1 Jean 3.18
Chapitre 3
Verset 18
L’amour est un sujet qui a fait couler des tonnes d’encre. Dans le Nouveau Testament, c’est l’apôtre Jean qui en parle le plus. Dans le troisième chapitre de sa première épître, il écrit :
Petits enfants, n’aimons pas en parole ni avec la langue, mais en action et en vérité (1Jean 3.18 ; NEG).
L’amour entre frères et sœurs dans l’Église est la continuation de l’amour qui doit régner dans un foyer chrétien. En famille on peut parler d’amour, mais que ce soient des belles paroles ou de ce qui se passe entre mari et femme dans la chambre à coucher, ce n’est pas aimer au sens du Nouveau Testament. L’amour, c’est Monsieur qui se lève à cinq heures du matin pour aller travailler et pourvoir aux besoins des siens. L’amour, c’est madame qui s’assure que rien ne manque à sa famille, et même si elle aussi travaille à l’extérieur, elle s’occupe quand même de son mari et de ses enfants ; elle se donne sans compter du petit matin au grand soir à l’image de la femme vertueuse décrite dans le dernier chapitre du livre des Proverbes. Ce passage extraordinaire décrit les activités multiples et bénies de la femme attachée à ses devoirs d’épouse, de mère de famille et de maîtresse de maison. Je vais en lire une partie.
Heureux celui qui trouve une femme vertueuse (comparez Ruth 3.11), elle a bien plus de prix que des perles précieuses. Son mari a confiance en elle, il ne manquera pas de biens dans sa maison. Tous les jours de sa vie, elle lui fait du bien, et non du mal (Proverbes 31.10-12 ; auteur).
Parce que cette femme sait bien gérer les dépenses du ménage, elle est une bénédiction et une faveur de l’Éternel pour son mari ; elle est vraiment sa moitié, son complément et son aide. Je continue le passage.
Elle cherche avec soin du lin et de la laine et elle les travaille de ses mains joyeuses. Comme un vaisseau marchand, elle amène des vivres de loin en sa demeure (Proverbes 31.13-14 ; auteur).
Cette femme ne se laisse pas arrêter par l’absence de denrées essentielles près de chez elle ; elle prend l’initiative de les faire venir. Je continue.
Quand il fait nuit encore, elle est déjà debout, préparant pour sa maisonnée ce qu’il faut pour manger et elle distribue leurs tâches à toutes ses servantes (Proverbes 31.15).
Quand j’étais enfant, je ne me suis jamais levé alors que ma mère était encore au lit. Elle était debout de très bonne heure pour organiser sa journée, et le petit déjeuner était toujours prêt, et une fois que nous étions partis à l’école, elle partait faire ses courses. Je continue dans le livre des Proverbes.
Elle ouvre largement la main à l’indigent et tend les bras au pauvre (Proverbes 31.20).
Cette femme fait coudre des habits pour les pauvres. Cette preuve d’amour pour les démunis explique la bénédiction qui repose sur sa maisonnée. Je continue.
Son mari est connu aux portes de la ville. Car il y siège avec les responsables du pays (Proverbes 31.23).
Bien que entreprenante et compétente, cette femme noble respecte son mari et élève son statut aux yeux des responsables de la cité. Je continue.
La force et la splendeur lui servent de parure. C’est avec le sourire qu’elle envisage l’avenir. Ses paroles sont sages, elle dispense avec bonté l’enseignement (Proverbes 31.25-26).
Aimable et généreuse, cette femme sème le bonheur partout. Je continue.
Elle veille à la bonne marche de sa maison et ne se nourrit pas du pain de la paresse. Ses enfants, dès leur lever, la disent bienheureuse, et son mari aussi fait son éloge : “ Il y a bien des filles qui montrent leur valeur, mais toi, tu les surpasses toutes ” (Proverbes 31.27-29).
L’une des manières pour la femme vertueuse de manifester son amour est la compassion envers les démunis. C’est le sujet de la parabole du mauvais riche et de Lazare, une histoire qui nous met mal à l’aise parce qu’elle semble dire que si sur terre la vie n’est pas juste, dans l’au-delà tout sera rééquilibré ; en d’autres mots, si tout va bien pour vous ici-bas, vous avez une réservation en enfer, mais si vous êtes un SDF, une place vous attend au ciel.
Cette parabole est la troisième d’une trilogie et semble être dirigée contre les sadducéens parce qu’ils sont très riches et ne croient pas en la résurrection des morts. C’est comme si Jésus leur disait : « Je vais vous raconter l’histoire de deux hommes ; l’un sert Dieu et l’autre Mammon, le dieu de l’argent ».
Cette parabole comprend l’histoire en quatre scènes et le dialogue en six scènes. Le mauvais riche est le sujet des scènes un et quatre, et Lazare apparaît dans les scènes centrales deux et trois. On peut aussi scinder cette histoire en quatre scènes qui sont : réjouissances et souffrances sur terre puis réjouissances et souffrances dans l’au-delà.
Je commence de lire dans le chapitre 16 de l’évangile selon Luc. C’est une digression de l’épître de Jean mais cette parabole vaut le détour.
Scène 1.
Il y avait un homme riche, toujours vêtu de pourpre et de fin lin des habits coûteux et raffinés. Sa vie n’était chaque jour que festins et plaisirs (Luc 16.19 ; auteur).
La première scène décrit succinctement et avec brio un homme riche qui se donne à fond dans les plaisirs de ce monde ; il ne se soucie que de lui-même. Le temps du verbe « se revêtait » montre que son habitude quotidienne est de s’habiller de pourpre et de fin lin. Le pourpre est très onéreux et seuls les vrais riches peuvent s’offrir un tel luxe. Cet homme veut évidemment que tout le monde sache qu’il est immensément riche.
Le mot pour « fin lin » décrit du coton égyptien de grande qualité utilisé pour les meilleurs sous-vêtements. Non seulement cet homme s’habille d’une robe extérieure très onéreuse, mais au cas où quelqu’un serait intéressé, il porte également ce qui se fait de mieux en sous-vêtements.
Avec sa garde-robe de luxe, cet homme fait la fête tous les jours, ce qui veut dire qu’il ne respecte pas le sabbat. Ses serviteurs n’ont jamais un jour de repos et donc chaque semaine il enfreint les X commandements. Son style de vie excentrique et somptueux est plus important que la loi de Dieu. Cette injustice qu’il inflige à ses serviteurs ne lui importe pas du tout. Je continue le texte de la parabole.
Scène 2.
Un pauvre, nommé Lazare, était placé allongé (forme passive) devant le portail de sa villa, le corps couvert de plaies purulentes. Il aurait bien voulu calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Les chiens mêmes venaient lécher ses plaies (Luc 16.20-21 ; auteur).
Chaque jour, on apporte devant le portail de la villa du mauvais riche une loque humaine, un mendiant qui a faim et qui est malade. Il s’appelle Lazare mais pourquoi ce nom ? De toutes les paraboles de Jésus, il est le seul personnage qui ait un nom alors que tous les autres sont anonymes. Lazare est l’exception ce qui veut dire que son nom est important. Lazare signifie : « celui que Dieu aide ». Lazare est couché jour après jour devant l’entrée de la somptueuse villa et des serviteurs lui donnent régulièrement des restes à manger mais en cachette et donc pas suffisamment. Il est tellement malade qu’il ne lui est pas possible de se tenir debout et ne peut donc que mendier.
À première vue, il est plutôt un homme que Dieu n’aide pas. Pourtant, tous les matins, des membres anonymes compatissants de la communauté, de sa famille ou des amis, le portent là devant cette villa et le ramènent le soir on ne sait pas trop où. Les gens qui s’occupent de Lazare font tout leur possible, mais la seule personne vraiment capable de lui venir en aide est le mauvais riche ou l’un de ses invités. Alors en le plaçant à la vue de tous, les amis anonymes espèrent que quelqu’un aura pitié et un peu de compassion envers Lazare et lui donnera au moins un petit quelque chose à manger.
Tout ce que Lazare désire sont des restes, mais il n’en obtient pas suffisamment ; c’est le sens de la phrase (comparez Luc 15.16). Il semble que le mauvais riche préfère jeter aux chiens charognards les restes de ses repas plutôt que de les donner à Lazare qui a faim et qui est malade mais qui souffre surtout de se sentir abandonné et méprisé. Il voit des gens bien repus aller et venir et qui font comme s’il n’existait pas.
Les chiens charognards qui traînent dans les rues et qu’on chasse à coups de bâtons sont bien disposés envers Lazare et chaque fois qu’ils passent par là, ils viennent lécher ses plaies. Cette scène sert à décrire la camaraderie entre le mendiant et les chiens, car ils ont en commun la maltraitance. Les chiens ont de la compassion pour cet homme malade et ils sont pour lui des compagnons et ses infirmiers.
Le mauvais riche est vêtu de pourpre et de fin lin ; Lazare est couvert de plaies purulentes ; le riche se donne un banquet tous les jours ; Lazare a toujours faim. Le riche est entouré de serviteurs et Lazare de chiens. Je continue la parabole.
Scène 3.
Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham (Luc 16.22 a).
Lazare est enterré sans tambour ni trompette par ses amis ou sa famille dans une fosse commune réservée aux pauvres ; il n’a pas droit à des funérailles ni à un discours pompeux. Par contre, les anges se déplacent, l’emportent dans le sein d’Abraham et organisent une fête en son honneur. Je continue.
Scène 4.
Le riche mourut à son tour, et on l’enterra. Du séjour des morts, où il souffrait cruellement, il leva les yeux et aperçut, très loin, Abraham, et Lazare à côté de lui (Luc 16.22 b-23).
Avant la résurrection du Christ, le séjour des morts a deux sections : le sein d’Abraham et l’enfer ou couloir de la mort. Peu de temps après la mort de Lazare, le mauvais riche meurt lui aussi et on peut être sûr qu’il a droit à des funérailles de première pompe dignes de son rang. Oui, mais il atterrit en enfer. Le contraste entre le sort de ces deux hommes continue dans l’au-delà. Il est intéressant de remarquer que le mauvais riche reconnaît Lazare et connaît son nom, ce qui veut dire qu’il savait qu’il était couché devant son portail affamé et couvert de plaies. Va-t-il lui demander pardon pour son indifférence et sa cruauté ? Pas du tout !
Alors il s’écria : “ Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie donc Lazare, qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre horriblement dans ces flammes ” (Luc 16.24).
C’est incroyable mais le mauvais riche ne s’adresse pas à Lazare parce qu’il ne parle pas aux parias. Il apostrophe donc Abraham son patriarche et fait jouer sa carte raciale car il est Israélite circoncis, un vrai, un pur. Il ne peut que obtenir satisfaction parce que au Moyen-Orient la famille est le dernier des refuges et un refuge sûr. Quand un membre est dans le besoin, il va voir le chef de clan qui pour sauver l’honneur est obligé d’intervenir.
Après avoir rappelé le lien familial, le mauvais riche lance le cri habituel du mendiant : « Aie pitié de moi ! » (Luc 18.38).
Quand Lazare souffrait, le mauvais riche était indifférent et maintenant que lui souffre, il faut faire quelque chose tout de suite. Au lieu de demander pardon à Lazare, il veut que celui-ci vienne lui rendre un service. C’est tout juste s’il ne dit pas : Maintenant que Lazare va mieux et peut marcher, j’ai besoin de lui (comparez Jacques 2.16). Le mauvais riche ne tient aucun compte que Lazare est l’hôte d’Abraham, et il est toujours aussi arrogant qu’il était de son vivant. Il n’arrive pas à se représenter un monde sans classes sociales et où il n’est pas au sommet de l’échelle. Comment va réagir Lazare ? La parabole lui donne la parole et il serait en droit de se fâcher tout rouge mais il ne réagit pas. Il ne se plaignait pas quand il était allongé devant la grille de la villa et n’a donc aucun désir de vengeance. Il est toujours aussi doux et débonnaire (comparez Luc 6.35-36). Je continue la parabole.
Mais Abraham lui répondit : “ Mon fils, souviens-toi de combien de bonnes choses tu as reçu pendant ta vie, tandis que Lazare n’a connu que des malheurs. À présent, ici, c’est lui qui est consolé, et toi, tu es dans les tourments ” (Luc 16.25).
Abraham reconnaît que le mauvais riche est un Israélite mais il lui répond avec le cri habituel du prophète : « Souviens-toi que tu as reçu beaucoup (Michée 6.5), et Lazare que des malheurs, et maintenant il est consolé et toi tu souffres ». Ces quatre rappels d’Abraham correspondent aux quatre premières scènes de la parabole. Tout ce que le mauvais riche possédait venait de Dieu. Le verbe « reçu » est à la forme passive, ce qui veut dire que le riche ne méritait aucune de ses possessions.
Lazare n’est pas décrit comme guéri ou bien nourri, mais « consolé », c’est-à-dire qu’on s’occupe de lui. Il n’a plus à endurer les sons joyeux des banquets qui produisent des ordures qu’il voudrait tellement manger mais qui sont jetées aux chiens. L’indifférence et le mépris du mauvais riche et de ses invités à son égard étaient pour lui le plus dur à vivre ; sa principale souffrance était d’ordre psychique. Abraham continue.
“ De plus, il y a maintenant un immense abîme entre nous et vous et, même si on le voulait, on ne pourrait ni le franchir pour aller d’ici vers vous, ni le traverser pour venir de chez vous ici ” (Luc 16.26).
L’existence de l’abîme est facile à comprendre, mais pourquoi mentionner l’impossibilité pour quelqu’un d’aller du paradis à l’enfer ? Eh bien c’est que Abraham a un volontaire et il ne peut s’agir que de Lazare. Tout porte à croire que ce dernier a demandé s’il pouvait apporter un peu d’eau à son ancien voisin. Non seulement Lazare ne lui en veut pas mais il a pitié de lui. Le mauvais riche change alors de sujet :
“ Dans ce cas, dit alors le riche, je t’en conjure, père, envoie au moins Lazare dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères ; qu’il les avertisse pour qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments ” (Luc 16.27-28).
Une nouvelle fois, le mauvais riche prend l’attitude du mendiant. Il est noble de sa part de penser à ses frères, mais d’un autre côté il se soucie de ceux qui appartiennent à la même classe sociale supérieure que lui tandis que les démunis ne comptent toujours pas. Si Lazare ne peut pas être son garçon de café, il pourrait au moins faire le coursier envers ses supérieurs comme les cinq frères.
Reconnaître ses torts envers Lazare et lui demander pardon ne viennent toujours pas à l’esprit du mauvais riche. Sa vision du monde est intacte, structurée en classes : des serviteurs qui servent leur maître.
Je continue la parabole de Luc.
“ Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, lui répondit Abraham ; qu’ils les écoutent ! ” (Luc 16.29).
Au premier siècle, seulement entre 3 et 10 % de la population de Palestine sait lire. Les Juifs pieux peuvent écouter la lecture de la Loi et des prophètes à la synagogue. Or, l’un des enseignements de l’Ancien Testament qui revient fréquemment est la compassion envers les pauvres.
Le mot pour « écouter » signifie aussi obéir ; oui mais le jour du sabbat, le mauvais riche était trop occupé à faire la fête et ses frères probablement aussi. C’est leur problème ; ils n’ont qu’à écouter la loi et lui obéir. Mais le mauvais riche n’a pas l’habitude qu’on lui dise non, alors il insiste.
“ Non, père Abraham, reprit l’autre. Mais si quelqu’un revient du séjour des morts et va les trouver, ils changeront ” (Luc 16.30).
Le mauvais riche contredit Abraham et tente de le corriger comme si c’était son serviteur. Cette demande est assez incroyable puisque le mauvais riche peut voir Lazare bien vivant sans pour autant changer d’opinion à son sujet. Au contraire, il a demandé à être servi par lui, d’abord comme garçon de café et ensuite comme coursier. Tout ce que le mauvais riche désire, Lazare est supposé lui apporter sur un plateau d’argent et sur-le-champ. Malgré sa situation et tout ce qu’il peut voir, aucune des attitudes arrogantes du mauvais riche n’a changé. Il n’y a donc aucune raison de penser que ses frères modifieront leurs croyances et leur façon de vivre à la vue d’un ressuscité.
Mais Abraham répliqua : “ S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! ” (Luc 16.31)
Après la résurrection d’un autre Lazare, les chefs religieux et le grand-prêtre en exercice n’ont pas changé d’un poil. Au contraire, cette nouvelle les a confortés dans leur désir de mettre à mort Jésus (Jean 11.45-50). C’est bien de rechercher des preuves historiques qui soutiennent la foi, mais la connaissance de Dieu et de Jésus comme Sauveur échappe à toute investigation intellectuelle.
Cette parabole rappelle que l’abîme qui sépare les ultras riches des plus bas que terre est d’une injustice obscène. Le lecteur est encouragé à œuvrer pour une société plus juste où les démunis sont pris en compte au lieu d’être simplement des statistiques.
Le mauvais riche est décrit comme une brute épaisse infectée par l’orgueil de sa race, et qui a utilisé ses richesses pour sa propre satisfaction. Il n’avait que faire des autres, de ses serviteurs, des pauvres, de sa communauté et de Dieu. Même après la mort il considère encore Lazare comme inférieur. Son arrogance n’a d’égal que sa méchanceté.
Lazare était misérable et souffrant sans que la raison nous en soit donnée sinon que la vie n’est pas juste. Il ne se plaint pas de son sort ni de ses mauvais traitements car il accepte sa condition. Il n’est pas aigri mais patient et place son espérance en Dieu. Son silence avant et après sa mort est éloquent et impressionnant. Au ciel, il ne pavoise pas et ne proteste pas contre les demandes du mauvais riche.
Dieu a toujours été avec lui. Certaines personnes le déplaçaient chaque jour et les chiens errants étaient ses amis. Puis les anges et Abraham ont pris la relève.
Le point focal de cette parabole n’est pas le renversement des rôles entre Lazare et le mauvais riche, mais il consiste à donner un sens chrétien à ma réaction face à ce qui m’arrive en bien ou en mal.
Une autre leçon qu’on peut tirer de cette histoire est qu’il faut invoquer le Seigneur ici-bas, et sa révélation écrite est suffisante pour le connaître. Une fois franchies les portes de la mort, il est trop tard car les dés sont jetés à tout jamais.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.