Les études

20 juin 2022

#05 Saül devient roi d’Israël (1 Samuel 10.5-12.25)

Samuel a consacré roi Saül et lui donne trois signes pour preuves dont celui-ci.

« Aujourd’hui tu rencontreras une confrérie de prophètes prophétisant. Alors, l’Esprit de Dieu te saisira, tu prophétiseras et tu seras changé en un autre homme » (1Samuel 10.5-6).

C’est la première fois qu’on rencontre cette confrérie de jeunes hommes pieux qui s’adonnent au chant et à la musique sacrée. Ils sont à l’origine des écoles des prophètes et des traditions religieuses de la nation. Il est probable que c’est Samuel qui a créé cette confrérie.

« Ensuite, tu me précéderas à Guilgal où j’offrirai des sacrifices. Tu m’attendras sept jours. Puis je te dirai ce que tu dois faire. Saül quitta Samuel et tous les signes se produisirent » (1Samuel 10.7-9).

Guilgal est le lieu de rassemblement avant la campagne militaire contre les Philistins.

« Samuel convoqua les Israélites et leur dit : vous avez rejeté votre Dieu, qui pourtant vous a délivrés de toutes vos détresses. Vous voulez un roi, eh bien présentez-vous devant l’Éternel. Et c’est Saül qui est désigné. On le cherche et finalement on le tire de sa cachette et on le place au milieu du peuple qu’il dépasse de la tête. Voyez celui que l’Éternel a choisi ! Il n’a pas son pareil. Tous crient : Vive le roi ! Samuel énumère alors les droits du roi, et les consigne dans un document qu’il dépose dans le sanctuaire de l’Éternel » (1Samuel 10.17-25).

Saül s’esquive parce qu’il ne se sent pas à la hauteur de la tâche qui l’attend, mais après avoir consulté l’Éternel, on le débusque et Samuel le présente au peuple, comme un trophée et avec une pointe d’ironie : ah bon, vous vouliez du tape-à-l’œil, eh bien le voilà !

« Un mois plus tard, Nahach roi des Ammonites fait le siège de Yabéch en Galaad et dit : je vous épargnerai si je vous crève à tous l’œil droit. Les responsables de Yabéch répondent : Donne-nous un délai de sept jours. Nous enverrons des messagers en Israël et si personne ne vient nous secourir, nous nous rendrons à toi » (1Samuel 11.1-3).

Nahach accepte l’étrange proposition qui lui est faite afin d’éviter un assaut hasardeux et qui sera sanglant des deux côtés. Il est sûr de lui parce que Israël n’a pas de chef. Erreur fatale !

« Les messagers arrivent dans la ville de Saül et expliquent ce qui se passe. Les habitants se lamentent. Saül revient des champs et demande : Qu’a donc le peuple à pleurer ? Dès qu’il apprend la nouvelle, l’Esprit de Dieu tombe sur lui et il entre dans une violente colère. Il découpe une paire de bœufs en morceaux qu’il envoie dans tout Israël par des messagers qui proclament : Celui qui ne suivra pas Saül et Samuel au combat aura ses bœufs traités de la même manière. Alors une frayeur venant de l’Éternel s’empare du peuple qui se met en marche. 300 000 des tribus du nord et 30 000 de Juda. Les messagers disent à leurs compatriotes : Demain vous serez délivrés. Les gens de Yabéch font dire aux Ammonites : Demain nous nous rendrons. Saül répartit ses hommes en trois compagnies qui attaquent et anéantissent les Ammonites. Samuel dit alors : allons à Guilgal pour y confirmer la royauté de Saül. Puis tout Israël se livra à de grandes réjouissances » (1Samuel 11.4-15).

C’est à partir de ce moment que la royauté de Saül est acceptée sans réserve, car puissamment confirmée par cette victoire.

Je commence le chapitre 12.

« Samuel dit à tout Israël : j’ai établi un roi sur vous qui vous dirigera. Quant à moi, je suis vieux. Je vous ai dirigés depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour. L’Éternel est témoin que vous n’avez rien à me reprocher. Si désormais vous révérez l’Éternel et lui rendez un culte, si vous et votre roi obéissez à l’Éternel, tout ira bien. Mais si vous êtes rebelles à ses commandements, l’Éternel vous frappera sévèrement ainsi que votre roi. Nous sommes au temps de la moisson mais je vais invoquer l’Éternel et il fera tonner et pleuvoir pour que vous sachiez que vous avez commis une grave faute en demandant un roi. Suite à ce signe, le peuple est saisi d’une grande crainte à l’égard de l’Éternel et Samuel » (1Samuel 12.1-18).

Samuel profite de cette circonstance pour se décharger de son mandat de juge et pour rappeler au peuple sa faute ainsi que les conséquences s’ils se révoltent contre Dieu. En Palestine il ne pleut qu’au printemps et à partir d’octobre.

« Ils supplient alors Samuel : Intercède l’Éternel afin que nous ne mourions pas. Samuel les rassure : Oui, vous êtes coupables mais ne vous détournez pas de l’Éternel et servez-le de tout votre cœur. Il a fait de vous son peuple et ne vous abandonnera pas. Quant à moi, que l’Éternel me garde de commettre une faute en cessant de prier pour vous. Je continuerai à vous enseigner le droit chemin. Quant à vous, révérez l’Éternel et servez-le de tout votre cœur, car si vous faites le mal, vous périrez avec votre roi » (1Samuel 12.19-25).

Samuel se retire de ses fonctions

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