Les études

21 juin 2022

#12 D’autres parables et guérisons (Luc 17.1-18.14)

Je continue de lire dans le chapitre 17.

« Si l’un de vous a un serviteur qui laboure ou garde les troupeaux, et qu’il revienne des champs, lui direz-vous : « viens vite et mets-toi à table ? ». Ne lui direz-vous pas plutôt : « Prépare mon dîner et sers-moi. Quand j’aurais fini, tu pourras manger ? ». Le maître doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a obéi à vos ordres ? Bien sûr que non ! Vous de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : « Nous ne sommes que des serviteurs inutiles n’ayant fait que notre devoir » (Luc 17.7-10).

« Serviteurs inutiles » parce que Dieu n’a pas besoin de nous et c’est une grâce qu’il nous accorde de pouvoir le servir. Par cette illustration, Jésus montre que l’homme ne peut jamais, et en aucun cas, revendiquer le moindre mérite devant Dieu car il n’est le débiteur de personne. Par contre, je lui dois absolument tout et j’ai envers lui une obligation de fidélité absolue.

« À l’entrée d’un village, dix lépreux vinrent à la rencontre de Jésus. S’arrêtant à distance, ils le supplièrent à haute voix : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Jésus leur dit : Allez-vous vous montrer aux prêtres ! Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris. L’un d’eux, se rendant compte qu’il était guéri, revint sur ses pas en louant Dieu. Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus et lui rendit grâces. C’était un Samaritain » (Luc 17.11-16).

Parias, exclus de la société, ces lépreux doivent garder une bonne distance des bien-portants. De toute évidence ils ont entendu parler de Jésus. Sur sa parole, ils partent voir le prêtre, seul habilité à les déclarer sains de corps et à les réintégrer dans la société. En cours de route leur lèpre disparaît. Le Samaritain connaît peu la Loi mais il est profondément reconnaissant pour une guérison inespérée. Il rend gloire à Dieu et à Jésus-Christ.

« Jésus dit : Les autres n’ont-ils pas été guéris ? Où sont-ils donc ? Seul cet étranger est revenu pour louer Dieu. Puis il lui dit : Relève-toi, ta foi t’a sauvé » (Luc 17.17-19).

Cet homme adore Jésus qui accepte cette adoration. Dans la Loi il est écrit : « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu seul ».

« Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur dit : Le royaume de Dieu ne viendra pas avec éclat. On ne dira pas : « il est ici ou il est là », car le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17.20-21).

Le royaume de Dieu est spirituel intérieur et caché, et il est déjà là par la présence de Jésus. Je commence maintenant le chapitre 18 avec une parabole dont l’objectif est de motiver les disciples à persévérer dans la prière.

« Il y avait un juge qui n’avait de considération ni pour Dieu ni pour personne. Il y avait aussi une veuve qui venait l’importuner pour lui dire : “ Défends mon droit contre mon adversaire. Pendant longtemps il refusa, mais il finit par se dire : “ Je me moque bien de Dieu et des hommes mais comme cette veuve m’ennuie ; je vais lui donner gain de cause pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête » (Luc 18.1-5).

Le juge accède à la demande de la veuve uniquement pour ne plus être importuné.

« Le Seigneur ajouta : Notez bien la réaction de ce juge. A plus forte raison, Dieu défendra promptement le droit des élus qui crient à lui jour et nuit, et il est patient à leur égard. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » (Luc 18.6-8).

Les promesses de Dieu sont infaillibles mais ses enfants sauront-ils persévérer en gardant la vraie foi ? Telle est la question que Jésus pose à ses disciples pour les exhorter à la vigilance.

« Il raconta une parabole pour ceux qui se croyaient justes et méprisaient les autres : Deux hommes : un pharisien et un publicain montèrent au Temple pour prier » (Luc 18.9-10).

Le pharisien et le percepteur à la solde des Romains sont aux antipodes l’un de l’autre de l’échelle religieuse. L’homme humble et repentant envers Dieu estime les autres au-dessus de lui-même (Philippiens 2.3), mais le propre juste les méprise

« Le pharisien priait ainsi : « Ô Dieu, je te remercie de ne pas être comme le reste des hommes : rapace, malhonnête et adultère ou même comme ce publicain. Moi, je jeûne deux fois par semaine et je donne la dîme de tous mes revenus » (Luc 18.11-12).

La tête haute et très satisfait de lui-même, le pharisien énumère le mal qu’il ne fait pas puis le bien qu’il fait. Il ne demande rien à Dieu mais l’informe qu’il est le modèle à suivre.

« Le publicain se tenait dans un coin retiré et n’osait pas lever les yeux. Mais il se frappait la poitrine et murmurait : « Ô Dieu, sois apaisé envers le pécheur que je suis ! » Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas le premier qui a été pardonné, car celui qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18.13-14).

Le percepteur, qui a certes une grosse ardoise,    se situe par rapport à la justice absolue de Dieu et lui demande le pardon. Jésus enseigne ici comment être déclaré juste sans bonnes œuvres.

sept. 17 2024

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