#14 Fils d’Abraham ou fils du diable ? (Jean 8.35-58)
Les projets meurtriers que couvent les chefs religieux prouvent qu’ils ne sont pas des enfants d’Abraham mais bien plutôt ceux d’un sinistre personnage.
Je sais que vous êtes les descendants d’Abraham. Pourtant, vous cherchez à me faire mourir parce que ma parole ne pénètre pas votre cœur. Je dis ce que j’ai vu chez mon Père, mais vous faites ce que vous avez appris de votre père. Si vous étiez vraiment des enfants d’Abraham, vous agiriez comme lui. Mais vous cherchez à me faire mourir parce que je vous dis la vérité. Vous agissez comme votre père ! Nous ne sommes pas des enfants illégitimes car notre seul Père est Dieu ! (Jean 8.35-41).
Jésus répète une fois encore à ses ennemis que par leur conduite, ils imitent leur vrai père et ce n’est pas Abraham. Bien sûr ils protestent, car selon les Écritures Dieu est le Père d’Israël.
Si vraiment Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est lui qui m’a envoyé au milieu de vous. Je ne suis pas venu de ma propre initiative. Vous ne comprenez pas ce que je dis parce que vous êtes incapables de recevoir mes paroles (Jean 8.42-43).
Jésus tire son origine de Dieu et tient sa mission de lui. Si Dieu était le Père des Juifs, ceux-ci auraient les sentiments de ses enfants et auraient reconnu Jésus comme son Fils.
Votre père, c’est le diable, et vous voulez vous conformer à ses désirs. Depuis le commencement, c’est un meurtrier et il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est le père du mensonge. Mais moi, je dis la vérité et c’est pour cela que vous ne me croyez pas (Jean 8.44-45).
Après avoir insinué aux Juifs que dans la sphère morale, ils ont un autre père, froidement, il le nomme. Le diable aveugle l’intelligence des chefs religieux et les pousse à toutes sortes d’injustices. Il est menteur et ayant entraîné le premier couple dans le péché, il a voué l’humanité à la mort. Jésus établit un contraste bien marqué entre le père du mensonge et lui-même, car lui dit la vérité, raison pour laquelle les enfants du diable refusent de croire en lui.
Qui peut m’accuser d’avoir commis une seule faute ? Si je dis vrai, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui appartient à Dieu écoute les paroles de Dieu. Si vous ne les écoutez pas, c’est que vous ne lui appartenez pas (Jean 8.46-47).
Jésus révèle sa sainteté parfaite par l’assurance avec laquelle il lance un défi, défi suivi d’une pause. Il se fait alors un grand silence qui prouve qu’il dit la vérité. La sainteté de Jésus devrait gagner la confiance de toute âme sincère. Et comme cette sainteté est unique dans l’histoire de l’humanité, on ne peut que conclure à sa divinité. Les religieux ne croient pas en lui parce que leur père n’est pas Dieu.
Nous avons raison de dire que tu es un Samaritain et que tu es possédé. Non, je n’ai pas de démon, mais j’honore mon Père et vous m’outragez. Je ne recherche pas la gloire, mon Père s’en préoccupe et il me rendra justice (Jean 8.48-50).
Plus Jésus devient clair et sévère et plus la haine de ses adversaires augmente. Ne pouvant réfuter ses paroles, ils l’insultent, mais lui répond dignement, calmement que Dieu jugera.
Je vous l’assure : celui qui garde ma parole ne verra jamais la mort (Jean 8.51).
Jésus dit une parole qui a été source de consolation et d’espérance pour des multitudes. Pour Jésus, la mort du corps d’un croyant n’est qu’un sommeil et le passage à la plénitude de la vie.
Les chefs religieux dirent : Nous sommes sûrs que tu as un démon car Abraham et les prophètes sont morts. Serais-tu plus grand qu’eux ? Pour qui te prends-tu ? Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous appelez votre Dieu. Vous ne le connaissez pas mais moi je le connais et je garde sa parole (Jean 8.52-55).
Les Juifs persistent dans leurs injures ce qui prouve qu’ils sont moralement aveugles et n’ont jamais connu Dieu. Par contraste, Jésus est avec son Père dans une complète unité de volonté et d’amour. C’est à cela que les Juifs auraient dû reconnaître que Jésus dit la vérité de Dieu.
Abraham votre père a exulté de joie, rien qu’à la pensée de voir mon jour. Il l’a vu et en a été transporté de joie (Jean 8.56).
Jésus répond à la question : « es tu plus grand qu’Abraham ? » Oui, il l’est car il était l’objet de son espérance et il s’est réjoui de sa venue comme Sauveur, ce qui est l’accomplissement de la promesse que Dieu lui a faite : « toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité ». C’est probablement du haut du ciel qu’Abraham a vu « le Jour de Jésus », ce qui confirme aussi la parole du Sauveur : « Celui qui garde ma parole ne verra jamais la mort ».
Quoi, tu n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham ! Je vous l’assure, avant que Abraham naisse, moi, je suis. (Jean 8.57-58).
Il faut remarquer le : « je suis » au lieu de : « j’étais » qui une faute de grammaire qui exprime la préexistence éternelle de Jésus pour qui le temps n’existe pas.