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20 mai 2026

1 Jean 3.10-13

Chapitre 3

Verset 10

On entend quelques fois dire que peu importe la religion qu’on pratique, de toute façon il n’y a qu’un seul Dieu, mais cette croyance est une hérésie parmi d’autres. En réalité, il existe deux personnes qui disent être Dieu : l’Éternel, le Créateur et le seul vrai Dieu, et Satan qui a pour titre « prince de ce monde et père du mensonge ».

La croyance en la paternité universelle de Dieu et la fraternité universelle des hommes est une autre hérésie. Selon les Écritures, il existe sur terre deux grandes familles, deux lignées : les enfants de Dieu et les enfants du diable. Ça paraît dur et je sais bien que dans notre culture on ne doit pas dire des choses pareilles, mais justement, parce que c’est la vérité il faut la dire.

J’ai lu quelque part que quelqu’un a dit qu’un enfant de Dieu ne doit pas épouser un enfant du diable parce qu’il aura des ennuis avec son beau-père. Cette remarque qui se veut être un trait d’esprit contient quand même un gros fond de vérité. Je connais plusieurs personnes qui ayant fait confiance à Jésus-Christ se sont quand même mariées avec quelqu’un qui ne partageait pas leurs convictions religieuses. Quelques fois, ce micmac s’est bien terminé car l’incroyant a placé sa foi en Jésus. Cependant, dans la majorité des situations, ça s’est plutôt mal passé et le croyant a dû abandonner la pratique de sa foi pour garder la paix dans le ménage ou alors il a beaucoup souffert afin de pouvoir continuer à vivre sa foi. Et quand il y a des enfants, dans presque tous les cas, ceux-ci choisissent les valeurs du monde plutôt que vivre pour Jésus-Christ.

Dans les Écritures, Dieu se présente comme le créateur de tout ce qui existe et en particulier de tous les êtres humains (Ésaïe 57.16). Par contre, jamais il ne se déclare le Père de tous les hommes. D’ailleurs à ce sujet, Jean rapporte que Jésus a été particulièrement cinglant envers les chefs religieux de son temps à qui il a dit :

Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. Depuis le commencement, c’est un meurtrier : il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est menteur, lui le père du mensonge. Mais moi, je dis la vérité. C’est précisément pour cela que vous ne me croyez pas (Jean 8.44-45).

Je continue maintenant de lire dans le chapitre trois de la première épître de Jean.

C’est ainsi que se manifeste la différence entre les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne fait pas ce qui est juste n’est pas de Dieu, pas plus que celui qui n’aime pas son frère (1Jean 3.10 ; auteur).

Par l’expression « c’est ainsi », Jean récapitule ce qu’il a dit. Il a rappelé que Jésus est venu pour ôter le péché et détruire les œuvres du diable (1Jean 3.5, 9), et il a établi une distinction bien nette entre la lumière et les ténèbres quand il écrit :

Dieu est lumière et il n’y a aucune trace de ténèbres en lui. – Celui qui prétend être dans la lumière tout en détestant son frère, est encore dans les ténèbres (1Jean 1.5 ; 2.9).

Jean a aussi montré comment les enfants de Dieu se différencient des enfants du diable en fonction de leur façon de vivre. Tandis qu’un non-croyant affiche clairement ses couleurs et sa vraie nature par le péché, l’enfant de Dieu doit manifester qui il est vraiment par un comportement qui soit conforme à l’éthique chrétienne, c’est à dire en menant une vie droite et en ayant de l’amour pour les autres et surtout les frères et sœurs dans la foi. Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus explique comment repérer un enseignant de mensonges, je lis le passage :

Gardez-vous des faux prophètes ! Lorsqu’ils vous abordent, ils se donnent l’apparence d’agneaux mais, en réalité, ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Est-ce que l’on cueille des raisins sur des buissons d’épines ou des figues sur des ronces ? Ainsi, un bon arbre porte de bons fruits, un mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits (Matthieu 7.15-18).

Les fruits sont bien sûr la façon de vivre.

Mais que dire alors de ces êtres humains tout à fait extraordinaires qui se donnent sans compter pour les pauvres, les démunis et les parias ? Je ne veux pas citer de noms mais vous savez à qui je pense. Ces gens illustres qui font beaucoup parler d’eux et qui sont cités en exemple se sacrifient littéralement pour les défavorisés. Pourtant, à entendre ou à lire leur témoignage, de toute évidence, la plupart d’entre eux ne possèdent pas une foi personnelle en Jésus-Christ. Certes, plusieurs utilisent son nom mais ils lui adjoignent d’autres figures religieuses. Ils œuvrent au nom d’un idéal humaniste, religieux ou laïque, et ce qu’ils accomplissent est tout à fait remarquable et digne de louanges. Cependant, la question se pose : pourquoi donnent-ils tant d’eux-mêmes ? Espèrent-ils gagner quelques faveurs avec Dieu comme Martin Luther avant qu’il ne se convertisse ? En effet, dès que Luther est admis au couvent des Augustins (Erfurt, 17 juillet 1705), il essaie par toutes sortes de pratiques ascétiques, mortifications, jeûnes et veilles, de gagner son salut tout en étant persuadé qu’il n’y parviendra pas. Il dit lui-même qu’il a accompli toutes les moineries possibles et imaginables, mais ce n’est qu’après avoir placé toute sa confiance dans le sacrifice parfait de Jésus qu’il trouve enfin la paix intérieure.

Je reviens maintenant à l’épître de Jean qui va parler de l’amour fraternel chrétien. Pour l’apôtre, la pratique de la justice consiste à ne pas pécher et à aimer les autres et principalement les frères. À ce sujet, Matthieu rapporte que Jésus a enseigné que le commandement le plus grand et le plus important est :

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée (Matthieu 22.37 ; SER).

Et il a ajouté :

Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements (Matthieu 22.39-40 ; SER).

Et dans ses épîtres aux Galates et aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi (Galates 6.10 ; NEG). En effet, des commandements comme : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas, et tous les autres, se trouvent récapitulés en cette seule parole : Aime ton prochain comme toi- même. Celui qui aime ne cause aucun mal à son prochain. Aimer son prochain, c’est donc accomplir toute la Loi (Romains 13.9-10).

En grec, il existe plusieurs mots qui sont traduits par « amour ». Il y a « Eros » qui dans la mythologie grecque est le nom du dieu de l’amour sexuel, et qui, comme son nom l’indique, a donné érotique en français. C’est le compagnon d’Aphrodite, déesse de la beauté, de la séduction et de l’amour. « Eros » n’apparaît pas dans le Nouveau Testament. Ensuite, nous avons « Philé » et ses dérivés qu’on retrouve en latin avec « filialis, filius ». Ces mots expriment l’amour fraternel ou la relation intime. Le troisième mot est « agapé » ; il est très fréquent dans les Écritures et désigne un amour pur, sincère et désintéressé. C’est avec cet amour que Dieu aime les hommes (Jean 3.16) et c’est le mot que l’apôtre Jean utilise.

Verset 11

Je continue le texte.

(Celui qui n’aime pas son frère n’est pas de Dieu.) En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement : aimons-nous les uns les autres (1Jean 3.11).

Jean s’adresse ici à des croyants. En disant « dès le commencement », il rappelle que l’amour est le premier et le plus grand des commandements et répète ce qu’il a déjà dit et qui est :

Mes chers amis, ce n’est pas un nouveau commandement que je vous écris : il s’agit d’un commandement ancien que vous avez reçu dès le commencement, et ce commandement ancien, c’est le message que vous avez entendu. – Celui qui prétend être dans la lumière tout en détestant son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière (1Jean 2.7, 9-10).

Dans le chapitre suivant, Jean enfonce le clou pour ainsi dire, en ajoutant :

Mes chers amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu. Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour (1Jean 4.7-8).

L’amour est la marque du chrétien et le titre d’un livre apparu en 1970. Je vais lire un passage du début de l’ouvrage qui est un peu long mais qui vaut le détour. L’auteur écrit :

À travers les siècles, les hommes ont utilisé un grand nombre de symboles pour manifester qu’ils étaient chrétiens. Certains ont fixé des insignes à leur revers, d’autres ont porté des chaînettes à leur cou ; d’autres encore ont adopté une coupe de cheveux particulière. Bien sûr, il n’y a pas de mal à cela, si l’on s’y sent poussé. Mais il existe un signe qui dépasse tous les autres, une marque qui ne devrait pas convenir uniquement à une occasion particulière ou à une époque donnée. C’est un signe universel destiné à durer pendant toute l’histoire de l’Église, jusqu’au retour de Jésus. Quelle est cette marque distinctive ? À la fin de son ministère, Jésus entrevoit sa mort sur la croix, le tombeau ouvert et son ascension. Comme il sait déjà qu’il doit quitter ses disciples, il les prépare à ce qui va se passer. C’est alors qu’il leur précise ce que sera le signe distinctif du chrétien : “ Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez ; et, comme j’ai dit aux Juifs : vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant. Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ” (Jean 13.33-35 ; LSG). C’est ce passage qui nous fait connaître la marque donnée par Jésus lui-même pour caractériser le chrétien, marque valable non seulement pour une époque donnée ou pour un seul lieu, mais pour toujours et partout jusqu’au retour du Christ (Francis Schaeffer ; Éditions Telos, 1973, p. 7, 8 ; Fontenay-sous-Bois, France).

Le Nouveau Testament fait écho à ces paroles. Paul dans sa première épître aux Thessaloniciens, et Pierre dans sa première épître, écrivent respectivement :

Concernant l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin d’instructions écrites de ma part, car Dieu vous a lui-même appris à vous aimer mutuellement (1Thessaloniciens 4.9). Par votre obéissance à la vérité, vous avez purifié votre être afin d’aimer sincèrement vos frères. Aimez-vous donc ardemment les uns les autres de tout votre cœur (1Pierre 1.22).

Il n’y a donc rien qui soit nouveau ou sans précédent dans l’enseignement de Jean, selon lequel les chrétiens se reconnaissent à l’amour qu’ils ont les uns pour les autres.

Cette insistance de Jean sur l’amour fraternel est due à l’influence dévastatrice des hérétiques dans les églises du premier siècle. Ils ont en effet réussi à se faire passer pour de véritables croyants et commencent à propager des enseignements erronés dans plusieurs domaines et en particulier sur la nature du Christ. Or ces faux docteurs ne sont pas caractérisés par l’amour, bien au contraire, ils sont égocentriques et arrogants. Devant cette situation, Jean rappelle à ses lecteurs ce qui leur a déjà été annoncé, ce qu’ils ont entendu et cru, « dès le commencement », au tout début de la proclamation de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

Cet enseignement est la vérité au sujet de la personne de Jésus-Christ, la condition de péché des hommes, la nécessité d’obéir à Dieu et de mener une vie juste, et c’est aussi la vérité au sujet du commandement de nous aimer les uns les autres. L’apôtre exhorte ses lecteurs à se remémorer ce qu’ils ont appris et savent depuis le tout début de leur vie chrétienne et de ne laisser personne les tromper.

Dans un sens, l’amour pour les autres est un commandement ancien puisqu’il apparaît déjà sous la plume de Moïse (Lévitique 19.18 ; Romains 13.10). Mais d’un autre côté il est nouveau parce qu’avant Jésus personne n’avait fait la démonstration de l’amour pur et véritable. C’est par cet amour que le Christ a donné sa vie en sacrifice pour les hommes. Jean rapporte qu’il a dit :

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13 ; comparez Luc 19.10 ; Galates 2.20 ; Apocalypse 1.5).

Verset 12

Je continue le texte de 1Jean.

Que personne ne suive donc l’exemple de Caïn, qui appartenait au diable et qui a égorgé son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que sa façon d’agir était mauvaise, alors que celle de son frère était juste (1Jean 3.12).

Avant d’expliquer à ses lecteurs ce qu’est l’amour et comment il se manifeste dans la pratique, Jean dit d’abord ce qu’il n’est pas. Les Écritures mentionnent beaucoup d’individus sinistres, et parmi ceux-ci Caïn tient probablement le haut de l’affiche. Il y a eu des personnages plus sanguinaires que lui mais il est le premier à avoir permis au diable de le dominer et de l’influencer au point de commettre l’irréparable.

Jean fait ici une critique perspicace de la nature humaine. Ce n’est pas parce qu’il a offensé son frère qu’Abel est tué, mais simplement parce que sa propre vie juste donne mauvaise conscience à Caïn à cause de sa mauvaise conduite et sa jalousie rancunière le conduit au meurtre (Genèse 4.2-7). Sa haine à l’égard de Abel que l’Éternel a déclaré juste, sert de contre-exemple au commandement d’aimer son prochain. Tout comme Caïn, les méchants ont de la haine envers ceux qui mènent une vie droite et pieuse (Actes 6.8-11).

Jean nous dit que « Caïn appartenait au diable », c’est-à-dire au royaume des ténèbres. C’est aussi le cas des religieux juifs qui, à l’instar de Caïn, haïssent la vraie justice personnifiée en Jésus et se sont démenés comme des diables pour le faire mourir. D’ailleurs Jésus leur a dit : « votre père c’est le diable » (Jean 8.44).

Le mot grec rendu par « diable » (ponêrou) signifie « un mal déterminé agressif et zélé » un peu comme des cellules cancéreuses métastatiques qui prolifèrent dans un corps afin de le détruire.

« Caïn a égorgé son frère ». Le mot pour « égorgé » (infinitif, sphazô) veut dire « infliger une mort violente, massacrer ». On l’emploie pour décrire le sacrifice des animaux offerts à l’Éternel (Lévitique 1.5 ; Septante).

Quand Caïn décide de tuer son frère, sont état d’esprit est le suivant : « Ah bon, Dieu n’accepte pas les fruits de la terre, c’est un sacrifice qu’il veut, eh bien je vais lui en donner un ; ce sera Abel mon frère ».

Verset 13

Je continue le texte de 1Jean.

Mes frères, ne vous étonnez donc pas si le monde a de la haine pour vous (1Jean 3.13).

D’habitude, Jean s’adresse à ses lecteurs par le terme affectueux « mes enfants », mais ici, il les appelle « frères » tout court, et c’est la seule fois dans cette épître. Tout comme Caïn a de la haine pour Abel, le monde en tant que système dominé par Satan a de la haine pour les croyants.

En disant à ses lecteurs de ne pas être « surpris » (taumazete ; impératif actif) de la haine du monde envers eux, Jean ne fait jamais que rapporter les paroles de Jésus qu’il écrit dans son évangile et qui sont :

Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. […] S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi (Jean 15.18-20).

Dans le livre des Actes, Luc écrit :

[Paul et Barnabas] fortifiaient les disciples et les encourageaient à demeurer fermes dans la foi. –Car, leur disaient-ils, c’est au travers de beaucoup de souffrances qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu (Actes 14.22).

Paul dans sa deuxième lettre à Timothée, et Pierre dans sa première épître, écrivent respectivement :

En fait, tous ceux qui sont décidés à vivre dans l’attachement à Dieu par leur union avec Jésus-Christ connaîtront la persécution (2Timothée 3.12). Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal (1Pierre 4.12).

Dans son évangile, Luc rapporte que la population de Nazareth rejette Jésus pourtant l’un des leurs, et essaie même de l’assassiner après avoir entendu un seul message de sa part (Luc 4.28, 29). Les chefs religieux complotent la mort de Jésus et parviennent à leurs fins (Matthieu 12.14 ; Marc 3.6 ; 14.1, 2, 11 ; Jean 10.39 ; 11.45-57 ; Actes 7.52). Les apôtres ont tous été persécutés (Luc 21.12, 13 ; Jean 16.2, 3 ; Actes 4.1-31 ; 5.17-41) et meurent martyrs sauf Jean qui est exilé sur une île (Apocalypse 1.9).

Comme ce monde a Satan pour prince, depuis toujours il a en haine les véritables croyants (Hébreux 11.36-40). Cependant, il ne faut pas non plus tendre le bâton pour se faire battre et donc confondre la persécution qui est due à son témoignage pour Jésus, avec la persécution qui est de ma faute à cause de mon comportement odieux, hypocrite ou arrogant.

D’une manière générale et malgré les belles paroles de tolérance du genre « liberté, égalité, fraternité », les non-croyants supportent très mal les croyants authentiques pour plusieurs raisons. Ils sont irrités du fait que nous croyons que tous les hommes sont des êtres tellement dépravés qu’il a fallu que le Christ meure sur la croix pour leur donner la possibilité d’être rachetés et pardonnés. Ils n’admettent pas que si Dieu il y a, il n’existe qu’un seul chemin pour parvenir jusqu’à lui et c’est par Jésus (Jean 14.6). Ils sont consternés par le fait que nous rejetons la théorie de l’évolution.

Notre foi simple et sans compromis, nos convictions dans le domaine moral et notre style de vie les mettent mal à l’aise. Un croyant qui mène une vie droite et pieuse est comme un gros doigt accusateur qui donne mauvaise conscience aux mécréants, alors, ils veulent se débarrasser de nous. Aujourd’hui encore dans le monde, des croyants sont persécutés par les enfants du diable.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

janv. 24 2025

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