Les études

17 février 2023

29 – Trois anges annoncent le jugement divin (Apocalypse 14.1-11)

Dans les Écritures, le nombre de la perfection est 7, et le nombre qui représente l’homme est 6. Ici, il est répété trois fois pour insister sur la nature humaine de l’Antichrist. Dans plusieurs langues (grec, hébreu, latin, indus), les lettres ont une valeur numérique. La bête aura un nom numérique qui fera partie de toutes les marques de la bête tatouées sur ses adorateurs.

L’énigme ne sera résolue que lorsque l’Antichrist fera son entrée sur la scène internationale.

Alors, sur le mont Sion, je vis l’Agneau qui était debout, et avec lui, les cent quarante-quatre mille qui portent son nom et le nom de son Père, inscrits sur leurs fronts (Apocalypse 14.1 ; cp Apocalypse 7.3-4).

Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit neuf fois qu’il a une vision, ce qui introduit chaque fois une nouvelle scène. L’Agneau est tour à tour décrit : immolé, glorifié, exalté, le grand berger, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 5.6, 8, 12, 13 ; 7.9, 10, 14, 17 ; 13.8 ; 17.14).

Les 144 000 témoins juifs constituent une armée de croyants qui s’oppose à l’Antichrist et au faux prophète (les deux bêtes). Protégés par Dieu, ils annoncent l’Évangile partout dans le monde. La marque qu’ils portent est diamétralement opposée à celle des incrédules. Il se peut aussi que ces Juifs constitueront le comité d’accueil et la garde d’honneur du Seigneur quand il apparaîtra sur le mont Sion, résidence terrestre de l’Éternel (Psaume 48.3 ; Ésaïe 24.23).

J’entendis une voix qui venait du ciel, qui résonnait comme de grandes eaux (cp Apocalypse 1.15) ou un grondement de tonnerre. La voix ressemblait à la musique de harpistes jouant de leurs instruments. Ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, devant les quatre êtres vivants et devant les vieillards. Et personne n’avait la possibilité de l’apprendre sauf les cent quarante-quatre mille rachetés de l’humanité (Apocalypse 14.2-3 ; cp Apocalypse 15.3-4 ; 19.6).

Jean entend un concert de louanges, puissant et harmonieux. Dans les cieux, anges et rachetés participent à cette chorale gigantesque qui célèbre la rédemption. Les 144 000 témoins qui œuvrent sur terre entonnent également ce cantique de louanges. Les autres croyants ont, eux aussi, expérimenté le salut et sont remplis de l’amour du Père (Romains 5.5) mais, comme ils ne portent pas le sceau protecteur de l’Agneau et de son Père (Apocalypse 14.1), leur vie est constamment menacée. Pour eux, l’ordre du jour n’est pas d’apprendre un cantique mais plutôt d’échapper aux griffes de l’Antichrist.

Les 144 000 ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont restés vierges et suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes comme les premiers fruits à Dieu et à l’Agneau. Ils n’ont jamais menti, étant irréprochables (Apocalypse 14.4-5 ; cp 2Corinthiens 11.2).

Ces témoins mènent une vie exemplaire. Ils sont purs car ils n’ont pas participé aux pratiques idolâtres et aux corruptions sexuelles (1Corinthiens 6.13, 18) courantes dans le paganisme. Ils sont célibataires, s’étant fait eunuques pour le royaume de Dieu (Matthieu 19.12 ; 1Corinthiens 7.7). Ils vouent une fidélité sans faille au Seigneur et sont les premiers Juifs de la Tribulation à avoir cru en lui. Le reste du peuple élu suivra quand le Seigneur reviendra (Zacharie 12.10 ; Romains 11.15, 26-27).

Puis je vis un autre ange volant au milieu du ciel. Il proclamait une vérité éternelle aux habitants de la terre, à toute nation, toute tribu, toute langue et à tout peuple. Il criait d’une voix forte : révérez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure du jugement a sonné. Adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau (Apocalypse 14.6-7).

C’est ici le premier de trois messages (Apocalypse 14.7, 8, 9-11) qui sont les pendants des trois malheurs annoncés par l’aigle qui volait au milieu du ciel (Apocalypse 8.13). La déclaration de l’ange n’est pas la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ, mais qu’il faut avoir de Lui une crainte respectueuse et l’adorer, car il est le Créateur de tout ce qui existe et est notre Juge. Ce message est le même que celui des prophètes de l’Ancien Testament au peuple d’Israël, et un ultime avertissement au monde, un dernier appel à la repentance, mais qui ne trouvera pas d’écho. Pour les croyants, par contre, la proclamation de l’ange est une bonne nouvelle car elle signifie leur délivrance des griffes de l’Antichrist.

Un second ange suivit le premier, disant : elle est tombée, la grande Babylone est tombée, elle qui a fait boire à toutes les nations le vin de l’ardeur de sa prostitution (Apocalypse 14.8 ; cp Apocalypse 17.2 ; Ésaïe 13.19-22 ; 21.9 ; Jérémie 51.7-8).

Ce second ange anticipe la destruction de Babylone (Apocalypse 17-18) qui est certaine et sera totale. La tour de Babel est à l’origine de la rébellion contre Dieu de toutes les fausses religions du monde, des blasphèmes, des abominations, de l’immoralité et de l’idolâtrie. Ce système du mal trouvera son apogée dans le nouvel empire romain reconstitué et dirigé par l’Antichrist. Cette Babylone politique et idolâtre aura son quartier général à Rome. Ici, elle est décrite sous les traits d’une courtisane qui a contaminé les nations par sa prostitution religieuse.

Un troisième ange suivit les deux premiers et proclama d’une voix forte : celui qui adore la bête et son image et reçoit sa marque sur le front et sur la main devra aussi boire du vin de la fureur de Dieu, versé pur dans la coupe de sa colère. Il souffrira des tourments dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’Agneau, et la fumée de son tourment s’élèvera à perpétuité. Quiconque adore la bête et son image et reçoit la marque de son nom ne connaîtra aucun repos, ni de jour, ni de nuit (Apocalypse 14.9-11).

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