Les études

20 juin 2022

#21 Le Christ, serviteur de tous (Romains 15.8-16.27)

Paul conclut l’enseignement de cette lettre en rappelant que Juifs et non-Juifs sont égaux devant Dieu.

« Le Christ s’est d’abord mis au service des circoncis pour prouver la fidélité de Dieu en confirmant les promesses faites aux pères. Il est aussi venu pour que les non-Juifs glorifient Dieu à cause de sa miséricorde. Ésaïe dit : Un rejeton naîtra d’Isaï et il régnera sur les nations qui mettront en lui leur espérance. Saisissez par la foi toute la joie et toute la paix que le Dieu de l’espérance veut vous donner » (Romains 15.8-13).

Pour montrer l’universalité de l’Évangile, c’est à dire que Dieu accueille autant les non-Juifs que les Juifs, l’apôtre cite Ésaïe et d’autres textes de l’Ancien Testament, puis il termine la lettre proprement dite par une bénédiction. Ce qui suit traite les rapports personnels de Paul avec les Romains, de ses circonstances, ses vœux, ses projets et ses nombreuses salutations.

« Frères, je suis convaincu que vous êtes pleins de bonne volonté, de vérité et de bonté et capables de vous exhorter les uns les autres. Mais si je vous ai écrit avec hardiesse pour vous rappeler ce que vous savez déjà, c’est à cause de la grâce que Dieu m’a faite en m’établissant serviteur de Jésus pour les non-Juifs. J’accomplis le divin service de leur annoncer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu pour que, consacrés par l’Esprit Saint, ils soient agréables à Dieu. Voilà pourquoi je suis fier de mon ministère » (Romains 15.14-17).

Pour justifier les propos de cette lettre, Paul invoque son apostolat.

« J’ose seulement parler de ce que le Christ a accompli par moi pour amener les non-Juifs à Dieu. Il agit par mes paroles et mes actes et s’est manifesté par des miracles dus à la puissance du Saint-Esprit. Ainsi, de Jérusalem jusqu’en Yougoslavie j’ai répandu la parole du Christ. Je me suis fait un point d’honneur de ne pas empiéter sur des fondations posées par d’autres. Voilà aussi pourquoi je ne suis pas encore allé chez vous. Mais n’ayant plus rien qui me retienne dans ces contrées et désirant depuis plusieurs années vous voir, j’espère le faire quand je me rendrai en Espagne et je compte sur vous pour m’accompagner après avoir satisfait mon désir de vous rendre visite » (Romains 15.18-24).

Après avoir parcouru l’Asie Mineure, Paul est à Corinthe en Grèce quand il rédige cette lettre. Ses collaborateurs continueront le travail, mais lui, étant pionnier dans l’âme, cherche de nouveaux horizons à conquérir et espère que des Romains l’accompagneront en Espagne et aussi que l’église contribuera à ses frais.

« Présentement, je vais à Jérusalem car les églises de Grèce ont librement décidé de venir en aide aux croyants pauvres de Jérusalem. Elles le leur devaient, car si les païens ont part aux bénédictions spirituelles des Juifs, il est normal qu’ils les assistent de leurs biens matériels. Ainsi donc, dès que j’aurai remis ces dons, je partirai pour l’Espagne et passerai chez vous, et je sais que ce sera avec une pleine bénédiction de Christ » (Romains 15.25-29).

Paul a une manière délicate de suggérer aux Romains qu’eux aussi devraient aider leurs frères pauvres de Jérusalem. Comme le salut vient des Juifs, il convient d’en tenir compte.

« Je vous exhorte, frères, au nom de Jésus et par l’amour qui nous unis, à combattre avec moi, en priant Dieu pour moi, afin que j’échappe aux incrédules et que les dons que je porte à Jérusalem soient bien reçus. Ainsi je pourrai venir chez vous avec joie et goûter quelques repos. Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen ! » Romains 15.30-33).

Le projet de Paul ne s’est pas réalisé comme il l’espérait car alors qu’il compte se rendre à Rome dans la joie, il ira enchaîné prisonnier de droit commun.

Je commence le chapitre 16.

« Je vous recommande notre sœur Phœbé, diacre de l’église. Recevez là au nom du Seigneur d’une manière digne et assistez-la dans ses besoins car elle a aidé beaucoup de monde, moi inclus. Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre en Jésus-Christ qui ont exposé leur vie pour sauver la mienne. Toute les églises des pays païens leur rendent aussi grâces » (Romains 16.1-4).

Phœbé est le porteur de cette lettre et par ailleurs on voit que des liens d’affection étroits unissaient les premiers chrétiens. Paul va encore citer les noms de 26 personnes et saluer plusieurs frères ainsi que des églises-maison.

« Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Je vous exhorte, frères, à vous séparer de ceux qui causent des divisions et des scandales car ils ne servent pas le Christ mais leur ventre. Par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs simples » (Romains 16.16-18).

Il s’agit des Judaïsants qui veulent imposer la loi de Moïse aux croyants. Ils furent une grosse épine dans le pied de l’apôtre.

« Je me réjouis de votre obéissance mais je désire que vous sachiez discerner ce qui est bien et soyez incorruptibles à l’égard du mal. Timothée ainsi que mes compatriotes vous saluent. Je vous salue, moi, Tertius qui écris cette lettre » (Romains 16.19-23).

Huit compagnons de l’apôtre saluent l’église de Rome dont Tertius, le secrétaire de Paul. Nous arrivons maintenant à la bénédiction finale de cette épître.

« Béni soit Dieu ! Il a le pouvoir de vous rendre forts dans la foi, conformément à la Bonne Nouvelle que je prêche. À ce Dieu qui seul possède la sagesse manifestée par Jésus-Christ, soit la gloire, de siècle en siècle. Amen ! » (Romains 16.24-27).

sept. 16 2024

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