Les études

15 juin 2022

#03 L’humilité et la grandeur du Christ (Philippiens 1.22-2.8).

La loyauté de l’apôtre Paul envers Jésus est à la vie et à la mort.

Bien sûr, tant que je vis je peux continuer mon ministère, mais si je devais choisir, je ne saurais que faire. Je suis tiraillé de deux côtés : j’ai le désir de quitter cette vie pour être avec le Christ car c’est de loin le meilleur. Mais il est plus nécessaire que je demeure dans ce monde à cause de vous (Philippiens 1.22-24).

Paul désire être délivré de tout ce qui lui pèse et entrer dans la gloire mais il sait qu’il peut encore contribuer à l’avancement de l’Évangile. Il fait donc passer les intérêts des autres avant les siens et va défendre sa cause afin de rester en vie et de pouvoir continuer son ministère.

Ma conviction est que je demeurerai parmi vous pour contribuer à votre progrès et à votre joie dans la foi. Ainsi, lorsque je serai de retour chez vous, vous aurez encore plus de raisons de louer Jésus-Christ (Philippiens 1.25-26 ; cp Philippiens 2.17).

Paul est convaincu qu’il sera libéré mais il n’est pas présomptueux car plus loin il dira que rien n’est joué. Tant qu’on porte du fruit pour le Seigneur, il est avantageux de rester le plus longtemps possible sur terre parce que c’est ainsi qu’on augmente son capital céleste.

Quoi qu’il arrive, que votre conduite soit digne de l’Évangile du Christ. Ainsi, que je vienne vous voir ou pas, j’apprendrai que vous tenez ferme, unis par un même esprit, luttant ensemble pour la foi en l’Évangile. Ne vous laissez pas intimider d’aucune manière par les adversaires, car pour eux c’est la preuve qu’ils courent à leur perte, et pour vous, la preuve que Dieu vous a sauvés (Philippiens 1.27-28).

Sous le feu de la persécution, les croyants doivent tenir bon, se serrer les coudes, se soutenir et résister aux menaces tout en répandant hardiment la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu.

Sachez que Dieu vous a accordé la grâce, non seulement de croire en Jésus-Christ, mais encore de souffrir pour lui, Car vous êtes engagés dans le même combat que moi, un combat que je soutiens encore comme vous le savez (Philippiens 1.29-30 ; cp Matthieu 10.24-25 ; Jean 16.2-3 ; 1Thessaloniciens 2.2 ; 3.3 ; 1Pierre 1.6-8 ; 5.10 ; Actes 5.41 ; 16.19-24 ; Romains 8.17 ; 2Corinthiens 7.5).

Paradoxalement, la persécution à cause de Jésus-Christ, est un privilège. Les Philippiens et tous les croyants qui souffrent ainsi sont associés à l’apôtre dans le combat pour la foi.

Vous avez trouvé en Christ un réconfort et un encouragement dans son amour ; par l’Esprit, une communion entre vous, de l’affection et de la bonté les uns pour les autres. Alors maintenant, rendez ma joie complète en étant unis par un même sentiment, un même amour, un même esprit et une même pensée (Philippiens 2.1-2).

Paul rappelle aux Philippiens tout ce qu’ils ont gagné en Jésus-Christ puis il les exhorte à entretenir l’unité créée par le Saint Esprit.

Ne faites rien par esprit de rivalité, ou par le vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, estimez les autres comme plus importants que vous-mêmes ; et que chacun considère, non ses propres intérêts, mais ceux d’autrui (Philippiens 2.3-4 ; cp Proverbe 11.2 ; Psaumes 37.11 ; 138.6 ; Matthieu 5.5 ; 11.29 ; 20.25-28 ; 23.4-12 ; Éphésiens 4.1-2 ; 1 Pierre 5.5-6).

Si je considère tous les péchés que je traîne encore derrière moi, je n’ai pas la moindre raison de me sentir supérieur à quiconque, pas même à un criminel, parce qu’à sa place, j’aurais peut-être fait pire que lui. Alors pourquoi vouloir me hisser au-dessus du panier ? Avoir de la considération pour les autres, c’est entretenir des relations harmonieuses avec eux.

Tendez à l’attitude et aux sentiments qui étaient en Jésus-Christ qui, depuis toujours, était de condition divine, mais ne chercha pas à tirer gloire de son égalité avec Dieu. Au contraire, il s’est dépouillé et a pris la forme d’un serviteur et d’un homme semblable aux autres. Ayant paru comme un simple homme, il s’est abaissé en devenant obéissant jusqu’à subir la mort, la mort sur la croix (Philippiens 2.5-8 ; cp Colossiens 1.15 ; Matthieu 20.28 ; Jean 1.1-2, 14 ; 8.58 ; 5.18 ; 6.38 ; 10.30-38 ; 14.9 ; 17.1, 21-22 ; 20.28 33 ; Hébreux 1.2-3 : 2.14 ; 5.8).

Jésus est d’essence divine. Il est l’image de Dieu, égal au Père, littéralement : « d’équivalence exacte au Père ». Il ne s’est pas manifesté dans toute la gloire de sa majesté divine et il ne s’est pas attaché à ses droits divins, mais il n’a jamais caché sa divinité non plus, C’est d’ailleurs ce qui lui a valu d’être accusé de blasphème, puis livré aux Romains pour être exécuté (Jean 5.28 ; 10.33). Le Christ n’a jamais cessé d’être Dieu, il a simplement revêtu une nature humaine par-dessus son véritable état. Son humiliation a consisté à quitter la gloire céleste, à se dépouiller de ses attributs divins, à prendre la condition humaine dans le sein de Marie, à devenir un serviteur des hommes, à apprendre l’obéissance par la souffrance, à sacrifier entièrement sa volonté, à endosser la malédiction de Dieu et à mourir sur une croix.

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