Les études

21 juin 2022

#07 Le bon samaritain et d’autres enseignements (Luc 7.44-12.21)

Après avoir pardonné à une pécheresse, Jésus corrige le pharisien propre juste qui avait porté sur elle un jugement méchant.

« Quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds ; mais elle les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant, mais elle n’a pas cessé de couvrir mes pieds de baisers. Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle a versé du parfum sur mes pieds. Jésus dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Ta foi t’a sauvée. Va en paix » (Luc 7.44-50).

Le pharisien sait que selon la Loi, il est pécheur mais croit que ce n’est pas bien grave. La pécheresse par contre, sait que toute sa vie est pleine de péché. La première fois qu’elle a rencontré Jésus, elle a trouvé en lui la miséricorde et l’espérance et a commencé à aimer Dieu et s’est repentie. Apportant avec elle ce parfum d’une grande valeur et bravant toute humiliation, elle est venue voir Jésus chez le pharisien afin de recevoir de lui le pardon. Puis afin de la soustraire aux observations blessantes des convives, Jésus la congédie mais avec le plus grand des biens dans son cœur, la paix de Dieu.

Je lis maintenant dans le chapitre 10.

« Un enseignant de la Loi demanda à Jésus : qui est mon prochain ? Jésus dit : Un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho fut attaqué par des brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s’en allèrent le laissant à moitié mort. Or un prêtre qui passait par là vit le blessé mais s’en écarta et poursuivit sa route. De même aussi un lévite arriva, le vit, s’en écarta et poursuivit sa route » (Luc 10.29-32).

Les 30 km de route escarpée qui vont de Jérusalem à Jéricho étaient réputés dangereux. On attendait de la miséricorde de la part de ces deux hommes exerçant des fonctions sacrées.

« Mais un Samaritain qui passait par là et voyant cet homme, fut pris de pitié. Il soigna ses plaies, puis le chargea sur sa mule, l’emmena dans une auberge et s’occupa de lui. Le lendemain, il donna deux pièces à l’aubergiste et lui dit : “ Prends soin de cet homme, et ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai à mon retour » (Luc 10.33-35).

Un homme méprisé et haï des Juifs aurait pu voir ce malheureux comme un ennemi, mais il est ému de compassion. Il risque sa vie sur une route dangereuse ; il donne de son temps et de ses biens et s’engage même pour les dépenses à venir. Si cet étranger avait été de la famille ou son ami, il n’aurait rien fait de plus.

« À ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de la victime des brigands ? Celui qui a eu pitié de lui. Eh bien, va, et agis de même » (Luc 10.36-37).

Par des petites histoires toutes simples, Jésus enseigne de profondes vérités.

« Jésus entra dans un village où une femme nommée Marthe l’accueillit dans sa maison. Sa sœur Marie vint s’asseoir aux pieds de Jésus et l’écoutait. Pendant ce temps, Marthe qui était affairée aux travaux domestiques s’approcha de Jésus et dit : Maître, je suis seule à servir. Dis donc à ma sœur de m’aider. Mais le Seigneur répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites ; il n’y a qu’une seule chose qui soit vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera » (Luc 10.38-42).

L’empressement de Marthe à servir Jésus dénote sa vénération pour lui mais aussi son amour propre d’hôtesse. Dans ce rare et précieux moment de la présence du Sauveur, Marthe aurait dû faire comme Marie, s’asseoir à ses pieds et l’écouter.

« Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un recoin. On la place sur un pied de lampe pour éclairer ceux qui entrent. Si tes yeux sont en bon état, tout ton corps jouit de la lumière. Si ton corps est dans la lumière, il jouira de la lumière, comme lorsque la lampe t’éclaire de sa clarté » (Luc 11.33-36).

Jésus est la lumière et ceux qui ont un cœur droit comprennent qui il est. Celui donc qui perçoit la lumière divine émise par Jésus, devient lui-même lumineux et cette lumière resplendit hors de lui.

Je continue dans le chapitre 12.

« Du milieu de la foule, un homme dit à Jésus : Maître, dis à mon frère de partager avec moi l’héritage de notre père ! Mais il lui répondit : Qui m’a établi pour être votre arbitre en matière d’héritage ? Puis il dit à tous : Gardez-vous de la cupidité car la vie d’un homme, si riche soit-il, ne dépend pas de ses biens » (Luc 12.13-15).

Jésus refuse d’entrer dans un jugement mondain car son ministère est avant tout spirituel

Jésus leur dit : Le domaine d’un riche propriétaire avait beaucoup rapporté. Alors il se mit à réfléchir : Que vais-je faire car je n’ai pas la place pour engranger toute ma récolte ! Ah, je sais : je vais démolir mes greniers pour en construire de plus grands, et j’y entasserai toute ma récolte. Puis je dirai : « Me voici pourvu pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et jouis de la vie ! » Mais Dieu lui dit : « insensé, cette nuit ton âme te sera redemandée, et tous tes biens, qui en profitera ? ” Voilà quel sera le sort de tout homme qui amasse des richesses pour lui-même, au lieu de chercher à être riche auprès de Dieu » (Luc 12.16-21).

La pensée des pauvres n’a pas effleuré l’esprit de ce gros égoïste qui ne pense qu’à lui et à jouir de la vie. Oui mais car il y a un mais ! Dieu lui dit : Cette âme que tu croyais t’appartenir et à qui tu promettais un long bonheur, elle t’est redemandée.

avril 19 2024

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