Les études

17 février 2023

34 – La grande prostituée et la bête écarlate (Apocalypse 17.3-15)

Cette image de Babylone (Rome) fait penser à un roi sur son trône qui dirige son royaume. La ville est appelée « grande prostituée » à cause de son idolâtrie sordide et de sa corruption à tous les niveaux. Elle a séduit des multitudes de peuples qui vénèrent ses valeurs mondaines.

L’ange me transporta alors en esprit dans un désert où je vis une femme assise sur une bête de couleur écarlate qui était couverte de blasphèmes contre Dieu et qui avait sept têtes et dix cornes (Apocalypse 17.3 ; cp Apocalypse 13.1).

Dans cette nouvelle vision, Babylone (Rome), la capitale idolâtre est assise sur l’empire romain reconstitué au zénith de sa gloire (Apocalypse 17.18) avec l’Antichrist à sa tête.

La femme était vêtue d’habits de pourpre et d’écarlate et parée de bijoux d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait à la main une coupe d’or remplie des abominations et des impuretés de son idolâtrie. Sur son front était gravé un nom mystérieux, la grande Babylone, la mère des prostituées et des abominations de la terre (Apocalypse 17.4-5 ; cp Apocalypse 14.8).

Babel, en tant que système maléfique, prendra corps en « la grande Babylone » opulente et débauchée. Les riches parures qui l’accoutrent sont celles d’une prostituée prospère et son nom mystérieux résume tous les vices qu’elle personnalise.

Je vis que la femme était ivre du sang des croyants, de ceux qui avaient rendu témoignage à Jésus. À sa vue, je fus profondément surpris. L’ange me dit : ne sois pas étonné, je vais te révéler le mystère de la bête aux sept têtes et aux dix cornes que porte la femme (Apocalypse 17.6-7).

Il est vrai que, sous Néron, la ville de Rome « était ivre du sang des croyants » mais ce que Jean voit est prophétique. La bête est le nouvel empire romain avec Babylone (Rome) pour capitale. Elle dominera le monde et persécutera violemment les croyants (Apocalypse 13.7).

La bête que tu as vue était et n’est plus, mais elle va remonter de l’abîme puis ira à la perdition. Les habitants de la terre, dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie depuis la fondation du monde, seront stupéfaits en voyant la bête, car elle était, elle n’est plus, mais elle reparaîtra (Apocalypse 17.8 ; cp Apocalypse 13.3 ; 20.2-3, 10).

La bête désigne à la fois l’Antichrist et le nouvel empire romain. Le monde impie avait cru que l’apparente guérison de l’Antichrist avait été un miracle et que lui était divin. Maintenant le monde est émerveillé par la renaissance tout aussi miraculeuse de l’empire romain. Mais les croyants ne seront pas trompés (1Jean 2.20,27) et ils savent que le dragon (la première bête), l’Antichrist et le faux prophète (la seconde bête) finiront dans l’étang de feu (Apocalypse 20.10).

C’est ici qu’il faut de l’intelligence éclairée par la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise. Les sept têtes sont sept rois. Cinq d’entre eux ont été renversés, un autre règne et un autre ne règne pas encore. Une fois qu’il régnera, il ne durera que peu de temps (Apocalypse 17.9-10).

Rome est la ville aux sept collines. Cette femme représente l’empire romain reconstitué avec Rome pour capitale des sept nations confédérées, ayant chacune un dirigeant à sa tête. Les cinq empires qui ont été renversés sont : l’Assyrie, Babylone, la Perse alliée aux Mèdes, la Grèce, et la Syrie. Certains commentateurs citent l’Égypte au lieu de la Syrie. Le sixième, qui règne à l’époque de Jean, est Rome, et celui qui viendra est l’empire du mal de l’Antichrist, héritier des six précédents ainsi que de Babel, tant au niveau politique que religieux. Mais comparé aux six précédents, le règne de l’Antichrist sera de très courte durée.

La bête qui était et qui n’est plus est un huitième roi, mais aussi l’un des sept, et elle va à la perdition (Apocalypse 17.11).

L’Antichrist est d’abord l’un des sept dirigeants d’une alliance de sept nations, mais au milieu des sept ans de Tribulation, il devient le seul chef de la coalition et donc le huitième roi.

Les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n’ont pas encore de pouvoir. Mais ils recevront pendant une heure l’autorité royale et ils l’exerceront avec la bête, car ils poursuivent un même but et mettent leur puissance et leur autorité au service de la bête (Apocalypse 17.12-13 ; cp Apocalypse 13.1).

Après avoir parlé des sept têtes, l’ange dit que les dix cornes sont dix lieutenants à venir de l’Antichrist. Alors, sous son autorité, ils gouverneront dix provinces et soutiendront la bête dans tout ce qu’elle entreprendra, mais leur pouvoir sera de très courte durée.

Ils combattront l’Agneau, mais celui-ci les vaincra car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois. Les siens, ses fidèles qu’il a appelés et élus, vaincront avec lui (Apocalypse 17.14 ; cp Apocalypse 19.16 ; Deutéronome 10.17 ; 1Timothée 6.15).

Ces dix mignons au service de l’Antichrist participeront avec lui à la bataille d’Armageddon, la grande kermesse de la fin des temps, mais ils seront anéantis avec leurs armées.

« Appelés et élus » fait référence à l’élection et à la prédestination des croyants (cp Éphésiens 1.4)

Puis l’ange me dit : les eaux que tu as vues, et sur lesquelles la prostituée est assise, représentent des peuples, des foules, des nations et des langues (Apocalypse 17.15 ; cp Apocalypse 17.1).

sept. 13 2024

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