Les études

01 juillet 2022

#21 Jérémie en danger de mort (Jérémie 25.16-27.6)

Au fil du temps, la rébellion de l’homme contre Dieu remplit la coupe de sa colère, et une fois pleine, il la déverse. Jérémie fait une longue liste des nations qui seront jugées, et sa description est sanglante. Il commence par Juda suivi de l’Égypte, puis il remonte vers le nord et termine par Babylone.

L’Éternel rugit de sa demeure sainte. Il fait le procès des nations et juge tous les hommes. Le malheur se propage d’une nation à l’autre, et leur pays devient un désert. Les victimes jonchent le sol ; ils ne sont ni pleurés ni enterrés. Il n’y a aucun refuge pour quiconque. On entend le hurlement des bergers car l’Éternel dévaste leur pâturage. L’épée des oppresseurs et leur ardente colère en fait un désert (Jérémie 25.16-38).

Caïn qui tua Abel a donné le ton de l’histoire de l’humanité et selon l’Apocalypse, le pire est à venir.

Au commencement du règne de Yehoyaqim, l’Éternel me dit : va dans la cour du Temple, et proclame toutes les paroles que je vais te dire. Peut-être qu’ils écouteront et se repentiront de leur mauvaise voie ; alors je renoncerai au mal que j’ai décidé de leur infliger. Tu leur diras : si vous n’obéissez pas à ma loi, je détruirai ce Temple et je ferai de cette ville un objet de malédiction (Jérémie 26.1-6 ; cp 1Jean 1.9 ; Romains 5.9 ; 8.1).

L’éditeur ne se souciait pas de la chronologie car ce discours a été fait quatre ans avant le précédent. Le peuple se rend au temple mais c’est pour la forme, car il mène une vie corrompue. Cependant, Dieu peut encore changer d’avis et le jugement être différé, à condition que les Israélites changent de comportement.

À peine Jérémie eut-il achevé de dire tout ce que l’Éternel lui avait ordonné, que les prêtres, les prophètes et tout le peuple crièrent : à mort ! Et toute la foule s’attroupa autour de lui dans le Temple (Jérémie 26.8-9).

Il n’est guère étonnant qu’avec son discours, Jérémie déclenche une émeute qui met sa vie en danger.

Quand les ministres apprirent ce qui se passait, ils allèrent au Temple pour siéger au tribunal. Les prêtres et les prophètes leur dirent alors : cet homme mérite la mort car il a prophétisé contre cette ville. Jérémie répondit : l’Éternel m’a chargé de proclamer tout ce que j’ai dit. Corrigez donc votre conduite et obéissez à l’Éternel votre Dieu, alors il renoncera au malheur dont il vous a menacé. Faites de moi comme bon vous semble, mais si vous me faite mourir, vous chargerez cette ville du meurtre d’un innocent, car l’Éternel m’a réellement envoyé pour vous parler (Jérémie 26.10-15 ; cp Actes 21.27-28).

Jérémie est accusé de trahison, mais les chefs et juges de la nation ont la sagesse de l’écouter. Tout comme les animistes et autres sorciers, les religieux sont fétichistes et pratiquent une sorte de magie blanche parce qu’ils s’imaginent que certains gestes, objets, récitations sont des porte-bonheur.

Alors les ministres et le peuple dirent aux prêtres et aux prophètes : cet homme ne mérite pas la mort, car c’est au nom de l’Éternel, notre Dieu, qu’il nous a parlé (Jérémie 26.16).

Les chefs politiques sont plus raisonnables que les religieux dont le fanatisme est encore plus dangereux que la corruption des politiciens.

Quelques responsables du pays dirent au peuple : au temps du roi Ézéchias, Michée, parlant au nom du Seigneur, disait que Jérusalem serait labourée comme un champ et deviendrait un monceau de ruines et la montagne du Temple serait couverte de broussailles. On ne l’a pas mis à mort, mais Ézéchias, animé d’une crainte respectueuse, a imploré l’Éternel, qui a renoncé à ses menaces. Et nous, nous serions coupables d’un meurtre ! (Jérémie 26.17-19; cp Michée 3.12).

On constate que même les prophéties vieilles d’un siècle, étaient encore bien inscrites dans les mémoires et que Ézéchias était toujours respecté, car c’est son nom qui calme l’hystérie populeuse.

Il y avait aussi Urie qui, tout comme Jérémie, prophétisait contre Jérusalem et Juda. Yehoyakim et ses ministres voulant l’assassiner, il se réfugia en Égypte. Mais le roi l’en fit sortir et le fit périr. Mais Jérémie avait le soutien d’Ahiqam, qui empêcha qu’il soit livré au peuple pour être mis à mort (Jérémie 26.20-24).

Ahiqam est le père de Guedalia qui, plus tard, sera gouverneur de Juda (2Rois 22.12-14). Il avait suffisamment d’autorité pour s’opposer à la foule jusqu’à l’arrivée des juges.

Au commencement du règne de Sédécias, l’Éternel dit à Jérémie : Fais-toi un joug d’attelage et met le sur ta nuque. Puis va voir les ambassadeurs des rois d’Édom, de Moab, des Ammonites, de Tyr et de Sidon venus consulter Sédécias. Charge-les de dire à leur souverain : c’est moi qui, par ma grande puissance, ai fait la terre, l’homme et les animaux qui sont sur terre et je la donne à qui je veux. À présent, je livre tous ces pays à Nabuchodonosor (Jérémie 27.1-6 ; cp Jérémie 27.12 ; 28.1).

déc. 06 2024

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