Les études

20 juin 2022

#20 Ne jugeons pas notre frère, ne causons pas sa chute (Romains 14.9-15.7)

Jésus nous a rachetés, gagnés à lui et il a fondé un empire qui est l’Église.

« Le Christ est mort mais il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. Alors pourquoi condamnes-tu ou méprises-tu ton frère puisque nous devons tous comparaître devant le tribunal de Dieu ? Car il est écrit : Aussi vrai que je vis, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu » (Romains 14.9-12).

Jésus est le Seigneur des croyants morts qui ont achevé leur carrière terrestre, et des vivants qui poursuivent encore leur course ici-bas. Jésus est notre Sauveur mais aussi notre Maître et notre Juge. Nous comparaîtrons tous devant son tribunal, le seul qui soit infaillible et équitable, et cette perspective nous interdit de porter un jugement téméraire sur notre frère.

« Ne jugeons donc pas nos frères et ne faisons rien qui puisse les faire chuter. Rien n’est impur en soi mais une chose est impure pour celui qui la croit impure. Si donc pour un aliment, tu fais du tort à ton frère, tu ne lui montres pas d’amour. Ne cause pas par ton comportement, la chute de celui pour qui le Christ est mort. Que ton privilège ne devienne pas un sujet de calomnie » (Romains 14.13-16).

Le frère qui étale ouvertement qu’il n’est pas concerné par les exigences cérémonielles de la Loi, va froisser la conscience fragile du frère scrupuleux. Celui qui est assuré dans la foi doit donc prendre garde à ne pas scandaliser ses frères, c’est à dire qu’il doit user de sa liberté avec prudence pour qu’elle ne soit pas sujet à critiques.

« Le royaume de Dieu ne consiste pas à réglementer le manger et le boire, mais par l’Esprit Saint à devenir juste et à nous donner la paix et la joie. Celui qui sert le Christ de cette manière est agréable à Dieu et estimé des hommes. Agissons donc de manière à contribuer à la paix et à l’édification mutuelle » (Romains 14.17-19).

Je ne vais pas avaler n’importe quoi devant un frère scrupuleux afin de ne pas le choquer. Ce comportement honore Dieu et contribue à faire avancer son royaume.

« Pour un aliment, ne détruis pas l’œuvre de Dieu chez ton frère. Même si tout est pur, abstiens toi de consommer ce qui peut entraîner la chute de ton frère. Garde tes convictions devant Dieu mais ne te condamne pas toi-même par tes actes » (Romains 14.20-22).

Si un croyant scrupuleux voit un frère consommer ce qu’il considère impur et fait de même, il agit contre sa conscience, ce qui le condamne. Par amour pour un frère, je dois sacrifier ma liberté chrétienne afin de ne pas le scandaliser.

« Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné parce qu’il n’agit pas par conviction. Or tout ce qui ne découle pas de la foi est péché » (Romains 14.23).

Le Juif scrupuleux qui professe la foi en Christ mais qui n’a pas saisi la liberté qu’il lui a été acquise et qui agit contre sa conscience en mangeant de la viande d’origine païenne, commet un péché.

Je commence le chapitre 15.

« Celui qui a une foi solide doit porter celui qui est faible en respectant ses convictions. Que chacun recherche le bien de son prochain en vue de son édification » (Romains 15.1-2).

Se complaire en soi-même et regarder son frère de haut n’est pas une attitude chrétienne. Je dois au contraire accepter les scrupules, préjugés et limitations du frère dont la foi est mal affermie, et l’aider à croître dans la foi en lui expliquant sa liberté en Jésus-Christ avec amour.

« Car le Christ n’a pas cherché sa propre satisfaction mais il a cité le texte qui dit : Les insultes de ceux qui t’insultent sont retombées sur moi. Or, les Écritures sont pour nous instruire afin que, par la patience et la consolation qu’elles apportent, elles produisent en nous l’espérance » (Romains 15.3-4 ; Cp Psaume 69.10).

Jésus a accompli cette parole de David en renonçant à lui-même et en étant entièrement dévoué à Dieu. Or, les Textes Sacrés qui nous procurent persévérance et consolation n’ont pas seulement un caractère local mais sont pour tous les hommes de tous les temps.

« Que Dieu, source de patience et de réconfort, vous accorde de vivre en pleine communion les uns avec les autres en Jésus-Christ, afin qu’ensemble vous célébriez la gloire du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Faites donc bon accueil à tous, tout comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu » (Romains 15.5-7).

Malgré toutes les raisons qui peuvent diviser les croyants, ils peuvent être spirituellement unis et ensemble rendre gloire à Dieu. La miséricorde de Jésus-Christ à mon égard doit me pousser à manifester cette même bonté envers mes frères.

sept. 18 2024

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