#25 Dieu nous donne l’abondance
Dans le Psaume 65, David rend grâces à Dieu parce que dans sa bonté, il pourvoit aux besoins des hommes.
Ayant pleine confiance en toi ô Dieu, nous te louerons et nous accomplirons nos vœux. Toi qui écoutes la prière, tous les hommes viendront vers toi. Mes iniquités m’accablent mais tu me les pardonnes. Heureux celui que tu admets en ta présence pour y goûter tous tes bienfaits, et la sainteté de ton palais. Dans ta bonté, tu nous exauces par des merveilles, ô Dieu sauveur, espoir de tous les hommes. Dieu affermit les montagnes ; il se revêt de puissance, il calme le fracas des mers et le tumulte des peuples. Tous les habitants du monde sont stupéfaits par tes prodiges (Psaume 65.6-9).
Le psalmiste affirme trois grandes vérités concernant Dieu : il écoute la prière, il pardonne les péchés et il est le Tout-Puissant.
Tu prends soin de la terre. Tu la combles de richesses ! Les plaines sont abreuvées et les collines sont parées de joie. Tu bénis ce qui germe. Les pâturages se couvrent de brebis et les vallées se revêtent de froment. Chants et cris de joie retentissent. (Psaume 65.10-14).
Le Dieu qui sauve et règne est aussi celui qui pourvoit, et la nature chante sa gloire.
Le Psaume 66 est un chant de louanges composé par un auteur inconnu suite à une délivrance d’Israël.
Poussez vers Dieu des cris de joie, vous tous habitants de la terre ! Rendez-lui gloire ! Honorez-le par vos louanges ! Dite : devant ta puissance infinie, tes ennemis s’inclinent. Prosternée devant toi, la terre entière entonne un chant en ton honneur pour célébrer ton nom. Pause. Il changea la mer en terre sèche et on traversa le fleuve à pied. Il domine éternellement avec puissance. Ses yeux surveillent les nations. Que les rebelles ne s’élèvent pas. Pause. Célébrez notre Dieu, ô peuples ! Grâce à lui nous vivons (Psaume 66.1-9).
Le psalmiste rappelle le passage de la Mer Rouge sous Moïse, puis du Jourdain sous Josué, des miracles destinés à souligner la puissance de Dieu aux croyants de toutes les époques.
Tu nous as éprouvés, ô Dieu. Tu as permis à l’ennemi de nous réduire sous son joug mais tu nous as délivrés et donné l’abondance (Psaume 66.10-12).
D’abord vaincu par ses ennemis, Israël a finalement été vainqueur grâce à Dieu.
Je veux entrer dans ta maison avec des sacrifices et accomplir mes vœux. A vous qui révérez Dieu, je veux raconter ce qu’il a fait pour moi. J’ai crié à lui et je lui ai rendu grâces. Si j’avais eu des intentions coupables, Dieu ne m’aurait pas écouté. Mais il m’a exaucé. Loué soit Dieu car il n’a pas repoussé ma prière et ne m’a pas retiré sa bonté (Psaume 66.16-20).
Le psalmiste est intègre et sa prière sincère, mais Dieu l’a exaucé en vertu de sa bonté.
Le Psaume 67 est une prière liturgique chantée par tout le peuple. L’auteur est inconnu.
Que Dieu nous fasse grâce ! Qu’il nous bénisse ! Qu’il nous traite avec bonté, Pause. Afin que sur terre on connaisse tes voies et dans toutes les nations ton salut (Psaume 67.1-3).
Le début du Psaume rappelle la bénédiction du grand-prêtre Aaron sur Israël, sauf qu’ici elle s’adresse au monde entier, ce qui fait du psalmiste un prophète universel.
Tous les peuples te louent ô Dieu ! Qu’ils se réjouissent car c’est avec justice que tu gouvernes les nations. Pause. Que tous les peuples te louent, ô Dieu ! La terre donne ses produits car notre Dieu nous bénit et toutes les nations le révèrent (Psaume 67.4-8).
Le mot « peuple », habituellement réservé à Israël, décrit ici toutes les nations car le psalmiste les voit rangées sous le sceptre de l’Éternel, le vrai Dieu (cp Genèse 12.3). Et en effet, pendant le millénium, Jésus-Christ régnera sur toute la terre à partir de Jérusalem.
Le Psaume 68 composé par David est le chant triomphal d’une armée victorieuse. C’était aussi le chant des Huguenots et des Camisards.
Que Dieu se lève et ses ennemis sont dispersés. Comme la fumée se dissipe, tu les dissipes. Alors les justes se réjouiront devant leur Dieu. Chantez à Dieu ! Célébrez-le par vos chants ! Louez son nom ! Faites place à l’Éternel et réjouissez-vous devant lui, lui le père des orphelins et le défenseur des veuves ; lui qui délivre les captifs (Psaume 68.1-7).
Dieu est comparé à un chef d’armée à la tête de ses troupes. Effectivement, le jour viendra où Jésus-Christ en conquérant prendra possession du monde entier et y établira la justice.
Le Seigneur donne un ordre et aussitôt les messagères de bonnes nouvelles sont innombrables car les armées adverses s’enfuient : c’est la débandade (Psaume 68.12-13).
L’ordre de bataille est donné par l’Éternel. Israël est vainqueur et les jeunes filles courent annoncer la victoire, et toutes les familles des soldats se partagent le butin.
Lorsque le Dieu tout-puissant dispersa au loin les rois il neigeait sur le Tsalmôn. De ton sanctuaire tu règnes sur Jérusalem et les rois t’apporteront des présents. Royaumes du monde, chantez en l’honneur de Dieu ! Pause. Tu es redoutable, ô Dieu. Loué soit Dieu ! (Psaume 68.15, 30-36).
Le Tsalmôn est la région où David écrasa les Syriens et les Ammonites. Mais contrairement aux chants guerriers profanes, ce n’est ni le roi ni la nation qui est glorifié, mais Dieu seul.