13 – Le trône de Dieu… (Apocalypse 3.20-4.5)
Après avoir réveillé les tièdes par ses remontrances, le Seigneur leur fait une invitation pleine de tendresse et de grâce. Mais il n’entrera, pour prendre sa juste place, que s’ils renoncent à leurs péchés. Le partage d’un repas représente la communion fraternelle. Dans l’éternité, tous les croyants seront réunis ensemble autour du Seigneur dans une intime communion pour célébrer les noces de l’Agneau (Apocalypse 19.7-9 ; Luc 22.16-30).
Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi (Apocalypse 3.20).
Je ferai siéger le vainqueur avec moi sur mon trône, comme moi-même je suis allé siéger avec mon Père sur son trône après avoir remporté la victoire. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises (Apocalypse 3.21-22 ; cp Matthieu 19.28 ; Luc 22.29-30 ; Jean 17.21-24 ; 2Timothée 2.12).
La dernière promesse de Jésus dépasse tout ce qu’on pourrait imaginer.
Les sept lettres décrivent la situation des croyants et leurs difficultés au premier siècle, mais aussi à travers les âges, car : « il n’y a rien de nouveau sous le soleil (Ecclésiaste 1.9) ». Le problème qui revient souvent est l’impact d’un environnement hostile sur la vie des croyants. Tentés par les compromis et l’hérésie, ils doivent être attentifs aux exhortations de l’Esprit, et au Seigneur quand il dit : « tiens ferme ce que tu as » (Apocalypse 3.11), afin de lui demeurer fidèle.
À partir du quatrième chapitre de l’Apocalypse, l’Église n’est plus mentionnée parce que Jésus est venu la chercher (1Corinthiens 1.51-52 ; 1Thessaloniciens 4.15-17). Elle est dans les cieux et les croyants sont présents en tant qu’épouse du Christ. Après avoir décrit sa vision du Christ ressuscité et l’état de l’Église, nous arrivons à la troisième partie du livre où Jean décrit les événements qui vont arriver par la suite, qui précèdent et aboutissent à la seconde venue de Jésus-Christ (ch. 4–18), son retour sur terre (ch. 19), l’instauration du royaume millénaire (ch. 20), la Nouvelle Jérusalem, puis les nouveaux cieux et la nouvelle terre (ch. 21–22). Ces ultimes révélations de Jean achèvent les prophéties bibliques se rapportant à l’histoire de l’humanité. Après avoir décrit une vision du ciel (ch. 4-5), Jean voit l’ouverture des sept sceaux qui comprennent tous les jugements, car l’ouverture du septième déclenche les sept trompettes, et la sonnerie de la dernière déclenche les sept coupes de la colère de Dieu.
Après cela, je vis une porte ouverte dans le ciel, et la voix que j’avais entendue me parler au début et qui résonnait comme une trompette me dit : monte ici et je te montrerai ce qui doit arriver par la suite (Apocalypse 4.1).
L’expression : après cela, signale un changement de scène (Apocalypse 7.9 ; 15.5 ; 18.1 ; 19.1). Jean n’est pas le premier homme à voir le ciel s’ouvrir devant ses yeux (Ézéchiel 1.1 ; Matthieu 3.16 ; Actes 7.56 ; 10.11; 2Corinthiens 12.4) et à recevoir une vision. Jean entend la voix majestueuse du Christ glorifié qui lui ordonne d’entrer au troisième ciel d’où il verra l’avenir.
À l’instant, je fus ravi en esprit et je vis un trône sur lequel quelqu’un siégeait (Apocalypse 4.2 ; cp Apocalypse 1.10 ; 1Rois 22.19 ; Psaumes 11.4 ; 47.9 ; 103.19 ; Ésaïe 6.1 ; Ézéchiel 1.26-28 ; 10.1 ; Daniel 7.9).
Dès que Jean décroche de l’espace-temps, il se trouve dans la salle du trône de Dieu, mais tout comme l’apôtre Paul (2Corinthiens 12.4), il ne sait pas trop si c’est en personne ou seulement en esprit qu’il est au troisième ciel. À partir d’ici, Jean va décrire ce qu’il voit mais sans donner d’interprétation. Dans les Écritures, le trône de Dieu représente son autorité absolue et signifie donc que ce ne sont pas les hommes mais l’Éternel qui règne et gouverne le monde.
Celui qui siégeait avait l’aspect du diamant et du rubis. Le trône était entouré d’un arc-en-ciel ayant l’aspect de l’émeraude (Apocalypse 4.3).
Jean ne décrit pas Dieu mais les couleurs éclatantes qui l’entourent. Le diamant représente la sainteté de Dieu, le rubis sa justice, et l’émeraude de couleur douce, la grâce. L’arc-en-ciel aussi symbolise la grâce ; il entoure le trône comme le cadre d’un tableau.
Autour du trône se trouvaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes siégeaient vingt-quatre anciens vêtus de blanc, et qui portaient chacun une couronne d’or sur la tête (Apocalypse 4.4 ; cp Apocalypse 5.8-10).
Ces anciens qui règnent avec Dieu sont des représentants de son peuple, de l’Israël pieux et de l’Église de Jésus-Christ.
Du trône jaillissaient des éclairs, des voix et des coups de tonnerre. Devant le trône brûlaient sept flambeaux ardents qui sont les sept esprits de Dieu (Apocalypse 4.5 ; cp Apocalypse 1.4 ; 8.5 ; 16.17-19).