Les études

04 juillet 2022

#07 Jésus, grand prêtre compatissant (Hébreux 4.13-5.10)

La Parole puissante de Dieu opère en chacun, soit la repentance et la vie, soit la résistance et la condamnation. L’incrédulité barre l’entrée au repos de Dieu, mais la soumission à sa Parole crée la vie dans l’âme.

Nulle créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte (Hébreux 4.13).

Au jour du jugement, chacun sera confronté à la sainteté parfaite et à la justice inflexible de Dieu. Or, ma plus petite pensée et tous les détours de mon cœur tordu sont sur grand écran devant l’Éternel.

Puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un grand-prêtre qui a traversé les cieux, demeurons fermement attachés à la foi que nous savons être la vérité (Hébreux 4.14 ; cp Job 9.32-33).

Certains Hébreux croient que Jésus est le Messie, mais comme ils ont du mal à se détacher du judaïsme, l’auteur va décrire le ministère sacerdotal du Seigneur. Tout comme le grand-prêtre entrait chaque année dans le Lieu très saint avec du sang, Jésus est entré dans le Saint des saints céleste avec son propre sang. Il faut donc l’accepter sans réserve comme unique et véritable grand-prêtre et le seul médiateur entre Dieu et l’homme.

En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre qui est insensible à nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous, mais sans commettre de péché (Hébreux 4.15 ; cp Jean 11.32-33 ; Luc 22.44).

Jésus a éprouvé les mêmes émotions et connu les mêmes épreuves que nous, mais il n’a jamais succombé à une tentation. Il aurait pu descendre de la croix et se venger de ses ennemis, mais il a choisi de subir ses tortionnaires sans rien dire parce qu’il le fallait pour qu’il devienne notre grand-prêtre parfait et compatissant.

Approchons-nous donc avec une pleine assurance du trône de grâce, et Dieu nous accordera sa miséricorde et sa grâce pour que nous soyons secourus au bon moment (Hébreux 4.16).

Depuis que Jésus s’est offert en sacrifice, le trône du jugement de Dieu est devenu un trône de miséricorde. Au nom de Jésus, je peux m’approcher humblement de Dieu à tout moment pour trouver pardon et secours.

Tout grand-prêtre est choisi parmi les hommes. Il les représente auprès de Dieu et fait des offrandes et des sacrifices pour les péchés. Il peut être indulgent avec les ignorants et ceux qui s’égarent, parce que lui aussi est exposé à la faiblesse. À cause de cette faiblesse, le grand-prêtre doit offrir des sacrifices, non seulement pour les péchés du peuple, mais aussi pour les siens propres. Et nul ne s’attribue de sa propre initiative, l’honneur d’être grand-prêtre : on y est appelé par Dieu comme ce fut le cas pour Aaron (Hébreux 5.1-4).

L’auteur va montrer que la prêtrise de Jésus est nettement supérieure à celle instituée par la Loi. Avant de remplir ses fonctions, le grand-prêtre descendant d’Aaron devait d’abord se purifier. Alors, conscient de ses propres péchés, il pouvait faire preuve de compassion envers les coupables.

Le Christ ne s’est pas non plus attribué l’honneur d’être grand-prêtre, car c’est Dieu qui lui a déclaré : Tu es mon Fils ; aujourd’hui, je t’ai engendré. Et encore : Tu es prêtre pour toujours selon l’ordre de Melchisédek (Hébreux 5.5-6 ; cp Psaume 2.7-8 ; 110.4).

La première citation est une déclaration d’intronisation de Jésus quand il s’est assis à la droite de Dieu. La seconde établit Jésus dans la fonction de grand-prêtre selon un ordre divin, le même ordre qui avait aussi établi Melchisédek. Cet homme mystérieux apparaît une fois dans la vie d’Abraham puis disparaît. Par contre son sacerdoce, indépendant de celui d’Aaron, est perpétuel et ne peut être transféré à une descendance.

Dans son corps de chair, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le tirer de la mort, et il a été exaucé et délivré de la crainte (Hébreux 5.7 ; cp Matthieu 26.38-46).

C’est en tant que grand-prêtre que Jésus devait expier les péchés du monde en s’offrant lui-même comme victime expiatoire. La raison de ses supplications dans le jardin de Gethsémané était son angoisse d’être séparé de son Père quand il serait sur la croix. Dieu a répondu à ses prières en le délivrant de son trouble et en lui accordant une force nouvelle, qu’il a ensuite déployée avec prestance devant ses ennemis.

Bien que Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par ses souffrances. Ayant été ainsi amené à la perfection, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur d’un salut éternel, Dieu l’ayant déclaré grand-prêtre selon l’ordre de Melchisédek (Hébreux 5.8-10).

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