#08 Devoirs de la femme et du mari (Éphésiens 5.6-30)
Nous vivons dans une foire de mensonges ; sachons les débusquer.
Que personne ne vous trompe par de faux arguments, car ce sont de tels discours qui attirent la colère de Dieu sur les rebelles. Ne vous associez pas à eux (Éphésiens 5.6-7).
Les mauvaises fréquentations corrompent les bonnes mœurs. Il faut se détourner de ceux qui utilisent des raisonnements artificieux pour contredire la Parole de Dieu.
Autrefois vous viviez dans les ténèbres, mais à présent en communion avec le Seigneur, vous êtes dans la lumière. Comportez-vous donc comme des enfants de la lumière en produisant ses fruits : la bonté, la justice et la vérité, et discernez ce qui est agréable au Seigneur (Éphésiens 5.8-10).
Éclairés par l’Évangile, les croyants doivent refléter les fruits de cette lumière, fruits qui sont à l’opposé du mal, de l’injustice et du mensonge, qui eux font partie du paganisme.
Ne participez pas aux pratiques qui se font dans les ténèbres mais condamnez-les. Car tout ce qui se fait en cachette est si honteux qu’on n’ose même pas en parler. Mais la lumière révèle tout ce qui est condamnable (Éphésiens 5.11-13).
Les œuvres des ténèbres doivent être pointées du doigt et mis au grand jour par les croyants car ils sont la lumière du monde (Matthieu 5.14).
C’est pourquoi il est dit : « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts et Christ t’éclairera ». Veillez donc avec soin à votre manière de vivre. Ne vous comportez pas en insensés mais comme des sages (Éphésiens 5.14-15).
Paul résume plusieurs paroles du prophète Ésaïe (52.1; 60.1; 26.19) pour exhorter ses lecteurs qui n’auraient pas entièrement coupés avec le paganisme. Puis il se répète en termes clairs.
Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous car nous vivons des jours mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas écervelés mais comprenez ce que le Seigneur attend de vous (Éphésiens 5.17-18 ; cp Colossiens 4.5 ; Ecclésiaste 9.10).
Les jours sont mauvais à cause du péché omniprésent et qui ne fait que s’aggraver. La volonté de Dieu est que tout croyant profite de son temps sur terre pour faire avancer son royaume.
Ne vous enivrez pas de vin car c’est une perversion, mais laissez-vous constamment diriger par l’Esprit, vous encourageant mutuellement par des psaumes et des cantiques spirituels, chantant et célébrant le Seigneur de tout votre cœur, remerciant continuellement Dieu le Père au nom de notre Seigneur Jésus, et vous soumettant les uns aux autres dans la crainte respectueuse du Christ (Éphésiens 5.18-19).
L’ivrogne perd le contrôle de lui-même et se laisse aller à toutes sortes de débordements tandis que les croyants qui font confiance à Dieu donnent le contrôle de leur vie au Saint Esprit. Ils expriment alors ensemble leur joie par des chants de louange à la gloire de Dieu.
Remerciez continuellement Dieu pour tout et en tout au nom de notre Seigneur Jésus-Christ et soumettez-vous les uns aux autres par crainte respectueuse de Dieu (Éphésiens 5.20-21).
La plénitude de l’Esprit est la dynamique chrétienne qui permet aux croyants de s’édifier les uns les autres, célébrer le Seigneur, exprimer leur reconnaissance à Dieu, même pour des sujets de tristesse, et à se soumettre les uns aux autres, une attitude que Paul répète car il va maintenant l’appliquer à la vie de tous les jours.
Femmes, soyez soumises chacune à son mari comme vous l’êtes au Seigneur. Car le mari est le chef de sa femme comme le Christ est le chef de l’Église dont il est le Sauveur. Tout comme l’Église se soumet au Christ, la femme doit se soumettre à son mari en toute circonstance (Éphésiens 5.22-24 ; Colossiens 3.18).
Ces paroles font l’effet d’une bombe. Cependant, pour qu’un système humain fonctionne correctement, il faut un chef, sinon c’est l’anarchie qui mène à la désintégration du groupe. La soumission ne signifie pas infériorité mais ordre hiérarchique. Dans un couple, elle doit opérer dans un climat d’amour et suivre l’exemple de Jésus qui a donné sa vie pour nous par amour. Et comme Paul l’a dit et répété, nous devons nous soumettre les uns aux autres et nous devons tous une soumission commune à notre commun Maître.
Que chaque mari aime sa femme comme le Christ a aimé l’Église. Il a donné sa vie pour elle afin que purifiée par la parole et le témoignage du baptême, elle lui appartienne en propre. Il a voulu se présenter cette Église à lui-même, rayonnante de beauté, sans tache, ni ride, ni aucun défaut, mais digne de Dieu et irréprochable. Voilà comment chaque mari doit aimer sa femme, comme si elle était son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même car personne n’a jamais haï sa propre chair ; au contraire, il la nourrit et l’entoure de soins comme le Christ le fait pour l’église, dont nous sommes les membres (Éphésiens 5.25-27).
La relation de Jésus à son Église est le modèle du couple chrétien. Bien que les époux soient distincts l’un de l’autre, ils constituent un seul être comme Christ est un avec son Église. L’amour du mari pour sa femme doit être sans condition car il doit pourvoir à tous ses besoins. Si une femme est distante ou insoumise c’est un constat d’échec du mari.