Les études

22 juin 2022

#06 Témoignage de l’espérance (1Pierre 3.13-4.5)

La langue est la faiblesse de la plupart des gens, alors qu’il suffit de serrer les dents pour ne rien dire. Le croyant doit pardonner les offenses, car lui-même a été pardonné par Dieu. Il sera ainsi un artisan de paix et verra Dieu prendre soin de lui et répondre à ses prières.

Qui vous fera du mal si vous faites le bien ? Et même si vous souffriez en faisant ce qui est juste, vous seriez au bénéfice de la faveur divine. Ne craignez pas les hommes et ne soyez pas troublés (1Pierre 3.13-14 ; cp Esaïe 8.12-13 ; Luc 6.33 ; Jean 15.20 ; Actes 14.22 ; Romains 8.38-39 ; Philippiens 1.29 ; Hébreux 12.3 ; Jacques 1.2-4 ; 2Corinthiens 4.16-18).

Les ennemis des croyants hésitent à leur faire du tort parce qu’ils contribuent à la société et font preuve de bonté envers les défavorisés. Pour Pierre, la souffrance est un détail parce qu’elle se limite au temporel.

Donnez au Seigneur la place principale dans votre cœur, et si on vous le demande, soyez toujours prêts à défendre votre espérance avec humilité et respect et veillez à garder bonne conscience afin que ceux qui disent du mal de vous à cause de votre bonne conduite qui honore le Christ rougissent de leurs calomnies. Car, si telle est la volonté de Dieu, il vaut mieux souffrir en faisant le bien qu’en faisant le mal (1Pierre 3.15-17 ; cp Ésaïe 8.13 ; 2Corinthiens 10.1).

Plus le croyant révère le Seigneur et moins il craint les hommes et plus il est enclin à expliquer la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Bien sûr, il faut que sa vie soit conforme aux Écritures et qu’il les connaisse assez bien pour pouvoir les expliquer correctement et succinctement. Et si on lui fait des misères à cause de sa foi, c’est une grâce qui lui est faite car il souffre pour le Seigneur et sera récompensé.

Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui l’innocent, il est mort pour des coupables afin de vous conduire à Dieu. Il a été mis à mort dans son corps, mais il a été rendu à la vie dans son esprit (1Pierre 3.18 ; cp 1Corinthiens 15.3-6 ; 2Corinthiens 5.21 ; Romains 6.10 ; Hébreux 9.26, 28 ; 10.10).

La vie juste et sans péché de Jésus a provoqué l’hostilité d’hommes méchants qui l’ont crucifié. Mais Dieu a utilisé ses souffrances pour expier les péchés du monde. Alors que les Juifs offraient des sacrifices répétitifs matin et soir pour leurs fautes, le sacrifice unique de l’Agneau de Dieu a pleinement lavé l’affront fait à Dieu par le péché de l’homme. Il a réparé sa sainteté bafouée et satisfait sa Justice parfaite.

L’esprit de Jésus est aussi allé prêcher en prison, aux esprits qui autrefois s’étaient révoltés contre Dieu, alors que sa patience se prolongeait pendant les jours où Noé construisait l’arche, dans laquelle seules huit personnes furent sauvées à travers l’eau du déluge (1Pierre 3.19-20 ; cp Genèse 6.1-4 ; 2Pierre 2.4 Jude 6).

Entre sa mort et sa résurrection, Jésus, en tant que second Adam, est allé aux enfers proclamer sa victoire aux démons coupables de s’être accouplés avec des femmes. Leur but était de démoniser la race humaine au point où Jésus n’aurait pas pu en faire partie et la racheter. Mais le déluge a détruit les hommes-démons nés de ces unions et la race humaine est repartie à zéro, ou presque, avec Noé et sa famille.

Le salut dans l’arche était une prophétie qui est accomplie par le baptême, qui maintenant vous sauve. Ce n’est pas la purification des péchés, mais la demande adressée à Dieu d’une bonne conscience sur la base de la résurrection de Jésus Christ (1Pierre 3.21 ; cp Romains 10.9).

Par son témoignage, le baptisé déclare mourir avec Christ, au monde, au péché, à lui-même et ressusciter avec lui à une vie nouvelle. Il dit avoir rompu avec son ancienne vie et avoir pris un nouveau départ. Il demande aussi à Dieu une conscience pure en vue du témoignage qu’il doit rendre devant les non-croyants.

Depuis son ascension, Jésus siège à la droite de Dieu, et les anges, les autorités et les puissances célestes lui sont soumis (1Pierre 3.22 ; cp Psaume 110.1 ; Éphésiens 1.19-21 ; Philippiens 2.9-11).

Jésus occupe désormais la place suprême du pouvoir où il est exalté au-dessus de toutes les créatures. La croix et la résurrection sont les plus grands triomphes jamais remportés par la souffrance d’un Juste, car ils ont vaincu les puissances démoniaques et sauvé les croyants du châtiment éternel.

Puisque Christ a souffert dans son corps, armez-vous de la même pensée, sachant que le péché ne domine plus sur celui qui a souffert ainsi. Alors, pendant le temps qui lui reste à vivre dans son corps, il ne vivra plus selon les passions humaines, mais selon la volonté de Dieu (1Pierre 4.1-2 ; cp Luc 9.23 ; Romains 6.1-14).

Baudelaire (1821-1867) était un grand jouisseur, mais aussi une âme déchirée, en mal de vivre. Dans son œuvre littéraire « les fleurs du mal » qui fait scandale, on y trouve cette perle : « soyez béni, mon Dieu qui donnez la souffrance comme un divin remède à nos impuretés ». La souffrance a des répercussions immédiates et positives car elle lamine mes mauvais désirs. Le croyant qui souffre meurt à lui-même et n’est plus attiré par les plaisirs de ce monde. Il perd le goût au péché et est libéré de son emprise. Quand la tentation disparaît, il est bien plus facile d’obéir à la Parole de Dieu.

C’est bien assez d’avoir accompli, dans le passé, la volonté des païens, en ayant pratiqué la débauche, les passions mauvaises, les beuveries, la gloutonnerie, les orgies et les dépravations idolâtres. Maintenant les païens trouvent étrange que vous ne vous précipitiez plus avec eux dans les mêmes débordements de débauche et ils vous calomnient. Mais ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts (1Pierre 4.3-5 ; cp Jean 15.18 ; 2Thessaloniciens 1.6-9).

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