Les études

20 juin 2022

#04 Les Israélites demandent un roi (1 Samuel 7.5-10.1)

Samuel a remplacé Éli comme juge mais il est aussi prophète et chef politique et militaire. Cependant, pour vaincre les Philistins qui les dominent, les Israélites doivent abandonner leurs pratiques païennes.

« Samuel leur dit alors : Assemblez tout Israël et je prierai l’Éternel. Ils s’assemblent, jeûnent et confessent humblement : Nous avons péché contre l’Éternel. Apprenant que les Israélites se sont réunis, les Philistins décident de les attaquer. Informés, les Israélites paniquent et disent à Samuel : supplie l’Éternel pour qu’il nous délivre des Philistins ! Samuel offre alors un agneau de lait en holocauste à l’Éternel puis le supplie de venir au secours d’Israël. Pendant le sacrifice, les Philistins s’approchent mais l’Éternel fait retentir son tonnerre qui les met en déroute, de sorte qu’ils sont battus par les Israélites. Humiliés, ils ne sont plus revenus en Israël car l’Éternel se dressait contre eux pendant toute la vie de Samuel, et les Israélites ont pu libérer tout leur territoire de leur emprise » (1Samuel 7.5-14).

Comme il tète encore sa mère, l’agneau est la plus innocente et la plus pure victime que l’on puisse choisir, mais un tel sacrifice expiatoire ne fait partie d’aucune prescription de la loi de Moïse. Suite à la mort des fils d’Éli et la déchéance du sacerdoce lévitique, Samuel a reçu la charge exceptionnelle de grand-prêtre alors que selon la Loi, il n’en a pas le droit.

« Chaque année, Samuel fait un circuit pour rendre la justice. Puis il revient chez lui où il rend aussi la justice et où il avait bâti un autel à l’Éternel » (1Samuel 7.15-17).

Samuel fait un circuit de 80 km et s’arrête dans trois villes.

Je commence le chapitre 8.

« Devenu vieux, Samuel confie la justice à ses deux fils mais ils sont corrompus par l’argent ; ils acceptent des pots-de-vin et faussent le droit (1Samuel 8.1-3). Alors les responsables d’Israël disent à Samuel : Tu es vieux et tes fils ne suivent pas tes traces ; établis sur nous un roi comme font les autres nations. Cette requête déplaît à Samuel mais l’Éternel lui dit : ce n’est pas toi mais moi qu’ils rejettent car ils ne veulent pas que je règne sur eux. Ils m’ont abandonné pour rendre un culte à d’autres dieux. Fais ce qu’ils te demandent mais avertis-les et fais leur connaître les droits du roi qui régnera sur eux » (1Samuel 8.4-9).

Dans l’Ancien Testament, on voit souvent que les successeurs des hommes pieux sont soit pervers soit incapables. Dieu avait dit à Abraham qu’il y aurait des rois dans sa lignée (Genèse 17:16; 35:11; 49:10), mais ici, la demande d’un roi naît d’un mauvais esprit des Israélites, car ils veulent éviter un gouvernement divin qu’ils jugent déficient, ils mettent dans un roi visible une confiance charnelle, et ils utilisent la conduite des fils de Samuel comme excuse.

« Samuel dit au peuple : le roi fera de vos fils des soldats, des ouvriers pour travailler ses terres ou pour fabriquer ses armes. Il prendra vos filles comme parfumeuses, cuisinières et boulangères. Il prendra vos champs, vos vergers et vos vignes et les donnera à ses hauts fonctionnaires. Il prélèvera une redevance sur vos récoltes et la donnera à ses courtisans et fonctionnaires et il prendra une partie de vos troupeaux. Alors vous vous lamenterez mais l’Éternel ne vous écoutera pas. Mais les Israélites déclarent : qu’importe ! Nous voulons un roi comme les autres peuples » (1Samuel 8.10-20).

En refusant l’immense privilège d’être le peuple de Dieu sur qui l’Éternel règne, les Israélites vont connaître les mêmes misères que toutes les autres nations.

Je commence le chapitre 9.

« Qich, un homme de la tribu de Benjamin avait un fils nommé Saül, un beau jeune homme qui dépassait de la tête tous les autres Israélites. Un jour, Qich lui dit : Mon fils, prend un serviteur et pars à la recherche des ânesses qui se sont égarées » (1Samuel 9.1-3).

D’après une prophétie de Jacob (Genèse 49:10), la royauté appartient à la tribu de Juda, mais puisque le peuple veut tout de suite un roi qui présente bien, peu importe ses qualités morales, Dieu accepte d’adapter son choix aux sentiments du peuple.

« Arrivés près de Samuel, le serviteur dit à Saül : allons le voir, il sait peut-être où chercher les ânesses. Or, la veille, l’Éternel a dit à Samuel : “ Demain, je t’enverrai un homme de Benjamin, tu lui conféreras l’onction pour l’établir chef de mon peuple. Il le sauvera des Philistins, parce que son cri est venu jusqu’à moi. Samuel dit à Saül : montons au haut-lieu. Quant aux ânesses, elles sont retrouvées. D’ailleurs, Pour toi est réservé tout ce qu’il y a de précieux en Israël. Samuel emmène Saül dans la salle du festin, l’installe à la place d’honneur et lui fait servir le meilleur morceau (1Samuel 9.4-27). Le lendemain, Samuel prend le flacon d’huile et le répand sur la tête de Saül, puis dit : Par cette onction, l’Éternel t’établit chef de son peuple. Tu le gouverneras et le sauveras de ses ennemis » (1 Samuel 10.1).

avril 24 2024

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