Les études

20 juin 2022

#12 La foule se divise, Jésus, est-Il le Christ ? (Jean 7.25-8.9)

Tous les miracles de Jésus ne convainquent pas les Juifs parce qu’ils savent qu’il est né dans une famille humble.

Les habitants de Jérusalem disaient : Voilà qu’il parle librement. Nos chefs l’auraient-ils reconnu comme le Messie ? Non, car lui, nous savons d’où il est ; mais le Christ, personne ne saura d’où il est. Alors Jésus s’écria : Vraiment ! Vous savez d’où je suis ! Sachez que je ne suis pas venu de ma propre initiative. C’est celui qui est véridique qui m’a envoyé. Vous ne le connaissez pas, mais moi je le connais (Jean 7.25-29).

Les Juifs pratiquaient une religion monothéiste, mais s’ils avaient vraiment connu Dieu, ils auraient cru en Jésus, son Fils unique. Ignorant qui est Dieu, ils ignorent aussi la véritable origine de Jésus. Mais lui a une connaissance intime du Père qui l’a envoyé en mission.

Jésus déclara : Je suis encore un peu de temps parmi vous. Ensuite je retournerai auprès de Celui qui m’a envoyé : “ Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez pas aller là où je serai ” (Jean 7.33-36).

En tant que Messie, Jésus parle au peuple et à ses chefs qui vont le crucifier et ainsi provoquer sur eux de terribles jugements. Il prédit qu’alors, dans leur angoisse, ils le chercheront pour être délivrés, mais ce sera en vain, car l’ayant mis à mort, ils ne le trouveront pas.

Le dernier et grand jour de la fête, Jésus se tint devant la foule et s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et boive et des fleuves d’eau vive jailliront de lui. Il faisait allusion à l’Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’avait pas encore été donné parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié (Jean 7.37-39).

Le dernier jour, le peuple quittait les tentes où il avait séjourné pendant sept jours et se rendait en procession dans le temple où il offrait des sacrifices et participait à d’autres cérémonies.  « Avoir soif » exprime les besoins de l’âme, une soif que seul Jésus peut et veut étancher.

L’Esprit ne sera donné qu’une fois que Jésus aura réconcilié l’homme avec Dieu.

Plusieurs disaient : Cet homme est le Prophète, précurseur du Messie. D’autres : C’est le Christ. Mais, l’Écriture ne dit-elle pas que le Messie sera de la postérité de David et qu’il naîtra à Bethlehem. Quelques chefs voulaient l’arrêter mais les gardes du Temple retournèrent et dirent : Personne n’a jamais parlé comme cet homme (Jean 7.40-46).

Le peuple est très divisé au sujet de Jésus. Quant aux gardes envoyés pour le saisir, ils reviennent les mains vides et ils ne cherchent même pas la moindre excuse pour avoir manqué à leur devoir, tellement ils ont été impressionnés par l’enseignement de Jésus.

Quoi, leur dirent les pharisiens, vous avez été séduit ! Aucun chef ou pharisien ne croit en lui. Il n’y a que ceux qui ne connaissent pas la Loi ; ce sont des maudits ! Mais, Nicodème, qui était venu trouver Jésus leur dit : Notre Loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait de mal ? Es-tu galiléen ? Aucun prophète ne sort de la Galilée (Jean 7.47-53).

La cour suprême est assemblée pour juger Jésus que les gardes doivent amener. Aveuglés par l’orgueil, les pharisiens n’ont que mépris pour le peuple. Jean mentionne Nicodème trois fois. Timide, il est d’abord venu voir Jésus de nuit. Ici, on voit qu’il s’est enhardi car c’est avec courage qu’il dément les pharisiens, et plus tard il confessera sa foi. « Galiléen » était une insulte et les prophètes Jonas, Élie et Nahum étaient galiléens.

Je commence le chapitre 8.

S’étant assis, Jésus enseignait. Tout à coup, les chefs religieux traînent devant lui une femme : Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Or, Moïse nous a ordonné de lapider une femme de ce genre. Toi, que dis-tu ? Mais Jésus se baissa et se mit à écrire du doigt sur le sol (Jean 8.3-6).

Aveuglés par la haine, les religieux ont la cruauté d’offrir en spectacle une malheureuse femme pour piéger Jésus. S’il se prononce pour la peine de mort, son message de grâce et de pardon est discrédité. S’il se prononce contre, il sera accusé de mépriser la Loi.

Comme ils insistaient, Jésus se releva et dit : Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire. Entendant ces paroles, ils s’esquivaient l’un après l’autre, à commencer par les plus âgés, laissant Jésus seul avec la femme au milieu de la cour du Temple (Jean 8.7-9).

La réponse de Jésus tombe comme la foudre sur ses adversaires qui perdent toute envie de croiser le fer avec le Seigneur. Par « péché », Jésus désigne la convoitise sexuelle. Si les accusateurs sondent leur cœur, ils y trouveront toujours de bonnes raisons de pardonner à leur prochain et d’exercer la miséricorde.

févr. 14 2025

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