#04 Briller comme des flambeaux dans le monde (Philippiens 2.9-2.24)
Jésus a été l’exemple parfait du renoncement à soi et du dévouement.
C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et il lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom pour qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute créature déclare : Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2.9-11 ; cp Psaumes 2.8 ; 89.27 ; Éphésiens 1.21-22 ; 4.10 ; Hébreux 2.8 ; 1Pierre 3.22 ; Jude 25 ; Apocalypse 5.11-12 ; 11.15 ; Esaïe 45.23).
L’humiliation de Jésus a eu pour conséquence la restitution de sa gloire éternelle. Cette élévation en tant qu’homme glorifié a débuté à la résurrection. Avant l’incarnation, il était le Seigneur de droit, mais après sa vie sainte et son sacrifice il est devenu Seigneur par ses mérites parce qu’il a racheté l’humanité. Son exaltation culminera le jour où il régnera sur terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Alors, toute créature se prosternera devant lui.
Ainsi mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, développez votre salut avec une crainte respectueuse, non seulement en ma présence mais bien plus maintenant que je suis absent, sachant que c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire selon sa bonne volonté (Philippiens 2.12-13 ; cp 2Pierre 1.3-4 ; cp 2Pierre 1.5-10 ; Colossiens 1.28-29 ; 1Corinthiens 15.10 ; Jacques 2.17 ; 4.17).
Le croyant doit s’approprier les nombreux bienfaits du salut. Il est responsable de ses actions mais en même temps, il dépend entièrement de la grâce de Dieu qui agit en lui.
Faites tout sans murmurez et de bon cœur afin d’être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une humanité corrompue et perverse, dans laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, en portant la Parole de vie (Philippiens 2.14-15 ; cp Deutéronome 32.5 ; Jacques 5.9 ; 1Pierre 4.9).
L’apôtre exhorte les Philippiens à régler les conflits interpersonnels dans l’église afin que, comme des lampions, ils brillent des mille feux de la grâce de Dieu dans une ville de ténèbres.
Alors, au jour du Christ, vous serez mon titre de gloire et la preuve que mon ministère n’aura pas été inutile (Philippiens 2.16 ; cp Philippiens 4.1 ; 1Thessaloniciens 4.13-18).
Comme la vision du monde pour Paul est avant tout spirituelle, il anticipe déjà ses récompenses pour son travail auprès des Philippiens, que plus loin il appelle : « ma joie et ma couronne ».
Et même si je dois m’offrir comme sacrifice au service de votre foi, je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi, réjouissez-vous avec moi (Philippiens 2.17-18 ; cp Philippiens 1.20-21 ; Romains 14.7-8 ; 2 Timothée 4.6).
L’issue de sa captivité étant incertaine, l’apôtre exprime tantôt l’espoir de sa libération, tantôt la possibilité de sa mort. Mais vivre ou mourir ne lui importe pas, parce que son seul désir est de servir et d’honorer Dieu et Jésus son Maître. Tout croyant doit aussi adopter cette attitude.
J’espère, si telle est la volonté du Seigneur Jésus, vous envoyer Timothée pour que je sois encouragé par les nouvelles qu’il me rapportera de chez vous. Nul en effet ne s’inquiète de ce qui vous concerne car tous se soucient de leurs propres affaires et non de la cause de Jésus-Christ (Philippiens 2.19).
Paul ne pense pas mourir dans l’immédiat et, de toute façon, seule la bonne marche de l’église de Philippes compte pour lui. Il espère bien que Timothée rapportera de bonnes nouvelles dans ce sens. Apparemment, les chrétiens de Rome, influencés par les prédicateurs qui cherchent leur propre gloire, se désintéressaient complètement des difficultés des croyants des autres villes.
Vous savez que Timothée a fait ses preuves, car comme un enfant aux côtés de son père, il s’est consacré avec moi au service de l’Évangile. J’espère donc vous l’envoyer dès que je saurai le sort qui m’attend. Mais j’ai confiance dans le Seigneur que je viendrai bientôt moi-même chez vous (Philippiens 2.22-24 ; cp Philippiens 1.19-25).
Timothée était une perle rare dans un océan d’égocentrisme. Bras droit de l’apôtre depuis dix ans, il était dévoué à son service corps et âme. N’ayant aucune ambition personnelle, il voulait seulement servir Jésus-Christ et était donc toujours prêt à partir en mission pour représenter Paul. L’apôtre attendait l’issue de son procès avant d’envoyer Timothée en informer les Philippiens. En fait, Paul lui-même, par la foi, croit qu’il sera libéré et qu’il pourra donc leur rendre visite personnellement.