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12 juin 2026

Michée 3.1-5

Chapitre 3

Introduction

L’un des rôles d’un avocat est de dénicher de derrière les fagots, des circonstances atténuantes convaincantes qui expliquent la conduite coupable de son client. Il plaidera en disant par exemple : « le pauvre, il a été maltraité dans sa petite enfance, il n’a pas eu de chance, etc. » comme si ce genre d’argument pouvait excuser tout et n’importe quoi. Mais je connais aussi des personnes qui sont toujours prêtes à absoudre ceux dont le comportement est pourtant hautement condamnable.

Entrent sur scène les prophètes de l’Éternel et le ton change, car ils sont unanimes pour dire que devant le Dieu trois fois saint, à qui nous devons rendre des comptes, aucun manquement à sa Loi ne sera toléré ce qui nous place tous sous sa condamnation.

Nous arrivons maintenant au troisième chapitre du livre de Michée qui est une allocution adressée aux chefs du peuple qu’il a déjà censurés (ch.2) et qui constituent les différentes classes dirigeantes du gouvernement et de la société de Juda, sous le règne du très mauvais roi Ahaz.

Ce chapitre se compose de trois strophes de quatre versets chacune. La première condamne les princes et les magistrats qui oppriment le peuple (Michée 3.1-4) ; la seconde s’en prend aux faux prophètes qui égarent les grands en les confortant dans leurs péchés par des promesses mensongères (Michée 3.5-8) ; la troisième est dirigée à la fois contre les princes, les faux prophètes et les prêtres auxquels Michée annonce sans nuances la destruction complète de Jérusalem et du temple, juste punition de leurs crimes (Michée 3.9-12).

Verset 1

Je commence maintenant de lire le chapitre trois de Michée.

Et moi je dis : Écoutez donc, chefs de Jacob, et vous qui gouvernez le peuple d’Israël. Ne devriez-vous pas bien connaître le droit ? (Michée 3.1).

Le nom « Jacob » représente ici les Israélites des deux royaumes.

Les mots « et moi je dis » marquent la continuation de la sentence de condamnation du chapitre précédent que Michée a interrompue pour annoncer au peuple la promesse d’une délivrance de l’exil babylonien et surtout, pour annoncer à la fin des temps, le grand retour de la diaspora. Au travers des Écritures, le plan de Dieu pour le futur lointain n’est pas donné pour informer les Israélites ou pour satisfaire leur curiosité, mais pour les motiver à conformer leur vie à ce que Dieu attend d’eux, ce qui est également vrai pour nous.

Maintenant, Michée va préciser les menaces déjà énoncées, et il ne développera les promesses de rétablissement qu’il a brièvement esquissées (Michée 2.12-13 ; ch. 4-5) qu’après avoir mis à nu l’iniquité odieuse des classes dirigeantes, et annoncé avec une impitoyable précision le châtiment dont il n’a parlé jusqu’ici qu’en termes brefs et généraux.

Michée s’adresse aux princes, aux chefs de tribus et chefs de famille auxquels il incombe, avec les prêtres mentionnés plus loin, de connaître le droit et de le faire respecter afin de bien gouverner et d’administrer la justice selon la loi de Moïse. Dans le Proche-Orient ancien, la fonction de magistrat ou de juge est exercée par les responsables politiques.

Partout en Israël se trouvent des lieux de proximité où sont traités les litiges, les procès et les transgressions. Le second livre des Chroniques nous donne comme exemple la manière dont le roi Josaphat a organisé le système juridique de Juda. Je lis le passage :

Il établit des juges dans toutes les villes fortifiées du pays de Juda, et leur donna les instructions suivantes : – Veillez avec soin à ce que vous faites, car ce n’est pas pour des hommes que vous prononcerez des jugements, mais pour l’Éternel, et il vous assistera lorsque vous rendrez la justice. Maintenant, agissez comme révérant l’Éternel et soyez circonspects dans tout ce que vous faites, car l’Éternel, notre Dieu, ne tolère ni l’injustice, ni la partialité, ni la corruption par des cadeaux. De même à Jérusalem, Josaphat établit quelques-uns des lévites, des prêtres et des chefs de groupe familial d’Israël dans la ville pour rendre la justice au nom de l’Éternel et pour régler les litiges entre les habitants de la ville. Voici les ordres qu’il leur donna : – Vous remplirez vos fonctions dans le respect de l’Éternel, pour agir consciencieusement et avec une entière intégrité de cœur. Chaque fois que vos compatriotes demeurant dans leurs villes respectives porteront un litige devant vous – qu’il s’agisse d’un meurtre ou d’une contestation au sujet de la Loi, d’un commandement, d’ordonnances ou d’articles de droit – vous les avertirez afin qu’ils ne se rendent pas coupables envers l’Éternel et que l’Éternel ne se mette pas en colère contre vous et contre vos compatriotes. Agissez de cette manière et vous serez irréprochables. Pour toutes les affaires religieuses, vous avez à votre tête le grand-prêtre Amaryahou, et pour les affaires civiles ou royales, c’est Zebadyahou, fils d’Ismaël, gouverneur de la tribu de Juda. Des lévites seront à votre disposition comme commissaires. Mettez-vous donc courageusement au travail et que l’Éternel assiste ceux qui agissent bien ! (2Chroniques 19.5-11).

Pour les cas graves ou complexes, les plaidants doivent se rendre au temple de Jérusalem pour consulter les prêtres. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

S’il se présente une affaire de meurtre, de litige, de coups et blessures ou quelque autre affaire qu’il est trop difficile au tribunal local de traiter, vous vous rendrez au lieu que l’Éternel votre Dieu aura choisi (Deutéronome 17.8).

Cependant, Michée reproche aux chefs du peuple de ne pas appliquer le droit à leur propre vie, ce qui est grave, car si eux, chargés de le faire respecter, ne s’y conforment pas, qui le fera ?

Verset 2

Je continue le texte.

Vous détestez le bien et vous aimez le mal. Vous arrachez la peau des membres de mon peuple, vous arrachez la chair qui leur couvre les os (Michée 3.2).

Michée prolonge l’image du chapitre précédent quand il a comparé le peuple à un troupeau de brebis, et il est très mordant, c’est le cas de le dire. Mais il faut savoir que les chefs de Juda sont parfaitement décrits à la fin du livre des Proverbes qui mentionne « des gens très hautains et qui regardent les autres de haut, des gens dont les dents sont des épées, et les crocs des couteaux, pour dévorer les malheureux et les faire disparaître de la terre, pour retrancher les pauvres du milieu des hommes » (Proverbes 30.13,14 ; comparez Ézéchiel 22.27 ; Sophonie 3.3). Ces dirigeants ne tiennent aucun compte du droit le plus élémentaire et se conduisent en boucher plutôt qu’en berger.

Michée les compare à des cannibales qui font de leurs frères des proies, les réduisant à un état de complet dénuement, de famine et de mort, à des bêtes féroces sans pitié, à des loups aux dents acérées qui déchirent la peau des animaux sans défense, et arrachent leur chair pour la dévorer. Il décrit à la fois les injustices d’ordre légal commises par les juges et les méfaits privés des chefs du peuple, leurs actes de violence contre les faibles, les procès ruineux intentés aux pauvres, l’usure et toutes les exactions dont peuvent se rendre coupables ceux qui détiennent le pouvoir.

D’autres prophètes condamnent également ces formes de rapine, de pillage, d’exaction et d’extorsion dignes des flibustiers les plus sanguinaires. Le prophète Amos qui prophétise contre les grands d’Israël Nord écrit :

L’Éternel dit ceci : Israël a commis de nombreux crimes ; il a dépassé les limites. Voilà pourquoi je ne reviendrai pas sur l’arrêt que j’ai pris, car pour un pot-de-vin ils vendent l’innocent, et l’indigent pour un morceau de pain. Ils piétinent les pauvres en leur brisant la tête dans la poussière, et ils faussent le droit des humbles. Le fils comme le père vont vers la même fille, c’est ainsi qu’ils m’outragent, moi qui suis saint. Près de chaque autel, ils s’étendent sur des vêtements pris en gage et, dans le temple de leurs dieux, ils vont boire le vin que l’on a perçu comme amende (Amos 2.6-8).

Et le prophète Ésaïe, contemporain de Michée accuse les classes dirigeantes de Juda en disant :

Tes chefs sont des rebelles, complices de voleurs, ils aiment tous les pots-de-vin et sont avides de présents, ils ne défendent pas les droits de l’orphelin ; la cause de la veuve jamais ne leur parvient (Ésaïe 1.23). Malheur à ces législateurs qui font des lois injustes, et à ceux qui rédigent des décrets qui engendrent la misère, pour refuser aux miséreux l’accès au tribunal, pour priver de leur droit les pauvres de mon peuple, pour dépouiller les veuves, et pour piller les orphelins (Ésaïe 10.1-2).

On pourrait appliquer aux chefs des deux royaumes israélites les paroles de Paul aux Romains quand il dit :

Ils connaissent très bien la sentence de Dieu qui déclare passibles de mort ceux qui agissent ainsi. Malgré cela, non seulement ils commettent de telles actions, mais encore ils approuvent ceux qui les font (Romains 1.32).

Verset 3

Je continue le texte.

Vous dévorez leur chair, et vous les dépecez, vous leur brisez les os et les mettez en pièces, tout comme des morceaux qu’on met dans la marmite, oui, comme de la viande qu’on met dans le chaudron (Michée 3.3).

Michée développe avec brio et violence l’image précédente. Pour les grands, dit-il, le petit peuple est comme un animal qu’on apprête pour le repas ; on lui brise les os et on en fait un ragoût.

Ézéchiel qui a exercé son ministère avant et après l’exil de Juda utilise aussi le cannibalisme pour choquer la conscience de ses contemporains. Il rapporte les paroles de Dieu qui lui a dit :

Fils d’homme, prophétise au sujet des bergers d’Israël […] : Voici ce que déclare le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux bergers d’Israël qui ne s’occupent que d’eux-mêmes. N’est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître ? Vous vous êtes nourris de sa graisse et habillés de sa laine, vous avez abattu les bêtes grasses, mais vous ne faites pas paître le troupeau. […] non, vous leur avez imposé votre autorité par la violence et la tyrannie (Ézéchiel 34.2-4).

Contrairement aux Cananéens (Sagesse 12.5), les Israélites ne sont pas cannibales au sens propre du terme. Par contre, au sens figuré, les grands dévorent bel et bien les possessions des faibles incapables de se défendre. Dans le psaume 14, David écrit :

Tous ces gens qui font le mal, n’ont-ils rien compris ? Car ils dévorent mon peuple, c’est le pain qu’ils mangent ! Jamais ils n’invoquent l’Éternel ! (Psaumes 14.4).

Les victimes des méfaits des chefs du peuple sont mises sur la paille mais aussi agressées physiquement, voire mises à mort, car plus loin, Michée précise que les crimes de sang sont répandus (Michée 3.10 ; 7.2).

Ces impies n’ont pas simplement dévié du droit chemin par opportunisme ou pour un gain personnel ; ils se sont carrément dressés contre la justice parce qu’ils haïssent tout ce qui est bon et vertueux.

Par contraste, des dirigeants dignes de ce nom protégeraient le petit peuple et donneraient l’exemple en menant une vie droite et pieuse entraînant la nation dans leur sillage ; c’est en tout cas ce que l’Éternel leur demande. Le prophète Ézéchiel décrit également leurs mauvais agissements. Il dit :

Vous ne faites pas paître le troupeau. Vous n’avez pas aidé les brebis chétives à retrouver des forces. Vous n’avez pas soigné celle qui était malade, vous n’avez pas bandé celle qui avait une patte cassée, vous n’avez pas ramené celle qui s’était écartée, vous n’avez pas cherché celle qui était perdue […]. Mes brebis se sont dispersées, faute de berger, et elles sont devenues la proie de toutes les bêtes sauvages (Ézéchiel 34.3-5).

David est l’exemple type du vrai chef. Dieu le choisit alors qu’il fait paître les troupeaux de famille (1Samuel 17.15) et fait de lui le berger de son peuple (2Samuel 5.2 ; 7.7).

Les Israélites de l’époque de Michée sont trahis et exploités par leurs dirigeants, ce qui est l’une des raisons du jugement de Juda. Ézéchiel écrit :

Voici ce que le Seigneur, l’Éternel, déclare : Je vais m’en prendre à ces bergers, je leur redemanderai mes brebis, et je leur enlèverai la responsabilité du troupeau. Ainsi, ils cesseront de se repaître eux-mêmes. Je délivrerai mon troupeau de leur bouche, et elles ne leur serviront plus de nourriture (Ézéchiel 34.10).

Verset 4

Je continue le texte de Michée.

Voilà pourquoi, quand ils crieront vers l’Éternel, lui, il ne leur répondra pas. Il restera loin d’eux à cause du mal qu’ils ont fait (Michée 3.4).

Michée fait référence à l’invasion assyrienne qui sera suivie 115 ans plus tard (en 586) de l’invasion par les Babyloniens avec un nouveau siège de Jérusalem et la captivité. À cause des promesses que l’Éternel a faites à leur ancêtre Abraham, les dirigeants de la nation ne croient pas que de tels malheurs les atteindront. Grossière erreur ! Comme cette catastrophe est un jugement de Dieu, quand elle surviendra, il sera trop tard pour invoquer l’Éternel et inutile de crier à lui car il n’écoutera pas (Ésaïe 1.15 ; Jérémie 11.11 ; Psaumes 18.42 ; Proverbes 1.28). Ce sera une juste rétribution pour ceux qui ont refusé d’écouter le cri des pauvres gens. Dieu n’a aucune miséricorde pou ceux qui sont sans miséricorde. L’apôtre Jacques écrit :

Dieu jugera sans pitié celui qui n’a témoigné aucune pitié aux autres ; mais la pitié triomphe du jugement (Jacques 2.13).

Étant donné que les chefs du peuple se sont conduits comme des brutes épaisses, ils devront subir les conséquences de leurs actions viles, boire la coupe de la colère de Dieu jusqu’à la lie et payer jusqu’au dernier denier.

Verset 5

Je continue le texte.

Voici ce que dit l’Éternel des faux prophètes qui égarent mon peuple : Ils prédisent la paix s’ils ont quelque chose à manger (ou : ils mordent comme un serpent), et annoncent la guerre (de la part de Dieu) à qui ne remplit pas leur bouche (Michée 3.5 ; auteur).

Dans les Écritures, le mot hébreu « nashakh » traduit par « avoir quelque chose à manger » veut toujours dire « mordre comme un serpent » et il est préférable de le traduire ainsi. On peut donc résumer les reproches que fait Michée aux faux prophètes (comparez Michée 2.6, 11) de la manière suivante : premièrement, quand ils annoncent la paix, c’est un mensonge qui a le même effet qu’une morsure mortelle. Deuxièmement, si on ne remplit pas leur bouche, ils prophétisent la vérité en annonçant la guerre.

En fait, il semble bien qu’au tout début de leur ministère, ces faux prophètes parlaient vraiment au nom de Dieu mais ils se sont corrompus en cours de route.

La description que fait Michée de ces hommes fait penser à des gueules ouvertes qui cherchent quelqu’un pour les remplir. Ce sont des gens avides toujours prêts à caresser les oreilles de ceux qui les nourrissent. Au lieu de dénoncer le péché comme de vrais serviteurs de Dieu, ils ne sont rien de plus que des diseurs de bonne aventure ; ils annoncent un avenir radieux aux grands qui les paient grassement, prophétisant qu’il n’y aura pas de jugement et que la paix et la prospérité dureront indéfiniment.

Mais comme les bonnes nouvelles ont un prix, les faux prophètes n’ont que des mauvais présages pour ceux qui sont intègres ou trop pauvres pour rétribuer leurs belles paroles. On pourrait leur appliquer la déclaration de l’apôtre Paul quand il écrit aux Philippiens :

Leur fin, c’est la perdition ; leur dieu, c’est leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre (Philippiens 3.19 ; SER).

Grands serviteurs de Mamon, dieu de l’argent, ce sont les avant-coureurs des chefs religieux du premier siècle auxquels Jésus dit :

Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon (Matthieu 6.24 ; SER).

Tout au long de l’histoire d’Israël, les prophètes fidèles à l’Éternel mettent régulièrement le peuple en garde contre les faux prophètes. Jérémie et Ézéchiel écrivent respectivement :

Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : N’écoutez pas ce que proclament les prophètes dans leurs discours : ils vous bercent sans fin d’illusions mensongères car ce qu’ils vous racontent, ce ne sont que révélations de leur propre invention et non pas ce qui sort de la bouche de l’Éternel. À ceux qui me méprisent ils disent : “ L’Éternel a parlé, vous connaîtrez la paix. ” Et à tous ceux qui se comportent selon les penchants de leur cœur ils disent : “ Le malheur ne vous atteindra pas ! ” (Jérémie 23.16-17). Tes prophètes ont eu pour toi des révélations mensongères et insipides, ils n’ont pas dénoncé tes fautes pour t’éviter l’exil. Oui, ils ont eu pour toi des révélations mensongères et illusoires (Lamentation 2.14). Car ils égarent mon peuple en annonçant la paix quand il n’y a pas la paix. Ils se contentent de crépir le mur que mon peuple a bâti (Ézéchiel 13.10).

Les faux prophètes ont un auditoire parce que leur génération veut la paix, et aujourd’hui encore, tout le monde veut la paix. Seulement, la vouloir et répéter sans cesse qu’elle est presque là ne va pas la créer. L’un des mensonges les plus répandus est que l’homme est capable d’instaurer la paix en ce monde. L’histoire de l’humanité dont nous avons des traces certaines, remonte à six ou sept mille ans, et comment peut-on la résumer ? À une longue série de luttes fratricides, de guerres entre nations, entre tribus, entre familles et entre individus. Dans sa prophétie, Ésaïe dit deux fois :

Il n’y a pas de paix pour les méchants (Ésaïe 48.22 ; 57.21).

Et Jérémie dit deux fois : « rien ne va » (Jérémie 6.14; 8.11) et Ézéchiel dit deux fois : « il n’y a pas de paix » (Ézéchiel 13.10,16). L’homme ne pourra jamais établir la paix sur la planète terre parce qu’il refuse de faire la paix avec Dieu en Jésus-Christ (Romains 5.1). Nous ne réalisons pas combien nous sommes foncièrement méchants et c’est d’ailleurs l’une des preuves que nous ne descendons pas de l’animal.

En effet, l’homme est bien plus sauvage et cruel que n’importe quel animal. Le lion ou l’ours mâle solitaire tue sa propre espèce, c’est vrai, mais ni l’un ni l’autre n’est aussi vicieux que l’homme. La paix sera seulement sur terre quand le Prince de la Paix, Jésus-Christ viendra pour instaurer son royaume de paix.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 11 2024

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