#18 L’homme pécheur mourra (Ézéchiel 17.16-18.23)
Juda a prospéré parce que Nabuchodonosor a laissé Sédécias tranquille mais ce dernier s’allie à l’Égypte qui possède 20 000 chariots de guerre et l’armée de Babylone comparée au vent d’Orient mettra un point final à la rébellion de Juda. Cette prophétie fut donnée quatre ans avant la révolte de Sédécias.
Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, il mourra à Babylone car il a violé l’alliance conclue avec lui. Pharaon ne viendra pas à son aide quand on l’assiégera. Parce qu’il a méprisé le serment prêté en mon nom, je le lui ferai payer. Je le ferai emmener à Babylone parce qu’il m’a trahi. Ses troupes tomberont sous l’épée ou seront dispersés et vous reconnaîtrez que moi, l’Éternel, j’ai parlé (Ézéchiel 17.16, 18-21).
Sédécias avait juré fidélité à Nabuchodonosor au nom de l’Éternel, mais ayant violé son engagement, il a trahi Dieu et s’expose aux châtiments prévus par ledit traité.
Mais je prendrai un rameau tendre de la cime du cèdre élevé et je le mettrai en terre sur une très haute montagne d’Israël. Il étendra ses branches et portera du fruit. Il deviendra un cèdre majestueux et toutes sortes d’oiseaux viendront nicher à l’ombre de ses branches (Ézéchiel 17.22-23 ; cp Esaïe 11.1 ; 53.2).
Dieu choisira un descendant de David et l’établira sur son peuple. Il s’agit du Messie qui régnera sur le monde entier et tous les peuples lui seront soumis.
Alors tous les arbres verront que je suis l’Éternel qui abaisse l’arbre dominant et qui élève celui qui était abaissé, qui fais sécher l’arbre vert et reverdir l’arbre sec. Moi l’Éternel, je le déclare et je le ferai (Ézéchiel 17.24 ; Luc 1.51-53).
Dieu va abaisser la dynastie de David car Yehoyakîn n’aura pas de successeur. Mais un jour, un homme issu de cette même dynastie, d’abord bafoué et crucifié, sera élevé au rang de Messie et de Roi des rois.
L’Éternel me dit : pourquoi répétez-vous ce proverbe en Israël : les pères ont mangé des raisins verts mais ce sont les dents des enfants qui sont abîmées ? Aussi vrai que je suis vivant, dit l’Éternel, vous n’aurez plus lieu de répéter ce proverbe car c’est la personne qui pèche qui mourra (Ézéchiel 18.1-4 ; cp Exode 20.5 ; Deutéronome 24.16 ; Jérémie 31.29).
Les contemporains d’Ézéchiel disent que Dieu n’est pas juste car leurs aïeux ont péché et ce sont eux qui vont en pâtir. En réalité, ce n’est que si les enfants se révoltent comme leurs pères qu’ils seront punis, mais alors ils porteront aussi le châtiment que méritaient les générations précédentes.
Voici un homme qui est juste et droit et qui obéit à mes commandements. Un tel homme vivra, déclare le Seigneur, l’Éternel (Ézéchiel 18.5, 9).
Sous l’Ancienne Alliance, le salut s’obtenait en obéissant aux préceptes de la loi de Moïse et par la foi dans les sacrifices d’animaux qui couvraient le péché jusqu’au sacrifice parfait de Jésus sur la croix.
Mais si cet homme a un fils qui est coupable d’enfreindre l’un de mes commandements alors que son père n’en a commis aucune, c’est ce fils qui mourra (Ézéchiel 18.10-13).
La droiture est une affaire personnelle qui n’est pas transmissible.
Si un fils qui a été témoin des fautes de son père ne les a pas imitées mais a obéi à mes commandements, il ne mourra pas pour les fautes de son père : il vivra tandis que son père mourra (Ézéchiel 18.14-18).
L’histoire des rois de Juda offre des exemples de rois qui se succèdent mais ont des conduites opposées.
C’est l’homme qui pèche qui mourra et le fils ne portera pas le poids de la faute de son père, ni le père le poids de la faute de son fils. À celui qui est juste, sa droiture sera portée à son compte, et à celui qui est méchant, sa méchanceté sera portée à son compte (Ézéchiel 18.20).
Je suis responsable de ma conduite et je ne peux blâmer ni mes parents ni mes circonstances ni le diable.
Si l’impie se détourne de ses péchés et modèle sa conduite selon mes commandements, il ne mourra pas mais vivra et on ne se souviendra plus de tous les péchés qu’il a commis. Je ne prends aucun plaisir à la mort de l’impie ; mon désir est qu’il abandonne sa mauvaise conduite et qu’il vive ? (Ézéchiel 18.21-23).