Les études

20 juin 2022

#21 Je vais vous envoyer un consolateur, le Saint Esprit (Jean 14.7-15.2)

Jésus console ses disciples car le lendemain déjà il va les quitter par sa mort.

Si vous me connaissez, vous connaissez aussi mon Père et vous l’avez même vu. Philippe dit : montre-nous le Père. Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Je suis dans le Père et le Père est en moi. Croyez au moins à cause des œuvres que j’ai accomplies (Jean 14.7-11).

L’unité entre le Père et le Fils est totale et absolue. Tout ce que Jésus dit et fait vient du Père.

Je vous l’assure : celui qui croit en moi accomplira les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père (Jean 14.12).

Magnifique promesse ! Ces « grandes œuvres » sont le salut des âmes par l’annonce de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu ! Jésus ne pouvait les réaliser avant que le Saint Esprit ne soit donné aux croyants, ce qu’il fit à la Pentecôte.

Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous m’aimez, vous suivrez mes enseignements (Jean 14.13-15).

La prière s’adresse à Dieu en son autorité, selon sa volonté, par son Esprit, et dans une communion intime avec lui. Quand le croyant prie en Jésus, qu’il est un avec lui, il est exaucé.

Je demanderai au Père de vous donner un autre Accompagnateur qui sera toujours avec vous : l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous le connaissez, car il est auprès de vous et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas seuls mais je reviendrai vers vous. (Jean 14.16-18).

Tant que Jésus est présent, il soutient ses disciples, mais plus tard l’aide sera en eux en la personne du Saint-Esprit. Il sera leur consolateur, avocat et conseiller. C’est lui qui établit notre communion avec Dieu, qui nous le fait connaître dans sa sainteté et son amour, qui nous conduit dans ce qui est vrai et qui nous révèle les mensonges des hommes.

Sous peu, le monde ne me voit plus ; mais vous, vous me voyez parce que je vis et que, vous aussi, vous vivrez. Quand ce jour viendra, vous connaîtrez que je suis en mon Père ; vous saurez aussi que vous êtes en moi, et que moi je suis en vous (Jean 14.19-20).

Jésus dit : « je vis » et non pas « je vivrai » car il est la vie. La mort qu’il va subir n’a pas le pouvoir de le détruire. Il s’en suit que : « vous aussi, vous vivrez » car sa vie est leur vie. « Ce jour viendra » est la Pentecôte quand aura lieu l’effusion du Saint-Esprit.

Celui qui m’aime obéit à mes commandements. Mon Père l’aimera, je l’aimerai et je me manifesterai en lui. Nous établirons tous deux notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, cette Parole ne vient pas de moi, c’est la Parole du Père qui m’a envoyé (Jean 14.21-24).

Celui qui garde les commandements de Jésus est aimé du Père, qui le contemple en son Fils, objet suprême de son amour. La communion du croyant avec Dieu provient de son union avec Jésus, qui se manifestera toujours davantage à lui.

L’Accompagnateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit (Jean 14.25-26).

L’Esprit rappellera aux disciples le souvenir des paroles de Jésus ; il ne donnera donc pas un enseignement différent de celui de Jésus.

Je pars, mais je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne se trouble pas et n’ayez pas de craintes (Jean 14.27).

Les disciples vont participer à la paix intérieure qu’il puisait dans la communion de son Père, une paix qui les préservera de la crainte de se retrouver seuls dans ce monde sans le Seigneur.

Je vous ai dit : je pars et je reviens. Si vous m’aimiez, vous seriez heureux de savoir que je vais au Père, car il est plus grand que moi (Jean 14.28).

Jésus invite ses disciples à partager sa joie de retourner auprès du Père, qui est plus grand que lui dans son état présent, évidemment, et aussi parce que lui, Jésus, va retrouver une pleine communion avec Dieu son Père, sa gloire éternelle ainsi que toutes ses prérogatives divines.

Afin que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis selon ce qu’il m’a ordonné, partons d’ici (Jean 14.31).

C’est avec courage que Jésus va se soumettre à une mort libre et volontaire afin que le monde sache qu’il aime le Père et agit selon son commandement. Mais comme il a encore beaucoup à dire, il prononce les discours suivants ainsi que sa dernière prière.

Je commence le chapitre 15

Je suis le vrai plant de vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit, il le coupe (Jean 15.1-2).

Tout comme les sarments tirent du cep, la sève, la vie et la fertilité, cette admirable parabole décrit parfaitement l’union vivante et intime de Jésus avec les siens. Pour commencer, le vigneron taille les rejetons sauvages car ils absorbent la sève mais ne portent jamais de fruit.

avril 18 2024

Émission du jour | Esther 6.7 – 7.10

Mardochée honoré - Haman humilié

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