Les études

17 février 2023

28 – La bête qui monte de la terre (Apocalypse 13.10-18)

Dans l’Apocalypse, cette déclaration est adressée 7 fois aux églises (Apocalypse 2.7, 11, 17, 29 ; 3.6, 13, 22) mais ici elle s’adresse aux lecteurs parce que l’Église du Christ a été enlevée dans les cieux avant la Tribulation, ce que le Seigneur a promis (Apocalypse 3.10).

Celui qui enverra en captivité, ira lui-même en captivité. Celui qui tuera par l’épée sera lui-même tué par l’épée. C’est maintenant que les croyants doivent faire preuve d’endurance et de foi (Apocalypse 13.10 ; cp 1Pi 4.14, 19).

Ces paroles annoncent la certitude du châtiment des bourreaux de l’Antichrist mais, en attendant, les croyants doivent accepter leur sort, persévérer dans la foi et faire preuve de patience, alors que Satan, l’Antichrist et les impies, vivent leur heure de triomphe.

Puis je vis une autre bête monter de la terre. Elle portait deux cornes comme celles d’un agneau, mais elle parlait comme un dragon (Apocalypse 13.11).

Cette nouvelle bête est un maître de l’imposture, alias le faux prophète (Matthieu 7.15 ; Marc 13.22 ; 1Jean 4.1). Violence et tromperie sont les armes principales du diable (Jean 8.44 ; 2Corinthiens 11.14-15). Satan, l’Antichrist et le faux prophète constituent une trinité diabolique qui finira dans l’étang de feu (Apocalypse 19. 20). Alors que la première bête est un politicien opportuniste qui profite du chaos pour prendre le pouvoir, la seconde est cultivée, séduisante et intellectuelle. C’est une figure connue, un chef religieux respecté dans le monde, mais il a deux visages car il cache sa méchanceté sous une apparence bienveillante.

Cette autre bête manifeste la même puissance que la première bête quand elles sont ensemble. Elle amène les habitants de la terre à adorer la première bête qui avait été guérie de sa blessure mortelle. La seconde bête fait des miracles ; elle fait même tomber le feu du ciel sur la terre devant tout le monde (Apocalypse 13.12-13 ; cp Matthieu 24.11, 24 ; 2Thessaloniciens 2. 9-12).

Suppôts de Satan, les deux bêtes puisent leur puissance en lui. La seconde fait les mêmes miracles qu’Élie (1Rois 18.38) et crée une religion mondiale avec l’Antichrist comme sauveur ressuscité, et donc digne d’être adoré. Les incrédules seront convaincus parce que, ayant rejeté la vérité, ils sont obligés de croire aux mensonges (Actes 8.9-10).

Avec les signes miraculeux qu’il lui avait été donnés d’accomplir au service de la première bête, la seconde bête trompait les habitants de la terre et leur demandait de faire une image de la bête qui avait été frappée de l’épée et qui avait repris vie (Apocalypse 13.14).

Soutenu par le faux prophète, l’Antichrist érige un tableau de lui-même qui est installé dans le temple de Jérusalem (Daniel 11.31 ; Matthieu 24.15 ; 2Thessaloniciens 2.4) et fait l’objet d’un culte, tandis que des copies sont érigées dans des sanctuaires où on se rend pour l’adorer.

Il fut même donné au faux prophète d’animer l’image de la bête, qui se mit à parler et faisait mourir ceux qui refusaient de l’adorer (Apocalypse 13.15).

Il peut s’agir d’un subterfuge de ventriloquie, de robotique, ou alors un démon. La répétition du participe passé « donné » montre bien que c’est Dieu qui orchestre tous les événements.

La deuxième bête (le faux prophète) obligea tout le monde, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe sur la main droite ou sur le front (Apocalypse 13.16).

Le mot « signe » désignait les effigies ou les noms des empereurs gravés sur les pièces de monnaie. S’agit-il d’un tatouage ? En tout cas, cette marque de dévotion à la première bête, l’Antichrist, est une parodie du sceau de Dieu qui a marqué les croyants (Apocalypse 7.3-4 : Esaïe 44.5).

Et nul ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe qui est soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom (Apocalypse 13.17).

Celui qui ne se soumet pas à la bête est exclu de la société. Apparemment, l’argent n’existe plus et la marque de la bête est reliée à un système numérique comme avec les cartes de crédit. Il y aura sans doute un marché noir, mais les denrées seront hors de prix à cause des dévastations que le monde a subies et les risques encourus par les vendeurs.

C’est ici qu’il faut de la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence comprenne le nombre de la bête, car c’est un nombre utilisé par l’homme. Ce nombre est six cent soixante-six (Apocalypse 13.18).

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