Les études

01 juillet 2022

#17 Le vase brisé (Jérémie 19.10-21.9)

Ces menaces se sont littéralement accomplies lors du siège de Jérusalem par Babylone puis par Rome.

Puis l’Éternel me dit : tu briseras la jarre devant ceux qui t’accompagnent et tu leur diras : Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : Je briserai ce peuple et cette ville comme on brise une jarre de potier qu’on ne peut pas réparer. Faute de place, on enterrera les morts dans la vallée maudite. Les maisons et palais de Jérusalem seront aussi impures que la vallée maudite. Oui, toutes les maisons dont les terrasses ont servi à offrir un culte aux astres et des sacrifices aux idoles. Jérémie alla dans la cour du temple et dit au peuple: ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : j’amènerai tous les malheurs annoncés, car vous n’avez pas obéi à mes paroles (Jérémie 19.10-15 ; cp Jérémie 32.39 ; 2Rois 23.11-12 ; So 1.5).

Jérusalem et ses environs deviendront un dépotoir de cadavres ce qui rendra toute la région impure.

Après avoir entendu Jérémie, le prêtre Pachhour, chef de la police du Temple, le fit battre puis attacher au pilori (Jérémie 20.1-2).

Jérémie subit maintenant des sévices corporels aux mains d’un religieux, ce qui sera aussi le cas pour Jésus.

Le lendemain, Pachhour détacha Jérémie, qui lui dit : ton nom sera désormais “ partout, c’est la terreur ” ! Car je vais te terroriser avec tous tes amis. Ils tomberont sous l’épée sous tes yeux et je livrerai le peuple de Juda au roi de Babylone qui les déportera ou les fera périr. Je livrerai toutes les richesses de cette ville à vos ennemis. Quant à toi et ta maisonnée, vous irez en captivité à Babylone. C’est là que tu mourras et seras enterré, ainsi que tes amis auxquels tu as prophétisé le mensonge (Jérémie 20.3-6).

C’est la première fois que Babylone est nommée. Cette précision est comme un décret qui confirme que le châtiment de Juda est désormais arrêté. Quant à Pachhour, il fut déporté suite au premier siège de Jérusalem.

Tu m’as persuadé par la contrainte et j’ai obéi. Tu m’as saisi et vaincu. On se moque constamment de moi. Tout ce que je dois annoncer haut et fort, est violence et dévastation. Ta parole, Éternel, ne fait que m’attirer outrages et insultes (Jérémie 20.7-8 ; cp Jérémie 1.9,17).

La persécution provoque en Jérémie une nouvelle tempête intérieure. Il accuse Dieu de l’avoir forcé à être prophète, de ne pas lui avoir révélé tout ce qu’il aurait à souffrir et de ne pas accomplir ses menaces.

Mais quand je me dis : “ je ne parlerai plus au nom de l’Éternel ”, je sens comme un feu qui embrase mes os et que je ne peux contenir ! (Jérémie 20.9 ; cp 1Corinthiens 9.16).

Jérémie aimerait abandonner son ministère qui ne lui attire que des ennuis, mais les révélations qu’il reçoit de Dieu le consument intérieurement jusqu’à ce qu’il les proclame. Voilà bien le véritable feu sacré.

Les méchants me terrorisent ; je les entends qui cherchent une raison de m’accuser. Mais l’Éternel est un puissant guerrier à mes côtés ; ceux qui me persécutent tomberont et seront couverts d’une honte éternelle. L’Éternel éprouve les cœurs par la justice. Je verrai comment tu te vengeras d’eux, toi à qui je me suis confié. Chantez à l’Éternel, louez le car il sauve le malheureux des méchants. Maudit soit le jour où je suis né ! Maudit soit l’homme qui causa à mon père une grande joie en lui disant : “ tu as un fils ”. Pourquoi Dieu ne m’a-t-il pas tué et fait du sein maternel ma tombe. À quoi bon vivre si c’est pour souffrir et être méprisé jour après jour ? (Jérémie 20.10-18 ; cp Psaume 31.10 ; 56.6-7 ; Job 3.3-10).

Jérémie est aux prises avec sa destinée. Il se répand en louanges puis tombe subitement dans la dépression. A cause de l’hostilité incessante dont il est l’objet, il exprime sa profonde détresse par des figures poétiques.

Le roi Sédécias envoya deux prêtres à Jérémie pour lui dire : Consulte l’Éternel, car Nabuchodonosor, roi de Babylone, nous attaque. Peut-être que l’Éternel fera-t-il encore pour nous un de ses grands prodiges, pour le faire partir (Jérémie 21.1-2).

Nabuchodonosor (605-562 av. J-C) est mentionné ici pour la première fois. Sédécias est attaqué parce qu’il est son vassal mais s’est révolté contre lui. Sédécias est un roi faible et idolâtre, mais au lieu de se tourner vers les faux dieux auxquels il rend un culte, il s’adresse au prophète de l’Éternel. Belle hypocrisie !

Jérémie leur répondit : ainsi parle l’Éternel : je vais moi-même combattre contre vous par ma puissance et avec fureur. Je frapperai de la peste tout ceux qui habitent cette ville, hommes et bêtes, et ils mourront. Je livrerai à leurs ennemis Sédécias, ses fonctionnaires, et ceux qui auront survécu à la peste, à l’épée et à la famine. Nabuchodonosor sera sans pitié et les fera massacrer. Puis, dis au peuple : ainsi parle l’Éternel : je vous donne le choix entre la vie et la mort. Celui qui restera dans la ville mourra, mais celui qui en sortira pour se rendre aux Chaldéens vivra ; sa vie sera son butin (Jérémie 21.3-9).

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