#22 Chant de triomphe (Esaïe 25.9-26.21)
Ce n’est qu’à la fin du Millénium que le péché, la souffrance et la mort seront abolis à tout jamais (Apocalypse 21.4). Alors, de nouveaux cieux et une nouvelle terre seront créés (1Corinthiens 15.34 ; Apocalypse 7.17 ; 21.4; Osée 13.14).
En ce jour-là, on dira : “ notre Dieu en qui nous avons placé notre espérance, nous a délivrés. Réjouissons-nous car il nous a sauvés ” L’Éternel protégera cette montagne, mais Moab sera piétiné sur place comme de la paille dans la fosse à purin. Il aura beau se débattre, l’Éternel abattra son orgueil et réduira en poussière ses murs fortifiés. En ce jour-là, on chantera cet hymne au pays de Juda : Nous avons une ville fortifiée dans laquelle se trouve le salut de Dieu (Ésaïe 25.9-12 ; 26.1).
Le monde païen est représenté par Moab à cause de son arrogance et de son hostilité permanente envers Israël (Ésaïe 16.6), et parce qu’à l’époque d’Ésaïe, Moab menace Juda. Suite à son châtiment, Juifs et païens réunis se dirigent vers Jérusalem en exprimant leur reconnaissance à Dieu pour sa délivrance.
Ouvrez les portes et laissez-y entrer la nation juste et fidèle. À celui qui est bien disposé à l’égard de Dieu, il lui assure une paix parfaite, parce qu’il se confie en lui. Placez toujours votre confiance en l’Éternel, car il est le rocher de l’éternité (Ésaïe 26.2-4 ; cp Philippiens 4.7).
Tous ceux qui se confient en Dieu ont libre accès auprès de lui pour trouver de l’aide et la paix de l’âme.
Dieu a abaissé ceux qui trônaient bien haut ; il a renversé la ville de néant élevée et lui a fait mordre la poussière ; elle est foulée aux pieds, écrasée par les opprimés (Ésaïe 26.5-6).
Il n’y a pas d’orgueilleux dans le royaume de Dieu car pour y entrer il est nécessaire de s’humilier, en reconnaissant sa misère morale et en acceptant Jésus comme son sauveur. Les opprimés n’ont aucun mérite, mais ils sont plus enclins à placer leur confiance en Dieu parce qu’il est leur seul recours.
Le chemin du juste est droit. Toi, Éternel, tu lui traces la voie qu’il doit suivre. Aussi, nous avons attendu tes jugements. Nous invoquons ton nom et notre ardent désir est que tu manifestes tes jugements. J’aspire à toi pendant la nuit, et mon esprit te recherche car lorsque tu exerces tes jugements, les habitants du monde apprennent la justice (Ésaïe 26.7-9).
A l’époque du roi Ahaz, Ésaïe et les fidèles du Seigneur soupirent en attendant patiemment que Dieu intervienne, manifeste sa justice et les délivre des hommes iniques.
Si on ne punit pas le méchant, il n’apprendra jamais à être juste. Il commettra le mal contre les gens biens car il n’a aucune crainte de l’Éternel. Quand tu lèves ta main pour frapper, Éternel, les impies n’y croient pas, mais ils verront comment tu prends à cœur la cause de ton peuple, et ils seront confus car le feu dévorera tes ennemis (Ésaïe 26.10-11).
Les jugements ont un caractère disciplinaire et pédagogique. Ils enseignent la justice de Dieu et incitent les hommes à changer de comportement, mais quand le jugement est différé, l’impie y voit un signe de faiblesse et méprise Dieu. Mais quand une telle arrogance se prolonge, il déclenche un châtiment brutal et fatal.
Ô Éternel notre Dieu, tu nous donnes la paix, et tout ce que nous faisons c’est toi qui l’accomplis, D’autres que toi ont dominé sur nous, mais c’est toi seul que nous célébrons. Ceux que tu as exterminés ne se relèveront pas, et même leur souvenir à disparu. Tu as multiplié le peuple, Éternel, tu as manifesté ta gloire, tu as étendu les frontières du pays (Ésaïe 26.12-15).
Tous les oppresseurs d’Israël sont des ombres dans le séjour des morts d’où nul ne revient. Israël est un petit pays qui doit son existence à Dieu seul, et un jour il possédera tout ce que Dieu a promis à Abraham.
Ô Éternel, dans la détresse, nous t’avons cherché, et nous t’avons supplié quand tu nous frappais. Nous étions comme une femme en travail qui crie de douleur, mais ce que nous avons enfanté était du vent. Nous n’avons pas pu conserver notre terre et la repeupler (Ésaïe 26.16-18).
Dieu a souvent jugé son peuple à cause de son infidélité. Chaque fois que Juda était envahi par ses ennemis, les Israélites se repentaient et Dieu les délivrait. Puis le cycle recommençait.
Mais mes fidèles reviendront à la vie. Oui, vous qui êtes poussière, réveillez-vous et poussez des cris de joie, car comme ta rosée donne la vie, la terre rendra les trépassés (Ésaïe 26.19 ; cp Daniel 12.2 ; 1 Thessaloniciens 4.13-18).
Non seulement un jour la mort ne sera plus, mais les croyants décédés reviendront à la vie.
Cache-toi et tiens-toi tranquille, ô mon peuple, le temps que passe la colère de l’Éternel qui va punir les habitants du monde pour leurs péchés, car en ce jour-là, la terre mettra à jour le sang versé et rendra toutes ses victimes (Ésaïe 26.20-21).