Les études

30 mars 2022

#04 Le rôle des hommes et des femmes (1Timothée 2.9-3.13)

Que les femmes s’habillent avec modestie. Qu’elles ne se parent pas de coiffure tape-à-l’œil, d’or, de perles, ou de toilettes somptueuses, mais plutôt d’œuvres bonnes, comme il convient à des femmes qui déclarent être au service de Dieu (1 Timothée 2.9-10).

Jupes courtes, décolletés plongeants, les femmes du monde sont des allumeuses qui s’habillent de façon aguichante. Par contre, les chrétiennes ne devraient pas attirer l’attention, mais être modestes et réservées.

Que la femme reçoive l’instruction en silence et dans une entière soumission. Je ne lui permets pas d’enseigner ni de prendre de l’autorité sur l’homme. Qu’elle garde plutôt le silence (1 Timothée 2.11-12).

Les responsables du culte doivent instruire les femmes, un concept révolutionnaire pour l’époque, parce que les rabbins refusaient carrément de les enseigner, car pour eux, c’était jeter des perles aux cochons. Cela dit, dans le cadre formel du culte, prêcher est interdit aux femmes parce que c’est le rôle des anciens. Par contre, une femme peut instruire d’autres femmes ou des enfants (2Timothée 1.5 ; 3.14,15 ; Tite 2.3-4).

En effet, Adam fut créé le premier, Ève ensuite. Ce n’est pas l’homme, mais la femme qui a été séduite et qui transgressa le commandement de Dieu (1 Timothée 2.13-14).

Paul s’appuie sur l’ordre de la création. La femme a été créée pour seconder l’homme. Or, en prenant une initiative indépendante d’Adam, Ève est devenue vulnérable aux mensonges de Satan. Bien sûr, Adam aussi est coupable, car il a suivi sa femme dans sa faute en désobéissant ouvertement à Dieu.

Mais la femme sera préservée du mal par la maternité si elle demeure dans la foi, l’amour et la sainteté avec modestie (1 Timothée 2.15).

La femme trouvera son plein épanouissement dans les rôles que Dieu lui a assignés : pour seconder son mari et pour avoir des enfants, ou bien, en tant que disciple de Jésus-Christ si elle n’est pas mariée.

Il est certain que si quelqu’un aspire à être un ancien dans l’église, son désir est louable. Il faut toutefois que le dirigeant soit réfléchi, irréprochable, mari fidèle, et maître de lui-même. Il doit mener une vie exemplaire, être hospitalier et capable d’enseigner. Il ne doit pas être buveur ni querelleur, mais aimable et pacifique, et il ne doit pas chercher à s’enrichir. Qu’il dirige bien son foyer et que ses enfants soient obéissants et respectueux, car comment un homme qui ne sait pas diriger sa maisonnée, peut-il prendre soin de l’Église de Dieu ?  (1 Timothée 3.1-5).

L’efficacité du ministère d’une église dépend de la spiritualité de ses dirigeants, car ils sont responsables du troupeau. Modèles de vertu et d’une réputation à toute épreuve, les anciens doivent donner l’exemple par leur vie. Ce sont des maris et pères fidèles ; indulgents et aimant la paix, ils ne gardent jamais rancune, et l’alcool et l’argent n’a pas de prise sur eux, comme c’était le cas sur les faux frères.

Qu’il ne soit pas récemment converti, de peur que, gonflé par l’orgueil, il ne soit calomnié par le diable (1 Timothée 3.6).

Un jeune croyant en position d’autorité risque d’être coupable d’orgueil, et donc devenir la cible du diable.

Enfin, il doit aussi jouir du respect de ceux qui sont en dehors de l’église, car s’il est méprisé, il risque de tomber dans les pièges du diable (1 Timothée 3.7 ; cp Philippiens 2.14-16).

L’ancien doit être connu dans la ville pour son intégrité et sa moralité afin d’ôter au diable toute occasion de calomnie. Car si on le sait coupable de quelque faute, il fera la risée des moqueurs et discréditera l’Évangile.

Pareillement, les diacres doivent commander le respect, tenir leur parole et ne pas être adonnés au vin ni au gain malhonnête (1 Timothée 3.8).

Les qualifications du diacre sont aussi très strictes. Il doit tenir parole, être tempéré et désintéressé, ce qui est important, car à cette époque, ce sont les diacres qui distribuent l’argent aux veuves et aux démunis.

C’est avec la conscience pure qu’ils doivent garder le mystère de la foi (1 Timothée 3.9).

Dans l’Ancien Testament, beaucoup de vérités sont mentionnées succinctement et c’est l’enseignement des apôtres qui nous les a pleinement révélées. Pour la raison humaine, la foi est un mystère, mais autant les diacres que les anciens doivent avoir une foi à toute épreuve.

Qu’on les mette d’abord à l’épreuve, et ensuite, s’ils sont sans reproche, ils accompliront leur service. Il faut de même que les diaconesses inspirent le respect, qu’elles contrôlent leur langue, soient maîtres d’elles-mêmes, et dignes de confiance dans tous les domaines. Que les diacres soient des maris fidèles, et qu’ils assument correctement leurs responsabilités parentales. Car ceux qui remplissent bien leur ministère acquièrent un rang honorable et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ (1 Timothée 3.10-13).

oct. 11 2024

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