1 Rois 7.1 – 8.66
Introduction
Notre mémoire collective est bourrée de noms de personnages célèbres qui ont fait l’Histoire de la France. Parmi tous ceux que tout le monde connaît, il y a Louis XIV, l’illustre Roi-Soleil. Mais il se trouve que si ce souverain a fait des émules, il a aussi eu des prédécesseurs. Et parmi ceux-ci, Salomon n’est pas le moindre. Il a tout d’abord construit le Temple de Dieu et c’est très bien car à tout Seigneur, tout honneur ! Seulement, voilà : avec ce Roi-Soleil avant l’heure, on n’est pas sûr qui est vraiment le Seigneur ; est-ce l’Éternel ou lui-même ? Car Salomon ne s’est pas oublié au passage ; il a un gros penchant pour le sexe faible et aussi un goût prononcé pour le luxe. Si l’habitation de Dieu est relativement petite, il n’en est pas de même de son palais. Il a commencé humble mais finira très imbu de sa personne. Son altesse va se faire construire un complexe luxueux composé de plusieurs bâtiments interconnectés dont la superficie est plus de 4 fois celle du Temple de l’Éternel. Je commence à lire le chapitre 7 du 1er livre des Rois.
Chapitre 7
Versets 1-3
Salomon entreprit aussi de construire son propre palais. Il lui fallut treize années pour l’achever. Il bâtit d’abord le palais de la Forêt-du-Liban, et lui donna les dimensions suivantes : cinquante mètres de long, vingt-cinq mètres de large et quinze mètres de haut. Son plafond, supporté par des poutres de cèdre, reposait sur quatre rangées de colonnes de cèdre. Par-dessus les poutres s’étendaient trois rangées de quinze traverses de cèdre, soit quarante-cinq en tout, soutenues aussi par les colonnes (1Rois 7.1-3).
Ça devient vite compliqué et on se perd dans les détails. Le palais de la Forêt-du-Liban porte ce nom parce que la demeure royale et tous les bâtiments annexes, qui sont à usage administratif, qui servent d’arsenal, à emmagasiner les provisions ou de dépôt, sont soutenus par quatre rangées de 16 colonnes en cèdre venant du Liban, ce qui fait que l’ensemble a l’allure d’une forêt.
Versets 6-8
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Salomon construisit ensuite la salle des colonnes. On y entrait par un portique à auvent soutenu par des colonnes. Puis il fit construire la salle du trône où il rendait la justice. Elle était lambrissée de boiseries de cèdre du sol jusqu’au plafond. Son habitation privée se trouvait dans une autre cour que la salle du Trône. Salomon fit construire un palais semblable pour la fille du pharaon qu’il avait épousée (1Rois 7.6-8).
Ce complexe est très important. Au nord se trouve le Temple et ses parvis en escalier. L’enceinte sacrée présente trois terrasses situées à des niveaux différents : la plus vaste et la plus basse est celle du grand parvis ou parvis extérieur; la seconde, renfermée dans la première et plus élevée, est celle du parvis intérieur ou des sacrificateurs; la troisième, située à l’extrémité occidentale de la seconde et comprise dans cette dernière, est celle sur laquelle est assis l’édifice même du temple qui domine tout l’ensemble. Au sud du Temple, on a le palais royal et sa cour ; derrière, la maison de la fille de Pharaon, qui semble-t-il est la femme préférée du roi. Au sud du palais royal on a le portique des colonnes et celui du trône ; plus au sud encore, la maison de la forêt du Liban. Tous ces bâtiments sont entourés d’une grande cour clôturée par un mur de pierres de taille et de poutres de cèdre.
Verset 9
Je continue.
Les murs de tous ces bâtiments, des fondations aux corniches du toit, et les constructions extérieures jusqu’à la muraille de la grande cour, étaient faits de belles pierres de taille, sciées sur mesure sur leurs faces intérieures et extérieures (1Rois 7.9).
Une cour intérieure unifie tous les bâtiments en un seul complexe. Les monastères se sont inspirés de ce type d’architecture oriental. Un espace vert au centre permet aux habitants de profiter du grand air et de la nature sans se mélanger au bas peuple.
Versets 13-22
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Le roi Salomon envoya chercher à Tyr un ouvrier nommé Hiram. C’était le fils d’une veuve de la tribu de Nephtali et d’un père tyrien. Il travaillait le bronze. Il était très habile, intelligent et compétent pour fabriquer toutes sortes d’ouvrages de bronze. Il vint auprès du roi Salomon et effectua tous ses ouvrages. Hiram érigea les deux colonnes devant le portique du Temple. Il appela la colonne de droite Yakîn (Il affermit) et celle de gauche Boaz (La force est en Lui). Sur le sommet de chaque colonne, il y avait une sculpture représentant des lis (1Rois 7.13-14, 21-22).
Cet artisan ayant une mère israélite, a très probablement foi en l’Éternel. Il semble avoir été embauché uniquement pour travailler à la construction du temple et de son mobilier. Il coule les deux immenses colonnes qui constituent l’entrée du temple; elles font 5,50 m de circonférence, et avec leur chapiteau 11,50 m de haut. Le texte donne de nombreux détails ornementaux et de fabrication. On voit ici encore que la période de paix et de prospérité sous le règne de Salomon fut propice au développement de la sculpture, de l’architecture, et de l’art en général. Les noms symboliques : « il affermit et la force est en lui » pour chacune des colonnes témoignent que la nation d’Israël est puissante et en sécurité.
Versets 23-26
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Puis Hiram fit la grande cuve ronde en métal fondu. Elle mesurait cinq mètres de diamètre et deux mètres cinquante de hauteur. Elle contenait environ quarante mille litres d’eau (1Rois 7.23-26).
Littéralement, le texte dit « il fit la mer fondue ». C’est le seul passage de l’Ancien Testament où le mot « mer » a un sens symbolique. Cette très grande cuve repose sur 12 taureaux en airain sculpté. C’est la réserve d’eau pour tous les besoins du temple, entre autres, pour les ablutions des prêtres et pour laver la chair des animaux sacrifiés.
Versets 27-46
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Hiram fabriqua ensuite les dix chariots de bronze sur lesquels il sculpta des lions, des bœufs et des chérubins. [..]. les dix chariots avaient tous les mêmes dimensions et la même forme, et étaient tous coulés en métal fondu. Il fabriqua encore dix bassins de bronze de deux mètres de diamètre pouvant contenir mille litres d’eau. Chaque bassin reposait sur l’un des dix chariots. [..]. La grande cuve ronde fut placée du côté droit du Temple vers le sud-est… Hiram termina ainsi tout le travail que le roi Salomon lui avait confié pour le Temple de l’Éternel. Le roi les fit fondre dans la plaine du Jourdain, dans des couches d’argile, entre Soukkoth et Tsartân (1Rois 7.27-46).
Pour faciliter le transport de l’eau qu’on allait puiser dans la mer fondue, la grande cuve, Hiram façonna dix bassins beaucoup moins grands reposant sur des socles munis de roues. Soit dit en passant qu’à cette époque le bronze n’avait pas encore été inventé. Cependant, l’airain poli ressemble à du bronze et c’est ce qui explique pourquoi ce mot apparaît dans nos versions bibliques.
Un texte parallèle mentionne que c’est Hiram qui a supervisé tous ces façonnages. Les dix chariots qui portent les bassins sont aussi très travaillés mais je vous passe tous ces détails.
Le texte donne ensuite la liste de tout ce qu’a fabriqué Hiram avec force détails, ce qui accentue la beauté de toutes ces réalisations, leur symétrie et la gloire du Temple. Tout ce qui est en métal a été fabriqué dans la vallée du Jourdain à 50 km au nord de la mer Morte et un peu au nord de l’embouchure de l’affluent Yabboq. Des fouilles ont confirmé que cet endroit était un haut-lieu de la métallurgie. On y a découvert des scories de métal, des fourneaux et un fragment de creuset contenant encore du cuivre. À Soukkoth, on peut encore visiter les ruines d’un sanctuaire en airain. L’argile abondante dans cette région a servi à la confection des moules à partir desquels furent coulés ces différents objets.
Versets 47-50
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Salomon mit en place tous ces objets. Il fit encore fabriquer tous les autres objets destinés au Temple de l’Éternel : l’autel des parfums en or, la table d’or, les chandeliers d’or fin avec leurs lampes, leurs fleurons, et les mouchettes en or, les bassins, les couteaux, les calices, les coupes et les brasiers d’or fin, ainsi que les gonds en or pour les portes (1Rois 7.47-50).
Les ustensiles en or ne sont pas décrits mais seulement mentionnés parce que ce sont exactement les mêmes que ceux qui sont dans le tabernacle et qui sont décrits dans le livre de l’Exode (25.23-40). Tout ce qui est à l’extérieur du Temple est en cuivre ou en airain; d’ailleurs c’est le même mot en hébreu. Les minerais étaient extraits des célèbres mines du roi Salomon situées dans toute la région au sud de la mer Morte. Tous les meubles et objets à l’intérieur du Temple sont soit en or pur soit plaqués d’or. Alors que dans le Tabernacle il n’y a qu’un seul chandelier à 7 branches, dans le temple, il y en a dix. Pareillement, d’après le second livre des Chroniques il y a dix tables pour les pains de proposition (4.8; comparez 1 Chroniques 28.16). Que ce soient les chandeliers ou les tables, on ne sait pas s’ils étaient utilisés un à la fois ou tous en même temps.
Verset 51
Je finis ce chapitre 7.
Quand tous les travaux que le roi Salomon fit exécuter pour le Temple de l’Éternel furent achevés, Salomon fit apporter les objets que son père David avait consacrés : l’argent, l’or et les ustensiles, et il les déposa dans le trésor du Temple de l’Éternel (1Rois 7.51).
Tous ces objets sont des butins de guerre récupérés par David et les métaux précieux proviennent aussi des tributs des rois qu’il avait soumis.
Plus tard, le temple de Salomon sera rasé par les Babyloniens, mais au retour du peuple après la captivité, il sort de ses cendres et prend le nom de temple de Zorobabel puis il deviendra le temple d’Hérode. Mais quand profané de nouveau par le formalisme, il est détruit par les Romains, il a déjà été remplacé par le sanctuaire non bâti de main d’homme que le Christ avait promis d’élever en trois jours (Jean 2:19).
Chapitre 8
Versets 1-2
Nous voici arrivés au chapitre 8 qui décrit la dédicace du Temple. Avec la promulgation de la Loi dans le Sinaï, ce sont les deux actes les plus importants de l’histoire de l’ancienne alliance. Je commence à lire.
Alors Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem tous les responsables d’Israël, tous les chefs des tribus et les chefs de familles des Israélites pour faire transporter le coffre de l’alliance de l’Éternel depuis la cité de David, qui est Sion. Tous les hommes d’Israël s’assemblèrent auprès du roi Salomon, le septième mois, pendant la fête des Cabanes (1Rois 8.1-2).
Nous sommes dans la 12e année du règne de Salomon. Le roi attend 11 mois pour inaugurer le Temple pour deux raisons. D’une part, il veut s’assurer que tout est fin prêt y compris la régulation des sacrifices, et d’autre part, il veut profiter du grand rassemblement annuel à Jérusalem à l’occasion de la fête des Cabanes, qui est une commémoration de la marche du peuple dans le désert ; elle a lieu au 7e mois, en septembre-octobre de notre calendrier.
Versets 5-9
Je continue plus loin en compressant.
Le roi Salomon et toute la communauté d’Israël rassemblée auprès de lui, devant le coffre, offrirent en sacrifice un très grand nombre de petit et de gros bétail qu’on ne pouvait évaluer. Les prêtres installèrent le coffre de l’alliance de l’Éternel [..]dans le lieu très-saint. Dans le coffre, il y avait seulement les deux tablettes de pierre que Moïse y avait déposées, lorsque l’Éternel conclut une alliance avec les Israélites à leur sortie d’Égypte (1Rois 8.5-9).
C’est un très grand jour pour Israël. Les prêtres portent l’arche de l’alliance enveloppée de couvertures, ainsi que tous les autres mobiliers à travers la foule joyeuse. Les deux tablettes sur lesquelles sont gravés les X commandements rappellent qu’Israël est une théocratie avec les privilèges et les responsabilités définis par l’alliance.
Verset 10
Je continue.
Au moment où les prêtres sortirent du lieu saint, la nuée lumineuse remplit le Temple de l’Éternel (1Rois 8.10).
Cette nuée est une représentation visible de la gloire et de la présence de Dieu. L’Éternel prend possession de sa maison qui est consacrée de la même manière que le fut le tabernacle.
Versets 14-20
Je continue plus loin en compressant.
Puis le roi se retourna et bénit toute l’assemblée d’Israël qui se tenait debout. Il dit : — Loué soit l’Éternel, le Dieu d’Israël qui a, de sa propre bouche, parlé à mon père David et qui a agi pour accomplir la promesse qu’il lui avait faite [..]. Mon père David avait à cœur de bâtir un temple en l’honneur de l’Éternel, le Dieu d’Israël. J’ai succédé à mon père David [..] et j’ai construit ce Temple en l’honneur de l’Éternel, le Dieu d’Israël (1Rois 8.14-20).
Cette prière de Salomon est l’une des plus belles pages de l’A. T. Elle a le caractère d’une confession de foi solennelle et proclame les grandes vérités qui fondent la foi israélite. Les annales religieuses des peuples de l’antiquité n’offrent absolument rien de comparable à cette prière imbue de la pureté et de la spiritualité de la religion juive.
Le Temple est avant tout un lieu où Dieu y met son nom, son trône et sa présence invisible. On pourrait presque dire que c’était son adresse sur terre. Dans sa 12e année de règne, Salomon est encore humble et reconnaissant à l’Éternel.
Versets 23-36
Je continue avec des extraits de sa prière :
Éternel, Dieu d’Israël ! Il n’y a pas de Dieu semblable à toi, ni là-haut dans le ciel, ni ici-bas sur la terre ! Tu es fidèle à ton alliance et tu conserves ta bonté à tes serviteurs qui se conduisent selon ta volonté de tout leur cœur. Mais est-ce qu’en vérité Dieu habiterait sur la terre, alors que le ciel dans toute son immensité ne saurait le contenir ? Combien moins ce Temple que je viens de te construire ! Daigne écouter ma supplication et celle de ton peuple Israël lorsqu’il viendra prier ici. Depuis le lieu où tu demeures, depuis le ciel, entends notre prière et veuille pardonner ! S’il se détourne de ses fautes, après que tu l’aies affligé, écoute-le depuis le ciel, pardonne la faute de tes serviteurs et de ton peuple Israël, indique-leur la bonne ligne de conduite à suivre (1Rois 8.23, 27, 30, 35-36).
Salomon sait très bien que Dieu n’habite pas une bâtisse, car il n’est pas une divinité païenne locale mais le Créateur du ciel et de la terre. Cependant, c’est ici que l’homme peut venir se prosterner devant lui, offrir les sacrifices prescrits par la Loi, le prier, et obtenir le pardon. À plusieurs reprises, Salomon en appelle à la bienveillance divine sur le peuple d’Israël après qu’il aura péché.
Versets 39-43
Je continue avec des extraits.
Toi seul tu connais le cœur de tous les humains. Quand un étranger viendra prier dans ce Temple, veuille l’écouter depuis le ciel, la demeure où tu habites, et lui accorder tout ce qu’il t’aura demandé. De cette manière, tous les peuples du monde te connaîtront, ils te révéreront comme le fait ton peuple Israël (1Rois 8.39, 42-43).
Un prophète reprendra l’idée que le Temple doit devenir une Maison de prière pour tous les peuples et pas seulement pour Israël.
Versets 46-50
Je continue plus loin la prière de Salomon en compressant.
Il se peut qu’ils commettent un péché contre toi ; car quel est l’homme qui ne commet jamais de péché ? [..]. S’ils t’adressent leurs supplications et qu’ils disent : “ Nous avons péché, nous avons mal agi, nous sommes coupables ”, s’ils reviennent à toi de tout leur cœur et de tout leur être, alors, depuis le ciel, la demeure où tu habites, veuille écouter leur prière et leur supplication et défendre leur cause ! Pardonne à ton peuple les péchés qu’il aura commis contre toi et toutes ses fautes contre toi ! (1Rois 8.46-50).
Salomon prévoit déjà la désobéissance obstinée du peuple et son jugement. Mais en fait, ces paroles sont valables pour toute personne humaine, où qu’elle se trouve et quelle que soit sa condition. Car en réalité, nous sommes tous dans le même bateau et il va à la dérive. C’est pour cela d’ailleurs que tout au long de cette prière, Salomon insiste sur la repentance et le besoin de pardon.
Versets 57-61
Je continue plus loin.
Que l’Éternel, notre Dieu, soit avec nous, comme il a été avec nos ancêtres ! Qu’il ne nous abandonne jamais, qu’il ne nous délaisse pas, mais qu’il incline notre cœur vers lui, pour que nous marchions dans les voies qu’il a prescrites pour nous, en obéissant à ses commandements, ses ordonnances et ses lois qu’il a donnés à nos ancêtres. Quant à vous, que votre cœur soit attaché sans réserve à l’Éternel notre Dieu, pour que vous viviez d’une manière conforme à ses lois et que vous obéissiez à ses commandements, comme c’est le cas aujourd’hui (1Rois 8.57-58, 61).
Salomon rappelle au peuple sa responsabilité d’obéir à la Loi de Moïse, mais il a conscience de la nécessité d’une œuvre intérieure de la grâce divine pour que l’être humain soit rendu capable de plaire au Seigneur. Cette idée est reprise par l’apôtre Paul (Philippiens 2.13).
Versets 63-66
Je continue plus loin en compressant jusqu’à la fin du chapitre 8.
Salomon offrit à l’Éternel un sacrifice de communion pour lequel il immola 22 000 bœufs et 120 000 moutons. C’est de cette manière que le roi et tous les Israélites inaugurèrent le Temple de l’Éternel. Salomon et tout Israël célébra la fête. Une grande assemblée de gens venus depuis la région de Lebo-Hamath jusqu’au torrent d’Égypte se tint devant l’Éternel, notre Dieu, pendant quatorze jours en tout. Après cela, le huitième jour de la seconde semaine, Salomon renvoya le peuple. Tous étaient joyeux et avaient le cœur content à cause de tous les bienfaits que l’Éternel avait accordés à son serviteur David et à Israël (1Rois 8.63-66).
Lebo-Hamath est située à 200 km au nord de Jérusalem. Avec le torrent d’Égypte, ce sont les deux extrémités nord et sud du royaume. La première semaine de festivités a été consacrée à l’inauguration du Temple, et la deuxième à la fête des Cabanes. Ces animaux sacrifiés en très grand nombre ont fourni la viande des repas pris par l’immense foule présente à Jérusalem à cette occasion.
Cette dédicace laisse rêveur tellement elle fut grandiose. Ce fut une fête mémorable à laquelle, pourrait-on dire, Dieu a personnellement participé. Ce fut aussi un avant-goût du royaume que Jésus-Christ est venu offrir et qui a été rejeté. Mais il a promis de revenir à la fin des temps et de l’établir pour de bon. Alors, la justice emplira la terre comme l’eau le fond des océans.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.