de sable au bord de la mer. Sa sagesse dépassait celle de tous les sages de l’Orient et de l’Égypte. Il fut l’auteur de trois mille proverbes et composa mille cinq chants. Il a décrit les plantes, du cèdre du Liban jusqu’à la branche d’hysope qui pousse sur les murailles, il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Tous les rois de la terre qui avaient entendu vanter sa sagesse, envoyaient des délégations de tous les pays du monde pour l’entendre (1Rois 5.9-14).
Le mot pour « proverbes » veut dire « sentences ». C’est une figure de style qui exprime une vérité à l’aide d’une comparaison ou d’une métaphore. Un certain nombre de sentences de Salomon font partie du livre des Proverbes, par contre, de ses cantiques nous n’avons que les Psaumes 72 et 127, ainsi que le Cantique des Cantiques. Les chiffres de 3000 et de 1005 montrent que ces proverbes et cantiques étaient en recueils. Comme promis, l’Éternel a béni Salomon dans tous les domaines et la grande prospérité matérielle est accompagnée d’une haute culture intellectuelle. Salomon est d’une sagesse incomparable; il est aussi poète, musicien et une autorité en botanique et zoologie. Il a un sens pratique hors pair qu’on retrouve dans les milliers de proverbes qu’il a prononcés et dont quelques centaines nous sont parvenus. Ils sont comme un guide Michelin qui donnerait les bons conseils pour bien réussir son passage sur terre. Ces préceptes concernent tous les aspects de la vie quotidienne : le couple, la famille, les enfants, l’érudition, le bon et le beau, le bien et le mal, les affaires, la justice ou la vie sociale et politique. Mais cette connaissance et sagesse vertigineuses n’ont pas empêché Salomon de faire de très mauvais choix en se laissant dominer par les mauvais penchants de son cœur.
Verset 15
Nous arrivons maintenant aux préparatifs pour la construction du temple. Je continue le texte.
Hiram, le roi de Tyr, qui avait toujours été un allié de David, envoya des ambassadeurs auprès de Salomon quand il apprit qu’on l’avait établi roi par l’onction pour succéder à son père (1Rois 5.15).
Au nord d’Israël, Tyr est un port important sur la Méditerranée et la ville principale de l’ancienne Phénicie. Ce pays païen ne fait pas partie des territoires que l’Éternel a donnés à Israël. Tyr s’appelle aujourd’hui Sûr et se trouve dans le sud du Liban. Hiram était allié et ami avec David ; il lui avait déjà fourni le nécessaire pour la construction de son palais.
Versets 16-19
Je continue en compressant.
Salomon envoya des messagers à Hiram pour lui dire : — Tu as toi-même connu David, mon père ; il n’a pas pu construire un temple pour l’Éternel, son Dieu, parce qu’il a dû livrer des guerres aux peuples qui l’entouraient. Maintenant, l’Éternel, mon Dieu, m’a accordé de vivre sans être inquiété d’aucun côté. À présent, j’ai décidé de bâtir un temple en l’honneur de l’Éternel, mon Dieu, conformément à ce que l’Éternel a déclaré à mon père David : “ C’est ton fils que je te donnerai pour successeur au trône qui construira un temple en mon honneur ” (1Rois 5.16-19).
Bien qu’il ne fût pas autorisé à construire un temple à l’Éternel, David avait tout préparé pour son exécution. Il y a consacré son butin de guerre (2 Samuel 8:11; 1 Chroniques 18:11; 29.2); il a acheté l’emplacement (2 Samuel 24:24; 1 Chroniques 22:1); il recueilli des offrandes (1Chroniques 29:5 ss) et il en a tracé les plans jusque dans les moindres détails (1Chroniques 28:11). Grâce à ces préparatifs, Salomon a pu commencer les travaux dès la quatrième année de son règne.
De tout temps, l’homme est un bâtisseur. Dès le début de la Genèse, on lit que « Caïn bâtit une ville qu’il appela Hénoc, du nom de son fils (Genèse 4.17) ». La surface de la terre est couverte de cicatrices qui cachent les ruines de villes du passé, souvent entassées les unes sur les autres. Les empires égyptiens, assyriens, babyloniens, grecs et romains sont considérés comme des peuples avancés à cause de leur connaissance en matière de construction.
L’homme moderne se dit civilisé parce qu’il a lui aussi construit toutes sortes de bâtisses comme les centres commerciaux, lotissements, ou les immenses tours ou gratte-ciels qui abritent des bureaux ou des appartements. Quand il ne se réfugie pas dans un de ses repaires, il rampe sur les routes comme un ver de terre. C’est ça l’homme moderne. Tant qu’il peut appuyer sur un bouton ou tourner un interrupteur, il croit vivre.
Mais comme l’être humain est religieux par nature, les premiers bâtiments qu’il a construits sont des temples, certains rudimentaires, mais d’autres comme le Parthénon d’Athènes furent la plus haute expression de la beauté de l’époque. Tous les édifices grandioses dédiés aux divinités se sont inspirés de la Tour de Babel, qui comme un poing levé en direction du ciel symbolise la révolte de l’homme contre son Créateur. Les temples ont toujours représenté ce qui se faisait de mieux en architecture, mais les païens qui les fréquentent, qu’ils soient civilisés ou primitifs, ont un niveau spirituel particulièrement bas.
Ces temples tape-à-l’œil richement décorés sont une affirmation de l’orgueil humain ; qu’il s’agisse de ceux construits le long du Nil, celui d’Assur, le dieu suprême des Assyriens, de Marduk, la divinité principale des Babyloniens, ceux des Aztèques du Mexique ou encore ces tours à étages qu’on appelle ziggourats, éparpillées dans les vallées des fleuves Tigre et Euphrate. Tous les peuples de la terre ont construit des bâtiments dédiés à leurs dieux, les Baals des Phéniciens, Jupiter des Romains, ou la déesse Athéna des Grecs. Ces temples sont tous des manifestations de l’opposition de l’homme à Dieu. Un passage du Nouveau Testament dit :
Alors que les hommes connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes. Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles (Romains 1.21, 23).
Chaque peuplade s’est fabriqué son propre dieu et l’a mis dans une maison qu’elle a construite. Mais le temple érigé par Salomon est tout autre. Certes, l’Éternel y a établi une présence, mais n’y habita pas au vrai sens du mot. Lors de la dédicace du temple, Salomon déclara :
Mais est-ce qu’en vérité Dieu habiterait avec les hommes sur la terre, alors que le ciel dans toute son immensité ne saurait le contenir ? Combien moins ce Temple que je viens de construire ! (2Chroniques 6.18).
Pour cette vaste construction, Salomon veut utiliser les Phéniciens car ils étaient renommés dans le monde antique pour leur habileté artisanale; il demanda donc au roi Hiram de l’aider.
Versets 21-32
Je continue plus loin et finis le chapitre 5 en compressant.
Lorsque Hiram reçut le message de Salomon, il s’en réjouit fort et déclara : — Béni soit aujourd’hui l’Éternel, qui a donné à David un fils plein de sagesse pour gouverner ce grand peuple ! Puis il envoya cette réponse à Salomon : — J’ai bien reçu ton message. Je ferai tout ce que tu désires et je te fournirai le bois de cèdre et de cyprès nécessaire. Quant à toi, tu pourras répondre à mes désirs en fournissant des vivres pour le personnel de mon palais. Ainsi Hiram procura à Salomon autant de bois de cèdre et de cyprès qu’il en désirait. De son côté, Salomon livrait chaque année à Hiram six mille tonnes de blé et neuf mille litres d’huile d’olive de première qualité pour approvisionner son palais. Selon sa promesse, l’Éternel avait donné de la sagesse à Salomon, de sorte qu’il sut vivre en bonne harmonie avec Hiram, et ils conclurent ensemble une alliance (1Rois 5.21-26).
Cette alliance permet à Salomon d’obtenir tout ce dont il a besoin. Les cèdres étaient utilisés dans tout le Proche-Orient comme matériau de construction. Le chantier démarre et l’auteur souligne la grandeur et la puissance du règne de Salomon. Israël connaît alors son âge d’or à tout point de vue. À sa tête se trouve un roi doté d’une sagesse et d’une intelligence hors pair car ce sont des dons de l’Éternel. Salomon est donc pleinement apte à rendre la justice et à conduire les affaires du royaume. Bien organisé, il connaît à la fois la paix et l’abondance.
Chapitre 6
Verset 1
Nous voici arrivés au chapitre 6 qui décrit la construction du Temple. Je commence à le lire.
Le roi Salomon commença la construction du Temple en l’honneur de l’Éternel quatre cent quatre-vingts ans après la sortie des Israélites d’Égypte, soit la quatrième année de son règne sur Israël, au deuxième mois, le mois de Ziv (1Rois 6.1).
Cette construction est un événement historique de premier ordre, car dans l’ancien monde couvert d’une multitude de temples, il est le seul consacré au vrai Dieu. Son but n’est pas d’abriter une congrégation ou d’offrir une chapelle privée au roi mais doit servir de maison à l’arche de l’alliance et symboliser la présence de l’Éternel. Comme Salomon a régné de l971 à 931 av. J-C, nous sommes en avril-mai de l’an 966. Curieusement, 430 ans plus tard lorsqu’aura lieu la reconstruction du temple de Salomon, elle débutera également au mois de Ziv.
Verset 2
Je continue.
L’édifice que le roi Salomon bâtit à l’Éternel avait trente mètres de long, dix mètres de large et quinze mètres de haut (1Rois 6.2).
Les dimensions de ce temple ne sont pas impressionnantes. Il a été construit en suivant le modèle du tabernacle, la tente du désert, avec des dimensions généralement doubles. Bien que relativement modeste, il es d’une beauté inouïe, un vrai bijou. Une meule de foin est bien plus imposante qu’un diamant mais ne saurait lui être comparée. À la différence du tabernacle, le Temple comprend trois parties : le lieu très-saint, le lieu saint, et un vestibule ou portique ouvert sur l’extérieur. Le luxueux lambrissage en bois de cèdre qui garnit l’intérieur de l’édifice en pierre est recouvert d’or. L’intérieur comportait deux pièces principales. Le lieu très-saint ou Saint des saints, est un cube de 10 m de côté. Il renferme le coffre de l’alliance, ainsi nommé parce qu’il contient les « tablettes de pierre de l’alliance » sur lesquelles sont gravées les « paroles de l’alliance », c’est-à-dire les X commandements. Ailleurs, il est appelé « le coffre de l’Éternel, le coffre de Dieu ou le coffre de l’acte de l’alliance ». Il est fermé d’un couvercle qui s’appelle le propitiatoire. Deux statues qui représentent des chérubins déploient leurs ailes qui se rejoignent au-dessus du coffre. Ils sont sculptés dans du bois d’olivier et recouverts d’une feuille d’or. Dans la seconde pièce appelée lieu saint, se trouve un autel couvert d’or sur lequel les prêtres brûlent de l’encens, tandis que l’autel de bronze destiné aux sacrifices d’animaux est érigé dehors, dans le parvis extérieur du temple.
Verset 7
Je continue plus loin.
Lorsqu’on édifia le Temple, on n’employa que des pierres déjà entièrement taillées, de sorte que, pendant la construction, on n’entendit aucun bruit de marteau, de pic ou d’autre instrument de fer dans le Temple (1Rois 6.7).
Ce temple a été assemblé avec révérence dans un silence relatif, sans le bruit ordinaire des instruments de travail. Il a fallu 7 ans et 6 mois à 180 000 ouvriers et 3 300 contremaîtres. Son architecture est fort complexe, et on est loin de la simplicité des matériaux utilisés pour la fabrication du tabernacle, la tente du désert. Le temple de Salomon fut préfabriqué en quelque sorte car toutes les pièces servant à sa confection étaient coupées, taillées et préparées ailleurs, ce qui fait que le chantier proprement dit consiste en un assemblage d’éléments usinés d’avance. Aujourd’hui, il faudrait compter pas loin de 10 milliards d’euros pour ériger un tel édifice. La suite du chapitre donne les détails relatifs à la construction de ce temple. Cependant, au beau milieu de cette description, on trouve les paroles suivantes :
Versets 11-13
L’Éternel s’adressa à Salomon et lui dit : — Tu es en train de bâtir ce Temple. Si tu te conduis selon mes ordonnances, si tu obéis à mes lois, si tu suis fidèlement tous mes commandements pour vivre en conformité avec eux, je réaliserai pour toi la promesse que j’ai faite à ton père David. Je viendrai habiter au milieu des Israélites et je n’abandonnerai pas mon peuple Israël (1Rois 6.11-13).
Malheureusement, Salomon fut infidèle à l’Éternel et le temple fut détruit par les Babyloniens, Il fut reconstruit puis détruit à nouveau. Au temps de Jésus-Christ, il avait été reconstruit par le roi Hérode, mais les Romains le rasèrent en l’an 70, et aujourd’hui c’est la mosquée d’Omar qui se trouve à sa place. Jésus a aussi parlé d’un temple quand il a dit :
Démolissez ce Temple, et en trois jours, je le relèverai. Mais en parlant du “ temple ”, Jésus faisait allusion à son propre corps. Plus tard, lorsque Jésus fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela (Jean 2.19-22).
La construction d’un temple c’est bien, mais la résurrection du corps, l’espérance des croyants et mon espérance, c’est infiniment mieux.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.