26 – L’Accusateur est jeté hors du ciel (Apocalypse 12.10-13.1)
Le conflit entre Satan et Michel se solde par un grand nettoyage, la dépollution des cieux, par l’expulsion de Satan et de ses démons. Mais c’est la pire pollution que la terre n’ait jamais connue car Satan sait que ses jours sont comptés et il est fou de rage (Apocalypse 12.12). Pendant les trois ans et demi de la grande Tribulation, il va persécuter les Juifs et les croyants.
Puis j’entendis dans les cieux une voix puissante qui disait : Maintenant, le salut est arrivé. Notre Dieu a manifesté sa puissance et instauré son règne, et son Messie a pris l’autorité en mains. Car l’Accusateur qui accusait nos frères devant Dieu jour et nuit (Job 1.7-12 ; 2.2-5 ; Zacharie 3.1-5 ; Luc 22.31 ; Jean 14.30) a été jeté hors du ciel (Apocalypse 12.10).
Cette symphonie de louanges est entonnée par les croyants glorifiés, qui célèbrent la fin du rôle d’accusateur de Satan. Les péchés des hommes lui donnaient maintes occasions de porter contre eux des accusations justifiées. Les croyants glorifiés se réjouissent aussi d’être délivrés des malédictions attachées au péché, et de l’instauration du règne de Jésus sur terre.
Mais les frères ont vaincu leur Accusateur grâce au sang de l’Agneau et de leur témoignage et ils n’ont pas aimé leur vie mais l’ont exposée à la mort (Apocalypse 12.11).
Jésus a cloué l’acte légal qui établissait notre culpabilité (Colossiens 2.14) et son sang qui purifie de tout péché (1Jean 1.7) fait taire Satan et les accusations justifiées qu’il porte contre nous. Le croyant qui témoigne pour Jésus et qui est prêt à mourir pour lui, ravit au diable tout pouvoir sur lui. Il fait reculer les ténèbres et fait avancer le royaume de Dieu.
Réjouissez-vous donc, ô cieux et vous qui habitez les cieux ! (Apocalypse 18.20). Mais malheur à ceux qui habitent la terre et la mer, parce que le diable vient à vous plein de rage, car il sait qu’il a peu de temps (Apocalypse 12.12 ; Zacharie 13.8-9).
Les anges et les croyants glorifiés sont invités à se réjouir parce que Satan a été expulsé des cieux. Par contre, les croyants sur terre et les Juifs vont souffrir, car le diable est fou furieux d’avoir été éjecté des cieux et il sait que dans trois ans et demi il sera lié pendant mille ans et qu’à la fin du Millénium, il sera mis hors d’état de nuire à tout jamais (Apocalypse 20.2,10).
Dès que le dragon fut précipité sur terre, il se mit à poursuivre la femme qui avait mis au monde le garçon. Mais les deux ailes d’un grand aigle furent données à la femme pour qu’elle s’envole vers le désert, à l’endroit qui lui est réservé et où elle sera nourrie pendant un temps, deux temps, et la moitié d’un temps, loin du Serpent (Apocalypse 12.13-14 ; cp Exode 19.4 ; Deutéronome 32.9-12 ; Psaume 91.4 ; Daniel 7.25).
Respirant le meurtre, Satan se sert de l’Antichrist pour essayer d’exterminer tous les Juifs. Mais ceux-ci bénéficient d’une intervention divine et un grand aigle, qui représente peut-être des avions gros porteur, permet aux Juifs de fuir dans le désert, peut-être à l’est du Jourdain (Apocalypse 12.6 ; Matthieu 24.15-21) à Pétra, l’ancienne capitale des Édomites (Daniel 11.41) qui est aujourd’hui abandonnée. Cette ville antique s’ouvre sur une large plate-forme qui pourrait facilement accommoder plusieurs milliers de personnes et où Dieu pourvoira à leurs besoins (Exode 16.12 ; 1Rois 17.1-6).
Le Serpent lança de sa gueule, contre la femme, un fleuve d’eau pour qu’elle soit emportée par ses flots. Mais la terre secourut la femme en ouvrant sa bouche et en absorbant le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Alors, furieux contre la femme, le dragon s’en alla faire la guerre à ses autres enfants, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et qui s’attachent au témoignage rendu par Jésus. Il se posta sur le sable de la mer (Apocalypse 12.15-18 ; cp Jérémie 46.8 ; 47.2).
Ce symbolisme décrit la force militaire que l’Antichrist lancera contre les Israélites afin de les submerger comme un raz-de-marée. Mais ses troupes seront englouties par un tremblement de terre, comme l’armée de Pharaon fut noyée dans la mer Rouge (Exode 15.12 ; Nombres 16.28-33). Alors, fou de rage, l’Antichrist persécutera à mort tous les croyants où qu’ils se trouvent. Puis, au milieu des nations qu’il dirige, il attendra la venue de son alliée, la bête qui monte de la mer. Certains manuscrits ont : « je me postai », ce serait alors Jean qui parle.
Alors je vis monter de la mer une bête sauvage qui avait sept têtes et dix cornes. Elle portait sur ses cornes dix diadèmes et sur ses têtes étaient inscrits des titres qui insultaient Dieu (Apocalypse 13.1 ; cp Daniel 7).