Les études

21 juin 2022

#14 L’arrestation de Jésus (Luc 22.7-53).

Avant de mourir, Jésus veut célébrer la Pâque à Jérusalem avec ses disciples.

« Le jour de la fête des pains sans levain, où l’on devait tuer l’agneau de la Pâque, arriva. Jésus dit à Pierre et Jean : Allez nous préparer le repas de la Pâque. Quand ce fut l’heure, Jésus se mit à table, avec les apôtres. Il leur dit : J’ai vivement désiré célébrer cette Pâque avec vous avant de souffrir » (Luc 22.7-8, 14-15).

C’est son dernier repas. Dans quelques heures, par son sacrifice, il va manifester son amour envers les hommes qu’il va sauver, et envers son Père que la rédemption va glorifier.

« Une vive discussion s’éleva afin de déterminer qui était le plus grand. Jésus leur dit : Les rois dominent leurs peuples, qu’il n’en soit pas ainsi parmi vous. Que le plus grand soit comme le plus jeune, et que celui qui gouverne comme le serviteur. Qui est le plus grand ? Celui qui est assis à table, ou celui qui sert ? Celui qui est assis ! Moi cependant, parmi vous, je suis comme le serviteur » (Luc 22.24-27).

Pour un débat inconvenant et au mauvais moment, les apôtres ne pouvaient pas faire pire. En lavant les pieds de ses disciples, ce que Luc ne rapporte pas, Jésus a pris la place d’un esclave.

« Vous avez persévéré avec moi dans mes épreuves. Comme mon Père m’a donné le royaume, je vous le donne à mon tour : vous mangerez et vous boirez à ma table, dans mon royaume, et vous siégerez sur des trônes pour gouverner les douze tribus d’Israël » (Luc 22.28-30).

Ce tableau représente la vie céleste. Jésus peint la communion intime des disciples avec lui, leur félicité, et leur participation à sa puissance et à sa gloire.

« Simon ! fais attention : Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible. Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Luc 22.31-32).

Jésus met en garde ses disciples car Satan a demandé le droit de leur faire subir une forte épreuve, et c’est Pierre le plus présomptueux d’entre eux, qui est le plus en danger. De toute évidence, Jésus sait tout ce qui va arriver et même les tractations du monde invisible.

« Puis, il dit à ses disciples : Quand je vous ai envoyés sans rien emporter, avez-vous manqué de quoi que ce soit ? De rien ! Eh bien maintenant, que celui qui n’a ni bourse ni sac vende son manteau pour acheter une épée, car tout ce qui a été écrit de moi va s’accomplir » (Luc 22.35-37).

Jésus rappelle à ses disciples que quand il les a envoyés démunis de tout, Dieu a pourvu à tous leurs besoins. Mais maintenant qu’ils vont entrer dans une période de grand danger, ils doivent s’équiper pour survivre aux privations et aux combats.

« Alors il alla avec ses disciples vers le mont des Oliviers. Il se retira, se mit à genoux et pria ainsi : Ô Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que ta volonté soit faite. Un ange lui apparut et le fortifia. L’angoisse le saisit, sa prière se fit de plus en plus intense et sa sueur devint comme des gouttes de sang » (Luc 22.39, 41-44).

Jésus éprouve le besoin impérieux d’être seul avec son Père. Mais sous le poids de la justice de Dieu et des puissances des ténèbres, il aurait pu être trop accablé pour mener à bien sa mission, voilà pourquoi un ange vient le fortifier. Le Père et le Fils vont régler le problème de la rébellion de l’homme, mais ce n’est pas un règlement à l’amiable car il faut que le sang soit versé. Le Seigneur lutte dans la prière mais son angoisse est si forte qu’il transpire des caillots de sang, un phénomène mystérieux mais qui montre que le Sauveur commence déjà à subir le poids de la justice implacable de Dieu.

« Après avoir ainsi prié, il se releva, vint vers les disciples et dit : levez-vous ! » (Luc 22.45).

Le Seigneur a vaincu ! Certes, il a devant lui la croix, mais le sacrifice moral est accompli, ce qui lui a rendu la force et le calme avec lesquels il va se livrer à ses ennemis.

« Une troupe survint avec à sa tête Judas qui s’approcha de Jésus pour l’embrasser. Jésus lui dit : Judas, c’est par un baiser que tu trahis le Fils de l’homme ! Devinant ce qui allait se passer, un des disciples frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille droite. Mais Jésus dit : Laissez faire ! Puis il guérit l’oreille du blessé » (Luc 22.47-51).

C’est Pierre qui a dégainé et manqué sa cible, un homme qui s’appelle Malchus. Cette guérison a évité que les ennemis de Jésus fasse de cet incident un chef d’accusation contre lui.

« Jésus dit ensuite aux prêtres, aux gardes du Temple et aux chefs du peuple, qui étaient avec la troupe :  Suis-je un brigand pour que vous soyez venus avec épées et gourdins ? Mais c’est votre heure et les ténèbres vont exercer leur pouvoir » (Luc 22.52-53).

Les autorités religieuses sont les instruments aveugles des puissances des ténèbres. À partir d’ici, le sort est jeté. Jésus est conduit devant le sanhédrin qui le condamne à mort parce qu’il se dit le Fils de Dieu. Puis on le traîne devant Pilate mais bien sûr sans lui dire la vraie raison de sa condamnation car le gouverneur leur aurait ri au nez. Alors, il est accusé d’être un agitateur politique.

sept. 16 2024

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