Les études

20 juin 2022

#06 Saül offre l’holocauste à la place du prêtre (1 Samuel 13.1-15.3)

Saül, premier roi d’Israël est maintenant au pouvoir depuis deux ans.

Je commence le chapitre 13.

« Il choisit deux mille soldats pour être avec lui et mille qu’il place sous les ordres de son fils Jonathan, qui attaque une garnison de Philistins » (1Samuel 13.1-3).

Saül crée une petite force d’action rapide et son fils déclare la guerre aux Philistins.

« Tout Israël se rassemble pour aller combattre avec Saül. Mais les Philistins mobilisent trois mille chars de guerre, six mille soldats sur char, et une multitude de fantassins. Les Israélites sont dans une situation critique et Saül est au milieu de son armée qui tremble d’épouvante. Il attend les sept jours fixés par Samuel, mais les soldats désertaient. Saül, pris de panique offre lui-même l’holocauste. Survient alors Samuel qui lui dit : Tu as agi en insensé. Puisque tu as désobéi à l’Éternel, ta royauté ne subsistera pas. Il a choisi un homme qui corresponde à ses désirs et de l’établir chef de son peuple » (1Samuel 13.1-14).

Samuel seul pouvait offrir ce sacrifice car il est le médiateur entre l’Éternel et Israël.

« Samuel part et Saül dénombre la troupe qui lui reste : environ six cents hommes. Les Philistins se divisent en trois compagnies pour ravager Israël. Or, il n’y avait pas de forgeron en Israël car les Philistins voulaient empêcher les Hébreux de fabriquer des armes. Ils devaient donc aller chez les Philistins pour affûter leurs socs de charrue, pioches, haches, et bêches. Voilà pourquoi, le jour de la bataille, les Israélites n’ont ni épée ni lance sauf Saül et Jonathan » (1Samuel 13.15-23).

C’est mal parti. Suite à une désertion massive, l’armée de Saül fond comme neige au soleil.

Je commence le chapitre 14.

« Jonathan dit à son écuyer : allons attaquer le poste des Philistins qui est en face de nous. Peut-être que l’Éternel agira pour nous car il peut sauver par un petit nombre aussi bien que par un grand. Ils massacrent une vingtaine d’hommes et les fuyards répandent la terreur dans les rangs des Philistins, de plus la terre se met à trembler car Dieu lui-même sème la panique parmi eux. Saül et ses hommes avancent sur le champ de bataille et voient que leurs ennemis sont en train de s’étriper dans une mêlée indescriptible. Les mercenaires au service des Philistins et les Israélites qui s’étaient cachés se mettent aussi à poursuivre les Philistins. C’est ainsi que l’Éternel accorda la délivrance à Israël. Les Israélites étaient exténués et n’avaient rien mangé car Saül avait dit : Maudit soit l’homme qui prendra de la nourriture avant le soir. Mais Jonathan, qui ignorait l’imprécation de son père mangea du miel. Alors un soldat le met en garde, mais il répond : Mon père fait le malheur du pays » (1Samuel 14.1-29).

L’imprécation de Saül a pour but de prévenir tout ce qui pouvait retarder la poursuite.

« Après avoir battu les Philistins, les soldats sont si épuisés qu’ils se ruent sur les troupeaux, les égorgent et se mettent à les dévorer avec le sang. Informé, Saül s’écrie : Vous êtes des infidèles ! Égorgez vos animaux sur ce rocher et ensuite vous mangerez. Ne commettez plus de faute contre l’Éternel ! Puis Saül bâtit un autel à l’Éternel » (1Samuel 14.31-35).

La consommation de sang est strictement interdite par la loi de Moïse, mais les soldats sont si affamés qu’ils ne prennent pas le temps de saigner les animaux.

« Saül interroge Dieu : dois-je poursuivre des Philistins ? Mais Dieu ne lui répond pas. Alors Saül demande aux chefs du peuple de faire des recherches afin de savoir quelle faute a été commise ! Aussi vrai que l’Éternel est vivant, je jure que le coupable mourra, même s’il s’agit de Jonathan. Mais personne ne lui répond mot. Saül dit à l’Eternel : fais connaître la vérité et Jonathan est désigné. Saül s’écrie : tu mourras ! Que Dieu me punisse très sévèrement si je te laisse en vie. Mais les soldats interviennent et disent : Sûrement pas ! Aussi vrai que l’Éternel est vivant, nous ne permettrons pas qu’un seul cheveu tombe de sa tête. Ainsi, l’intervention du peuple sauva Jonathan » (1Samuel 14.37-46).

On voit combien il est insensé de faire un serment despotique par orgueil. Saül est décidément un sale bougre parce que, se doutant bien que c’est son fils qui a enfreint son imprécation, il est prêt à l’éliminer par jalousie, car par sa bravoure, Jonathan éclipse peu à peu son père.

« Saül fit la guerre à tous les ennemis d’alentour. Le général d’armée était son cousin Abner. Saül eut trois fils et deux filles. Toute sa vie, il combat les Philistins avec acharnement. Dès qu’il trouve un homme fort et courageux, il l’enrôle dans son armée » (1Samuel 14.47-52).

David sera l’un de ces bons soldats, et une fois roi il continuera cette pratique de Saül.

« Samuel dit à Saül : Ainsi parle l’Eternel des armées : J’ai décidé de punir les Amalécites parce qu’ils ont bloqué la route de mon peuple à sa sortie d’Egypte. Tu feras mourir hommes, femmes et enfants, et tous leurs animaux » (1 Samuel 15.1-3)

Les Amalécites vouant une haine mortelle envers Israël, Dieu les a maudits, et l’heure est venue de les « dévouer par interdit à l’Éternel », ce qui veut dire que leur extermination est un sacrifice.

avril 19 2024

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