Les études

20 juin 2022

#16 Juifs et non-Juifs dans le projet de Dieu (Romains 10.16-11.15)

Le rejet de l’Évangile par les Juifs n’a rien de surprenant, la preuve est que :

« Ésaïe disait déjà : Seigneur, qui a cru à notre message ? » (Romains 10.16).

Le prophète se plaint de l’incrédulité de son peuple, et rien n’a changé depuis car seule une toute petite minorité de Juifs croit en Jésus. Mais pour ceux qui cherchent Dieu :

« La foi naît du message que l’on entend, et ce message provient de la parole du Christ » (Romains 10.17).

« La parole » est l’enseignement de Jésus et « le message » : les écrits du Nouveau Testament.

« Les Juifs ne l’ont-ils donc pas entendu ? Mais si ! Car il est écrit : Leur voix est allée par toute la terre et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Mais Israël ne l’a-t-il pas su ? Mais si ! Car Moïse déjà a dit : Je vous rendrai jaloux de ceux qui ne sont pas un peuple » (Romains 10.18-19).

Paul cite un psaume de David et un passage du Deutéronome. Tout comme Dieu se manifeste partout dans la création, la proclamation de la Bonne Nouvelle révèle Jésus au monde entier, mais les juifs la refusent parce qu’ils se croient déjà justes. Et bien qu’ils devraient savoir que l’Éternel est le Dieu de tous les hommes ils sont furieux de l’annonce de l’Évangile aux païens.

« Ésaïe va même jusqu’à dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas et je me suis révélé à eux. Mais parlant d’Israël, Dieu dit : À longueur de journée, j’ai tendu les mains vers un peuple rebelle » (Romains 10.20-21).

Ésaïe oppose la conduite des non-Juifs qui acceptent l’offre gratuite de la vie éternelle, à celle des Israélites qui s’obstinent dans la voie de la propre justice et qui veulent maintenir à tout prix leurs privilèges. Mais le salut est une grâce et non la récompense des mérites de l’homme.

Je commence le chapitre 11.

« Dieu a-t-il donc rejeté son peuple ? Assurément pas ! car moi-même je suis Israélite, descendant d’Abraham. Quand Élie se plaint en disant : Seigneur, ils ont tué tes prophètes, renversé tes autels ; je reste seul et ils veulent me tuer, Dieu lui répond : Je me suis réservé sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant l’idole Baal. Pareillement, il subsiste aujourd’hui un reste selon l’élection de la grâce. Or, si c’est par grâce, ce n’est pas par des mérites » (Romains 11.1-4).

Dieu n’abandonne pas complètement ni définitivement son peuple ce que prouve la réponse de Dieu au prophète Élie (1 Rois 19). Mais comme ceux qui ont la foi l’ont reçue par grâce, ils n’ont aucun mérite car ce ne sont pas leurs bonnes œuvres qui leur ont valu cette faveur.

« Ce que les Israélites cherchaient, ils ne l’ont pas trouvé car seuls ceux que Dieu a choisis l’ont obtenu. Les autres n’ont pas pu comprendre conformément à ce qui est écrit : Dieu les a frappés de torpeur, leurs yeux de cécité et leurs oreilles de surdité jusqu’à ce jour » (Romains 11.7-8 ; comparez Ésaïe 6.9 ; 29.10 ; Deutéronome 29.4).

La situation des Israélites du temps de Paul est la même que dans les siècles passés. Les chefs du peuple ont toujours voulu obtenir les bénédictions de Dieu non par grâce mais en observant la Loi, alors Dieu les a punis en les frappant d’aveuglement et ils ont entraîné la majorité du peuple avec eux.

« De même David déclare : Que leurs banquets deviennent pour eux un piège, un filet, une cause de chute, et qu’ils y trouvent leur châtiment. Que leurs yeux s’obscurcissent pour qu’ils perdent la vue. Fais-leur sans cesse courber le dos » (Romains 11.9-10).

David prononce une malédiction contre ses ennemis et Paul l’applique aux Juifs dont la ruine provient de leur obstination à vouloir paraître juste en pratiquant les rites de la Loi.

« Cependant les Israélites ne sont pas tombés définitivement et par leur chute, le salut devient accessible aux païens ce qui rendra les Israélites jaloux. Mais si leur chute a fait la richesse du monde et des non-Juifs, quelle richesse plus grande encore y aura-t-il quand les Juifs seront complètement rétablis » (Romains 11.11-12).

Dans la parabole des vignerons infidèles, Jésus dit aux chefs Juifs : « Le royaume vous sera ôté et sera donné à un peuple qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:43). Si le rejet du Sauveur par les Juifs les exclut de la grâce de Dieu et est une bénédiction pour le reste de l’humanité, à plus forte raison, dit Paul, leur conversion en masse à la fin des temps, sera une bénédiction bien supérieure pour toute l’humanité.

« Je m’adresse maintenant aux non-Juifs. J’espère que par mon ministère parmi vous, je rendrai jaloux mes compatriotes et pourrai en sauver quelques-uns. Car si le rejet des Juifs par Dieu a permis la réconciliation du monde, leur acceptation du Messie sera une vie d’entre les morts » (Romains 11.13-15).

Peu de Juifs croiront en Jésus par le ministère de Paul mais quand finalement ils se convertiront tous, ce volte-face sera comme une résurrection.

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