41 – La nouvelle Jérusalem (Apocalypse 21.6-18)
C’est Dieu qui est l’auteur de tout ce qui existe, qui tourne les pages de l’histoire humaine, et qui décidera sa fin. C’est aussi lui qui donne la vie éternelle à ceux qui, conscients de leur misère, désirent qu’il leur fasse grâce en Jésus-Christ.
Le vainqueur héritera les biens éternels. Je serai son Dieu et il sera mon fils (Apocalypse 21.7 ; cp Apocalypse 2.7, 11, 17, 26 ; 3.5, 12, 21 ; 1Pierre 1.4).
Qui est fidèle à Dieu vit par la foi et se désolidarise des valeurs de ce monde (1Jean 5.4-5).
Mais les lâches, les incrédules, les dépravés, les assassins, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, auront pour sort l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la seconde mort (Apocalypse 21.8 ; cp Apocalypse 22.15).
Parmi les gens religieux, il y a beaucoup de faux croyants qui abandonnent le Seigneur dans l’épreuve, par lâcheté (Matthieu 13.20-21 ; 16.25 ; Hébreux 10.39). Dans les évangiles on lit six fois que celui qui consacre sa vie à Jésus ou qui la perd à cause de lui, recevra la vie éternelle. Les incrédules disent croire en Jésus mais assurent leurs arrières par des actes religieux. Les idolâtres prient des statues et les menteurs sont mentionnés trois fois dans l’Apocalypse. L’apôtre Paul écrit aussi de telles listes (Romains 1.28-32 ; 1Corinthiens 6.9-10 ; Galates 5.19-21 ; 2Timothée 3.2-5).
Alors l’un des sept anges préposés aux sept coupes pleines des sept fléaux me dit : viens, je te montrerai la Mariée, Épouse de l’Agneau (Apocalypse 21.9).
Cet ange va montrer à Jean la nouvelle Jérusalem. Il l’appelle l’Épouse parce que la ville se confond avec les croyants qui s’uniront à l’Agneau dans une étreinte intime spirituelle.
Il m’emmena en esprit sur une grande et haute montagne, d’où il me fit voir la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu (Apocalypse 21.10 ; cp Apocalypse 21.2).
Ézéchiel (40.2) a eu une expérience similaire à celle de Jean et l’épître aux Hébreux (11.10, 16 ; 12.22 ; 13.14) mentionne que la nouvelle Jérusalem a été construite par Dieu.
La ville sainte rayonnait la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à une pierre très précieuse transparente comme le diamant (Apocalypse 21.11 ; cp Apocalypse 21.23).
La gloire de Dieu n’est plus recouverte d’une nuée comme sous l’Ancienne Alliance. Elle resplendit comme un diamant qui brille de tous ses feux. Cette gloire remplacera le soleil, la lune et tous les astres pour éclairer les nouveaux cieux et la nouvelle terre.
La ville sainte était entourée d’une grande et haute muraille. Elle avait douze portes gardées par douze anges, et sur ces portes étaient gravés les noms des douze tribus d’Israël. Les portes étaient orientées, trois à l’est, trois au nord, trois au sud et trois à l’ouest. La muraille de la ville reposait sur douze fondations sur lesquelles étaient écrit les noms des douze apôtres de l’Agneau (Apocalypse 21.12-14).
Jérusalem avec ses remparts, est bâtie et gardée comme les anciennes villes fortifiées, ce qui est purement symbolique mais communique l’idée de sécurité absolue. Les noms des tribus gravés sur chaque porte nous sont donnés par Ézéchiel (48.31-34). Jésus est la pierre d’angle de l’Église, qui repose sur les douze apôtres (Paul remplaçant Judas) et sur leur témoignage. Les noms des tribus et des apôtres rappellent que Dieu a tenu ses promesses et respecté les alliances, l’Ancienne et la Nouvelle, qu’il a conclues avec l’humanité.
L’ange tenait un roseau en or pour mesurer la ville qui était carrée, ainsi que ses portes et sa muraille. Il mesura son périmètre qui faisait 2 200 km. La longueur, largeur et hauteur ont la même dimension. Il mesura aussi la muraille et trouva qu’elle faisait 66 mètres de haut, d’après la mesure habituelle (Apocalypse 21.15-17 ; cp Ézéchiel 40.5)
L’unité de mesure du texte est le stade et la coudée, et toutes les dimensions sont des multiples de douze. La nouvelle Jérusalem n’est pas une pyramide parce que c’était la forme préférée des païens qui construisaient à son sommet un temple pour adorer les astres. Et puis tous les haut-lieux, collines ou ziggourats, étaient utilisés dans les cultes idolâtres (Lévitique 26.30). La ville sera donc un cube gigantesque de 555 km de côté. Étant donné que les corps glorifiés ne sont pas soumis à l’espace, la taille de Jérusalem n’est pas pour les accommoder mais parce que tout ce que Dieu crée est grandiose et parce que, comme sur terre, il habitait le Lieu très saint qui était un cube. Dans l’éternité, il habitera aussi un cube avec les élus.
La muraille était construite en diamant et la ville en or pur transparent comme du cristal pur (Apocalypse 21.18).