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21 mai 2026

1 Jean 3.14-17

Chapitre 3

Verset 14

Je me souviens comme si c’était hier de la façon dont ont réagi plusieurs personnes, la première fois qu’elles ont été en présence de croyants authentiques. Elles sont venues pour assister à un événement particulier, un film, une soirée de Noël ou de marionnettes. L’atmosphère est très sympathique et chaque personne est évidemment très bien accueillie, et pourtant on peut lire sur leur visage combien elles sont mal à l’aise, gênées, et visiblement elles se sentent comme un poisson hors de l’eau.

Aujourd’hui, ces mêmes personnes sont épanouies et occupent même une fonction de responsabilité dans une église. Ont-elles simplement été embrigadées, manipulées, ont-elles été contraintes de participer aux activités d’une assemblée chrétienne, ou bien y a-t-il eu une sorte de déclic dans le plus profond de leur être ? Il n’y a rien, absolument rien qui empêche ces personnes de quitter leur église et de ne jamais plus y remettre les pieds. D’ailleurs, il n’est pas rare que quelqu’un participe pendant un temps à la vie d’une assemblée puis s’en aille et retourne dans le monde, son premier milieu ; c’est comme ça. Pour ceux qui décident de rester parmi les croyants et de s’engager, cette décision leur coûte cher en temps et même en argent, et souvent il leur faut en plus soutenir les faibles et parfois ils sont lourds à porter. Alors pourquoi donc restent-ils dans leur assemblée ? Tout simplement parce que pour eux, l’église est une famille où ils aiment chaque croyant et se sentent aimer en retour.

Certains pourraient penser qu’on peut aussi trouver cet amour dans une société de boules, un club sportif, un cercle d’amis, de lecture ou même de bien-pensants. Eh bien, pas vraiment parce qu’il arrive souvent que les membres de ces associations soient plus ou moins jaloux ou envieux les uns des autres, tirent la couverture à eux, et se portent des coups fourrés.

Ce sont peut-être les francs-maçons qui se rapprochent le plus des croyants. À l’origine, cette confrérie n’a rien d’occulte ou de mystérieux comme aujourd’hui. C’est simplement un réseau d’artisans qui s’est constitué parce qu’ils savent qu’ils peuvent se faire mutuellement confiance. Ils se disent frères les uns des autres, mais leur objectif est de faire des affaires et de gagner de l’argent honnêtement sans se faire voler, ce qui est un but honorable mais humaniste. Les francs-maçons sont liés entre eux par l’intérêt personnel et la confiance réciproque, ce qui n’est déjà pas si mal. Cependant, on ne peut pas dire qu’ils s’aiment entre eux.

Au fil des années, j’ai souvent eu l’occasion de rencontrer des gens que je n’avais jamais vues et qui ne me connaissaient pas mais qui, comme moi, ont fait confiance à Jésus-Christ, et c’est ce qui nous rapproche sans que nous fassions le moindre effort. Et puis ces gens s’intéressent véritablement à moi et moi à eux. Nous n’avons pas la moindre méfiance mais une appréciation réciproque spontanée. Notre communion d’esprit est telle que je peux vraiment dire que nous avons de l’amour les uns pour les autres.

Je continue maintenant de lire dans le chapitre trois de la première épître de Jean.

Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort (1Jean 3.14).

Jean poursuit son discours qui oppose l’amour à la haine et il souligne que l’amour et la vie vont de pair.

Ce verset, comme beaucoup d’autres, affirme qu’il est tout à fait possible à quelqu’un de savoir si oui ou non il possède la vie éternelle, ce qui, vous en conviendrez, est essentiel pour avoir la paix de l’âme.

L’expression « passés de la mort à la vie », a été prononcée par Jésus et nous est rapportée par Jean dans son évangile. À cette occasion, le Seigneur a dit aux chefs juifs :

Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie (Jean 5.24).

Jean dit que la preuve que quelqu’un possède la vie éternelle est qu’il a de l’amour pour les autres croyants. Plus loin, il écrit :

Mes chers amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu. – Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour se manifeste pleinement parmi nous (1Jean 4.7, 12).

Jean rappelle également à ses lecteurs que « celui qui n’aime pas les frères » qui n’a pas d’amour envers les croyants est comme mort, ce qui sous-entend qu’il n’est pas passé de la mort à la vie.

Verset 15

Je continue le texte.

Quiconque a de la haine pour son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui (1Jean 3.15 ; SER).

Dans son style habituel franc et massif, cette affirmation sans nuance et menaçante de Jean paraît exagérée, cependant elle correspond bien à l’enseignement de Jésus. Dans le célèbre Sermon sur la montagne, il dit :

Vous avez appris qu’il a été dit à nos ancêtres : “ Tu ne commettras pas de meurtre. Si quelqu’un a commis un meurtre, il en répondra devant le tribunal. ” Eh bien, moi, je vous dis : Celui qui se met en colère contre son frère sera traduit en justice. Celui qui lui dit “ imbécile ” passera devant le tribunal, et celui qui le traite de fou est bon pour le feu de l’enfer (Matthieu 5.21-22).

La haine est l’équivalent moral et spirituel du meurtre tout comme le regard chargé de convoitise porté sur une femme est l’équivalent de l’adultère (Matthieu 5.28).

La question que suscite ce verset est de savoir à qui Jean s’adresse (comparez 1Jean 2.9). « Quiconque a de la haine pour son frère ». Le pronom possessif « son (frère) » semble indiquer qu’il parle d’un croyant.

« Aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui ». Le participe (memousan) traduit par « demeurant » est crucial, car Jean ne dit pas qu’il n’est pas possible à un croyant de haïr son frère ou même de tuer ; c’est malheureusement possible. Le roi David a fait assassiner le mari gênant de sa maîtresse (2Samuel 12.9) et dans sa première épître, l’apôtre Pierre déclare à des croyants :

Qu’aucun de vous n’ait à endurer une punition parce qu’il aurait tué, volé ou commis quelque autre méfait… (1Pierre 4.15).

Jean rappelle que le croyant qui est rempli de haine ou qui a des pensées de meurtre n’est plus en communion avec Dieu, et dans son expérience il vit comme un non-croyant, dans la mort et dans la même sphère que le monde. C’est aussi ce que l’apôtre Paul dit quand il écrit aux Romains :

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez (Romains 8.13 ; NEG).

Ce principe s’applique à tout être humain. Si c’est un croyant, il court le risque de s’autodétruire ou d’être puni par Dieu et même de perdre sa vie physique (Hébreux 12.5-8).

Quand Jean Calvin dit : « Nous souhaitons la perte de celui que nous haïssons », il parle par expérience parce que lui-même n’est pas un tendre et bien un homme de son temps. Une fois maître de Genève, il dirige la ville d’une poigne de fer et il donne à ses ennemis le choix entre quitter la ville et le bûcher.

Le mot de Jean pour « meurtrier » (antrôpoktonos) signifie « tueur d’hommes » et n’apparaît que sous la plume de Jean, ici bien sûr et dans son évangile quand il rapporte que Jésus dit aux chefs religieux :

Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. Depuis le commencement, c’est un meurtrier (Jean 8.44).

Tous les croyants possèdent deux natures, l’ancienne et la nouvelle, et elles sont sans cesse en lutte l’une contre l’autre. Quelques fois, souvent même, je perds pied et Dieu disparaît de mon horizon. Alors j’essaie de me dépatouiller tout seul jusqu’à ce que je prenne conscience que je suis en train de sombrer. Enfin, je me rappelle de mon Dieu, je l’invoque et il me ramène sur la berge ; puis le cycle recommence. Je suis un peu comme l’apôtre Pierre. Quand les apôtres voient Jésus marcher sur les eaux, ils sont terrorisés. Mais Matthieu rapporte que Jésus leur a aussitôt dit :

Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa (Matthieu 14.27-32 ; NEG).

Maintenant, ceux qui ont toujours la haine au ventre contre quelqu’un ou qui nourrissent régulièrement des pensées meurtrières dans leur cœur prouvent par là qu’ils n’ont jamais été des enfants de Dieu mais qu’ils sont du diable. Et à moins qu’ils ne se repentent et acceptent Jésus comme leur Sauveur, le royaume des cieux leur sera fermé à tout jamais. C’est en tout cas ce qu’affirme d’une manière brutale la fin du livre de l’Apocalypse dans un passage à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Je lis un extrait :

Quant aux lâches, aux infidèles, aux dépravés, meurtriers et débauchés, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, c’est-à-dire la seconde mort. – Heureux ceux qui lavent leurs vêtements. Ils auront le droit de manger du fruit de l’arbre de vie et de franchir les portes de la ville. Mais dehors les hommes ignobles, ceux qui pratiquent la magie, les débauchés, les meurtriers, ceux qui adorent des idoles et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge (Apocalypse 21.8 ; 22.14-15).

Verset 16

Je continue le texte de 1Jean.

Voici comment nous savons ce que c’est que d’aimer : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous. Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères (1Jean 3.16).

Jean souligne que « Jésus a donné sa vie », littéralement « déposé sa vie », de son plein gré. Caïn et Jésus sont deux personnages aux antipodes l’un de l’autre. Alors que le premier représente la haine, le second symbolise l’amour ; Caïn a pris la vie d’un autre, Jésus a donné sa vie. Muni d’un tel modèle, tout croyant doit être prêt à faire un sacrifice semblable pour ses frères. Je ne sais pas vous, mais moi je crois que j’hésiterais. Connaissez-vous quelqu’un qui est prêt à donner sa vie à votre place ? Tant que je ne suis pas prêt à sacrifier ma vie pour un frère, mon amour pour lui laisse à désirer.

Pendant les dernières guerres, beaucoup de soldats accomplirent des actions héroïques jusqu’à donner volontairement leur vie pour sauver celles de leurs camarades ou pour enrayer l’avance ennemie. De tels faits d’armes sont plus qu’honorables et généralement motivés par le sens du devoir.

Le 30 mars 1981, quelqu’un tenta d’assassiner le président Reagan. Il est blessé mais survit grâce à l’un de ses gardes qui fait rempart avec son propre corps. C’est très honorable de la part de ce garde du corps mais en fait, il n’a jamais fait que son devoir pour lequel il touche un gros salaire.

De nos jours, des extrémistes de tout bord rêvent de devenir kamikaze. Ils s’enroulent d’explosifs, se transforment en bombes humaines et se font sauter afin de tuer un maximum de gens. Il y a certes parmi eux des pauvres hères, hommes, femmes ou enfants, qui sont manipulés, voire même forcés à se faire exploser ainsi. Cependant, la majorité de ces kamikazes agissent pour leur propre gratification, par arrogance et pour assouvir une haine quelconque, ou pour gagner un paradis illusoire. Ces actes ignobles sont à l’opposé du don de soi par amour pour son prochain.

Dans le Nouveau Testament, il est question d’un personnage appelé « Épaphrodite » qui n’apparaît que dans l’épître de Paul aux Philippiens. Son nom signifie « préféré d’Aphrodite », cette dernière étant la déesse du jeu et de l’amour sensuel. Les joueurs crient souvent « Épaphrodite » en lançant les dés, espérant ainsi obtenir sa faveur. Mais « Épaphrodite », le compagnon d’œuvre et de combat de Paul, n’a rien de commun avec les joueurs de dés car l’apôtre écrit de lui :

C’est en travaillant au service du Christ qu’il a failli mourir. Il a exposé sa vie pour s’acquitter, à votre place, du service que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes (Philippiens 2.30).

Quant à Paul, il était prêt à sacrifier jusqu’à son âme pour les Israélites non-croyants. Il écrit :

Oui, je demanderais à Dieu d’être maudit et séparé du Christ pour le bien de mes frères, nés du même peuple que moi (Romains 9.3).

Verset 17

Je continue le texte de 1Jean.

Si quelqu’un possède les biens du monde, qu’il voie son frère dans le besoin et qu’il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurera-t-il en lui ? (1Jean 3.17 ; auteur).

Le mot pour « entrailles » (splanxna) signifie « un intérêt affectif profond et sincère, une empathie chaleureuse ».

Sous nos tropiques, il est plutôt rare que l’occasion de sacrifier sa vie pour un frère se présente. Par contre, le même amour sacrifice qui se donne à l’autre, peut s’exprimer différemment et très concrètement dans les situations de la vie courante. En effet, l’amour dont il est question dans le Nouveau Testament n’est pas un sentiment mais des actes. L’apôtre Jacques aussi a beaucoup à dire sur ce sujet. Il écrit :

Supposez qu’un frère ou une sœur manquent de vêtements et n’aient pas tous les jours assez à manger. Et voilà que l’un de vous leur dit : “ Au revoir, mes amis, portez-vous bien, restez au chaud et bon appétit ”, sans leur donner de quoi pourvoir aux besoins de leur corps, à quoi cela sert-il ? (Jacques 2.15-16).

Il est tragique pour un croyant de posséder les biens de ce monde et d’en profiter seul sans le partager avec des croyants nécessiteux, ou bien de donner seulement quelques miettes par acquit de conscience ou pour être bien considéré. Que dira-t-il au Seigneur le jour où il comparaîtra devant lui ?

Les Écritures ont beaucoup à dire concernant les biens de ce monde ; même Jésus fait très souvent référence à l’argent, surtout avec des paraboles comme les trois qui se suivent dans l’évangile selon Luc. Dans la première, le fils prodigue gaspille l’argent de son père (Luc 15.11-32). Dans la seconde, un intendant malhonnête gaspille l’argent de son maître. Et dans la troisième, le mauvais riche gaspille son propre argent en le dépensant pour lui-même.

Suite à l’histoire de l’intendant infidèle, Jésus fait le commentaire suivant :

Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles vous feront défaut. Celui qui est fidèle en peu de choses est aussi fidèle dans ce qui est important, et celui qui est injuste en peu de choses est aussi injuste dans ce qui est important. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera ce qui est véritable ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à un autre, qui vous donnera ce qui est à vous ? Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (Luc 16.9-13 ; SER).

« Mammon » est un mot araméen qui signifie « les possessions matérielles, ou l’argent » (Luc 16.13). Jésus donne trois enseignements sur Mammon.

Premièrement, il dit : « Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres… Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Le problème des possessions matérielles est qu’elles prennent facilement les caractéristiques d’une force personnifiée qui contrôle son propre maître. Les richesses sont nécessaires pour vivre et peuvent être utilisées au service de Dieu, mais elles portent en elles le potentiel de corruption, car la possibilité d’être asservi par les bien matériels est omniprésente. Pour cette raison, Jésus les appelle « des richesses injustes ». Mammon essaie toujours d’usurper la place de Dieu dans notre vie, or, « nul ne saurait servir Dieu et l’argent ».

Deuxièmement, Jésus demande : « Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera ce qui est véritable ? » (Luc 16.11), c’est-à-dire les vérités de Dieu concernant cette vie et celle à venir, les valeurs éternelles, l’infinie grandeur de la personne de Jésus et la signification de son sacrifice.

Troisièmement, Jésus demande : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à un autre, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16.12). Les Écritures ne s’opposent pas aux possessions matérielles mais condamnent ceux qui refusent d’accepter que toutes les richesses et tout ce qui existe appartiennent à Dieu parce qu’il est le Créateur.

« La terre et ses richesses appartiennent à l’Éternel. L’univers est à lui avec ceux qui l’habitent » écrit David dans le psaume 24 (v.1). Ce principe de base est absent de la pensée capitaliste moderne. Ma bagnole, mon stylo et mon ordinateur appartiennent à Dieu et je n’en suis que le gérant. Si tout appartient à Dieu, y a-t-il quoi que ce soit qui m’appartienne en propre ? Oui, la petite portion de la vérité de Dieu que je comprends et que j’essaie de mettre en pratique m’appartient, les bonnes œuvres que j’accomplis sous l’impulsion du Saint Esprit m’appartiennent et je les emmènerais avec moi dans l’éternité.

Dieu examine son peuple pour voir qui est fidèle avec les possessions matérielles afin de lui donner une révélation supplémentaire de ce que l’apôtre Paul appelle « les profondeurs de Dieu » (1Corinthiens 2.10). Le potentiel de transformation d’une telle vision du monde et de la vie est absolument prodigieux.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

févr. 14 2025

Émission du jour | Esaïe 1.1-4

Le peuple du Seigneur ne connaît pas son Dieu (suite)

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