Les études

20 juin 2022

#13 La lumière du monde, l’envoyé du Père (Jean 8.10-34)

La tête basse, tous les accusateurs de la femme adultère se sont éclipsés ; ils ne pouvaient résister à la vérité morale. Et au jour du jugement chacun se verra à la lumière de la sainteté divine et prononcera sa propre condamnation y compris les croyants devant leur Sauveur, mais eux seront graciés. La femme aurait pu s’esquiver mais la parole de Jésus a produit en elle une crise de conscience et elle attend maintenant sa sentence.

Jésus dit à la femme : Où sont tes accusateurs ? Personne ne t’a condamnée ?  Personne, Seigneur. Je ne te condamne pas non plus. Va, mais ne pèche plus (Jean 8.10-11).

Jésus condamne le péché mais non la pécheresse car il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. La miséricorde du Seigneur va opérer la repentance dans le cœur de la femme.

Jésus parla de nouveau en public : — Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie (Jean 8.12).

Jésus se dit la lumière de l’humanité entière. Ces paroles ne laissent au lecteur que deux alternatives : croire qu’il est Dieu fait homme ou l’accuser d’une prétention extravagante. Tout comme en lui-même Dieu est lumière, Jésus est la lumière du monde, mais il n’est lumière que pour ceux dont il est la vie. Pour ne pas marcher dans les ténèbres, le péché et la mort, l’homme doit suivre Jésus, recevoir ses enseignements et conformer sa vie à la sienne.

Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage à toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai. Oui, mais mon témoignage est vrai car je sais d’où je viens et où je vais, mais vous ignorez tout de moi (Jean 8.13-14).

Jésus a une pleine connaissance de son origine et de sa destinée céleste. Ses adversaires ne croient pas en lui à cause de leur aveuglement moral qui les rend incapables de reconnaître dans ses paroles et ses œuvres son origine divine.

Vous jugez selon les apparences, moi je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est vrai car je ne suis pas seul pour juger mais le Père est avec moi (Jean 8.15-16).

Jésus est d’abord venu pour sauver, mais cela n’exclut pas les évaluations morales qu’il est appelé à formuler au cours de son ministère.

Selon votre Loi, le témoignage de deux personnes est vrai. Eh bien, je suis mon propre témoin et le Père rend aussi témoignage de moi (Jean 8.17-18).

La preuve du témoignage du Père est dans la personne même de Jésus, sa vie sainte, son enseignement et ses œuvres.

Mais où est ton père ? Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père; si vous m’aviez connu, vous connaîtriez aussi mon Père. Je vais m’en aller et vous mourrez dans votre péché. Vous ne pouvez pas aller là où je vais. Vous êtes d’ici-bas ; moi, je suis d’en haut. Vous mourrez dans vos péchés. Si vous ne croyez pas que je suis, vous mourrez dans vos péchés (Jean 8.19-24).

Les religieux juifs se moquent de Jésus, qui les avertit trois fois solennellement que s’ils persistent à ne pas reconnaître qu’il est le Messie, la personnification de toutes les promesses de Dieu, l’espérance et la foi d’Israël, il ne leur restera plus que les ténèbres et la condamnation, et les yeux pour pleurer.

Qui es-tu donc ? Je ne cesse de vous le dire depuis le début ! Celui qui m’a envoyé est véridique, et je proclame au monde ce que j’ai appris de lui. Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous saurez que moi, je suis, et que je ne fais rien de ma propre initiative, mais que je dis ce que le Père m’a enseigné (Jean 8.25-28).

Jésus déclare que sa vie, son enseignement et ses œuvres, prouvent son origine divine, mais aussi que les vérités qu’il proclame sont pour le monde entier et pas seulement pour les Juifs. Après sa mort et résurrection, après l’effusion du Saint Esprit, la fondation de l’Église et la création d’une humanité nouvelle, tous reconnaîtront que Jésus émanait du Père.

Celui qui m’a envoyé est avec moi car je fais toujours sa volonté. Beaucoup de Juifs crurent en lui, alors Jésus leur dit : Si vous vous attachez à ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et elle fera de vous des hommes libres (Jean 8.29-31).

Face à ceux qui le rejettent, Jésus est réconforté par le Père qui est toujours avec lui. Il s’adresse à ceux qui croient en lui en leur promettant la liberté de toute servitude morale, du péché et de la corruption, ce qui blesse l’orgueil des chefs religieux qui le prennent à parti.

Nous sommes la postérité d’Abraham, nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “ Vous serez des hommes libres ? ”. Vraiment, je vous l’assure, tout homme qui commet le péché est esclave du péché (Jean 8.33-34).

Comme les incrédules refusent de comprendre, Jésus dit qu’il fait référence à la liberté sur le plan de la conscience morale. Le péché est la révolte contre Dieu, la folie de vouloir être indépendant de lui. Un tel homme tombe alors forcément dans l’esclavage de sa nature déchue.

avril 18 2024

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