Les études

22 juin 2022

#10 Profitez des joies que Dieu nous donne (Ecclésiaste 9.3-10.4)

Le prédicateur a découvert pourquoi les hommes rejettent Dieu.

Un grand mal qui sévit sous le soleil, est que tous les hommes connaissent un même sort. Voilà pourquoi ils sont si méchants et méprisent Dieu pendant leur vie. Mais après, ils vont chez les morts. Pour tous les vivants, il y a de l’espoir et un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort (Ecclésiaste 9.3-4).

La vie est une loterie, et parce que les mêmes tragédies frappent tous les êtres humains quels que soient leurs comportements, ceux-ci suivent les mauvais penchants de leur cœur. Mais le jugement suit la mort, alors que tant qu’on vit il y a de l’espoir car on peut encore se repentir.

En effet, les vivants savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. Pour eux tout est fini et ils sombrent dans l’oubli. Leurs amours, haines et leurs désirs ont disparu, et ils n’auront plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil (Ecclésiaste 9.5-6).

Tous les trépassés sont dans le séjour des morts où ils continuent d’exister, privés de toutes les activités humaines. C’est Jésus et les apôtres qui ont révélé ce qui se passe de l’autre côté.

Va, mange ton pain et bois ton vin dans la joie, car Dieu prend plaisir à ce que tu fais. En tout temps porte des vêtements de fête et que l’huile de joie parfume ta tête. Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vaine existence sous le soleil, car c’est la part qui te revient au milieu de ton travail et de toute la peine que tu te donnes sous le soleil. Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec toute ton énergie, car il n’y a aucune activité, réflexion, science ou sagesse dans le séjour des morts où tu te diriges (Ecclésiaste 9.7-10 ; cp 2.24-26 ; 3.12-13,22 ; 5.18-19 ; Psaume 45.8 ; 104.5 ; Proverbes 18.22 ; 2Samuel 12.20).

Tant qu’il est en vie, le sage honore Dieu en saisissant toutes les opportunités et en profitant de toutes les joies que Dieu met à sa portée.

J’ai encore observé sous le soleil, que ce ne sont pas les plus agiles qui gagnent la course, ni les plus forts qui remportent le combat, ni les sages qui ont du pain, ni les hommes intelligents qui ont la richesse, ni les savants qui jouissent des faveurs, car tous dépendent des coups durs qui surviennent en leur temps. En effet, l’homme ne connaît pas mieux quand surviendra une tragédie que les poissons ou les oiseaux qui sont pris dans un filet. Comme sur eux, le malheur fonde sur les hommes à l’improviste (Ecclésiaste 9.11-12 ; cp Romains 9.16 ; Jacques 4.13-15).

Dans quelque domaine que ce soit, la plus grande énergie ajoutée à la plus grande compétence ne garantit pas le succès, car il dépend aussi des circonstances. Or, un fâcheux événement peut tout faire échouer à tout moment. Nul ne sait ce qui va lui arriver ni quand la dame à la faux viendra moissonner son âme. L’avenir appartient à Dieu seul.

Sous le soleil, j’ai encore observé un trait de sagesse important. Un roi puissant assiégea une toute petite ville et en fit le blocus complet. Mais dans cette ville se trouvait un homme pauvre qui par sa sagesse sauva la ville. Mais personne ne s’est souvenu de lui. Je dis donc que la sagesse vaut mieux que la force, mais la sagesse et les paroles du pauvre ne sont pas écoutées. Pourtant, les paroles du sage écoutées avec calme valent mieux que les cris d’un chef insensé (Ecclésiaste 9.13-17 ; cp 7.11-12 ; 9.18 ; Proverbes 21.22 ; 24.5 ; Matthieu 8.20).

Le héros de cette histoire était méprisé car démuni. Ses concitoyens l’ont sollicité uniquement parce qu’ils étaient dans la détresse, mais lui ne tire rien de son exploit, même pas de la reconnaissance, parce qu’on est très ingrat envers les sauveurs indigents. Pourtant les paroles réfléchies d’un sage pauvre sont bien plus efficaces que les aboiements des grande-gueules.

La sagesse vaut mieux que les armes, mais un seul pécheur gâche beaucoup de bien (Ecclésiaste 9.18).

Face aux armes redoutables d’un tyran qui a l’intention d’anéantir des populations entières, la sagesse rusée est la seule façon de le contrer. Mais un seul traître peut tout faire échouer.

Une mouche morte gâte l’huile parfumée et un brin de folie efface la sagesse et une bonne réputation (Ecclésiaste 10.1 ; cp Proverbes 6.29 ; 1Corinthiens 5.6).

Certains sont honorés jusqu’au jour où on découvre un squelette dans leur placard qui les fait dégringoler de leur piédestal. Un seul écart efface une moralité qui était irréprochable.

L’esprit du sage le dirige à sa droite, tandis que l’esprit de l’insensé le pousse à sa gauche. Quoique ce dernier fasse, il montre à tous qu’il est stupide (Ecclésiaste 10.2-3).

Dans l’antiquité, la droite était le côté de la force et de l’habileté. Le sage réfléchit avant de parler mais dès que l’insensé ouvre la bouche ses inepties rejaillissent sur lui.

Si le maître est en colère contre toi, garde ton sang-froid, car le calme évite de graves fautes (Ecclésiaste 10.4 ; cp 8.3 ; 9.17 ; Proverbes 12.16 ; 13.3 ; 15.1 ; 25.15).

En toute circonstance, le sage se contrôle et attend patiemment que l’orage passe.

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