Les études

21 juin 2022

#12 Balaam abandonne (Nombres 22.32-25.18)

Un bras de fer est engagé entre le sorcier Balaam et l’Ange de l’Éternel.

« L’ange dit à Balaam : C’est moi qui t’ai barré le passage. Si l’ânesse ne s’était pas détournée, je t’aurais abattu. Va avec ces hommes, mais tu diras seulement les paroles que je te dicterai. Balaq alla à la rencontre de Balaam qui lui dit : Je suis venu, mais je ne pourrai dire que les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. Le lendemain matin, Balaq fit monter Balaam sur des hauts lieux d’où l’on voyait une partie du camp d’Israël. Balaam dit à Balaq : Construis sept autels et prépare sept taureaux et sept béliers. Ensemble, ils offrirent un taureau et un bélier sur chaque autel. Balaam prononça cet oracle : Comment maudirais-je ? Dieu ne l’a pas maudit. Voici : je le vois du sommet des rochers : c’est un peuple qui ne se considère pas semblable aux autres peuples. Qui a compté les foules de Jacob, qui sont aussi nombreuses que les grains de poussière ? Que mon avenir soit identique au leur ! » (Nombres 22.32-23.10).

Sur cette colline, Balaam ne voit que le quart du peuple et il est innombrable. Balaam prononcera 7 oracles et le premier déclare qu’il n’a pas le pouvoir de maudire Israël.

« Balaq dit à Balaam : Je t’ai fait venir pour maudire mes ennemis, et voilà que tu les bénis ! Puis-je dire autre chose que ce que l’Éternel met dans ma bouche ? » (Nombres 23.11-12).

Suite à ce premier fiasco, Balaq emmène le devin sur une autre colline d’où ils voient une plus grande partie des Israélites. Et puis rebelote : 7 autels où sont immolés taureaux et béliers ; mauvaise journée pour eux. Les païens croyaient pouvoir infléchir Dieu par des actes cultuels.

« Alors Balaam prononça son oracle : Balaq, écoute ! Dieu n’est pas homme pour mentir. Parle-t-il sans qu’il tienne parole ? Et n’accomplit-il pas ce qu’il déclare ? Oui, j’ai reçu la charge de prononcer une bénédiction. Il a béni : je n’y changerai rien. Il ne trouve pas de mal en Israël. Oui, l’Éternel son Dieu est avec lui. Il les a fait sortir d’Égypte. Voici, un peuple qui se lève, il bondit comme un lion, il ne se couche pas sans avoir dévoré sa proie, et bu le sang de ses victimes » (Nombres 23.18-24).

Dieu, dit-il, n’est pas capricieux, mais constant et immuable, fidèle à lui-même, à sa parole et à son alliance. Israël comparé au lion signifie que ceux qui s’attaquent à lui seront détruits. Quand il obéit à la Loi, l’excellence morale d’Israël le préserve de la malédiction, mais c’est aussi là qu’est son talon d’Achille, que Balaam va exploiter pour toucher son sale fric.

En attendant, Balaq est furieux. Il emmène Balaam sur un autre sommet d’où on voit tout le peuple, espérant que cette fois-ci Balaam sera disposé à maudire.

Je commence le chapitre 24.

« Balaam regarda Israël. Alors l’Esprit de Dieu vint sur lui et il prononça son oracle. Que tes tentes sont belles, ô peuple de Jacob ! Comme des torrents, elles se répandent comme des cèdres croissant au bord des eaux. Le voici couché comme un lion. Il est béni celui qui te bénit, il est maudit celui qui te maudit ! Alors Balaq se fâcha contre Balaam : Puisqu’il en est ainsi, retourne chez toi ! Je m’en vais mais avant je vais t’annoncer ce que ce peuple-ci fera au tien dans les temps à venir. Je le vois bien, mais ce n’est pas pour maintenant, un sceptre surgit d’Israël ; il brise les flancs de Moab. Édom sera conquis. Le peuple d’Israël accomplit des exploits. L’astre qui monte de Jacob régnera » (Nombres 24.1-19).

Le troisième oracle décrit la puissance d’Israël présente et future et sa victoire sur ses ennemis. Le quatrième est une vision prophétique. L’astre qui monte et qui possède le sceptre de la royauté est Jésus-Christ. Le cinquième oracle prédit l’anéantissement des Amalécites et le septième, la disparition des Qéniens emmenés captifs avec Israël par les Assyriens (Nombres 24.20-22). Et voici le dernier oracle.

« Des bateaux viennent de Kittim, ils soumettront Assour, ils soumettront Héber. Mais lui aussi sera détruit. Puis Balaam retourna chez lui » (Nombres 24.24-25).

« Kittim » désigne l’occident, sans doute Alexandre le Grand qui vainquit Assur, représentant les puissances orientales, et Héber c’est à dire les Sémites. Puis Kittim sera vaincu par Rome.

Mais avant de partir, Balaam va dire à Balaq que pour vaincre Israël, il suffit de l’entraîner à l’idolâtrie, et ainsi le priver de l’appui de son Dieu. Balaq a suivi ce conseil et Balaam a pu toucher son gros chèque mais il recevra aussi le salaire de Dieu. Je commence le chapitre 25.

« Israël s’établit à Chittim où il se livra à la débauche et à l’idolâtrie avec des filles de Moab puis s’adonna au culte de Baal, et l’Éternel se mit en colère contre lui » (Nombres 25.1-3).

Dans la plaine du Jourdain, une partie du camp Israélite est à proximité des Moabites et Madianites. Des prostituées sacrées les invitent à se joindre à elles.

« L’Éternel dit à Moïse : Fais pendre les coupables afin que ma colère se détourne d’Israël. À ce moment survint un Israélite amenant une fille Madianite sous les yeux de Moïse. Voyant cela, Phinéas, fils du grand-prêtre Éléazar saisit une lance, suivit cet Israélite jusque dans sa tente et les transperça tous les deux, et le fléau cessa. Mais il avait déjà fait vingt-quatre mille victimes » (Nombres 25.4-10).

Quelle impudence de la part de cet Israélite qui passe devant le tabernacle avec cette fille. Heureusement, Phinéas indigné entre en action ce qui arrête net le châtiment de Dieu.

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