Les études

22 juin 2022

#05 Les faux chrétiens (2Pierre 2.15-3.2)

On ignore comment les imposteurs religieux insultent les anges déchus, mais on sait qu’ils sont arrogants et trompeurs. Or, ceux qui propagent le mensonge, qu’ils soient religieux ou scientifiques, seront maudits.

Hommes tarés et souillés, ils trouvent journellement leur plaisir dans les débauches, et ils jubilent à vous tromper quand ils participent à vos fêtes. Ils ont le regard chargé d’adultère et un besoin insatiable de mal faire. Ils prennent au piège les personnes mal affermies ; l’amour de l’argent les dirige ; ce sont des enfants de malédiction (2Pierre 2.13b-14 ; 1Jean 3.9-10).

Au premier siècle, les croyants prenaient souvent des repas ensemble. C’était l’occasion pour les faux-frères de se manifester en prétendant posséder un niveau supérieur de connaissances. Ils soutiraient de l’argent aux croyants naïfs, séduisaient les jeunes femmes et faisaient la promotion des plaisirs de la chair. Les jeunes convertis, d’origine païenne, étaient des proies faciles à cause de leur arrière-plan de débauche.

Ils ont abandonné le droit chemin et se sont égarés en marchant sur les traces de Balaam, fils de Béor, qui convoitait l’argent mal acquis. Mais Balaam fut rappelé à l’ordre pour sa transgression par une ânesse muette qui, d’une voix humaine, réprima sa démence (2Pierre 2.15-16 ; cp Nombres 22 ; 1Timothée 6.5).

Ces hommes ont eu un intérêt pour Jésus-Christ mais quand ils ont découvert que les chrétiens étaient un filon exploitable, ils ont viré de bord, tout comme Balaam. Ce personnage ambigu commence sa carrière comme prophète de l’Éternel, mais l’appât des richesses lui fait retourner sa veste et il décide de mettre son don de maudire au service des Moabites, ennemis d’Israël, en échange d’une forte somme d’argent. Balaam était riche, mais son obsession de posséder toujours plus, l’a rendu fou. Balaam n’a pas pu maudire Israël, mais il a expliqué aux Moabites qu’ils pouvaient attirer la malédiction de Dieu sur les Israélites en utilisant leurs jeunes femmes plantureuses pour les entraîner à des orgies et à l’idolâtrie. Et il a touché son sale fric.

Ces enseignants de mensonge sont comme des sources sans eau, comme des nuages annonçant la pluie mais chassées par la tempête. Dieu leur a réservé l’obscurité des ténèbres. Avec leurs discours grandiloquents, mais creux, ils amorcent les convoitises de ceux qui viennent tout juste d’échapper du milieu des hommes qui vivent dans l’égarement (2Pierre 2.17-18).

Les imposteurs religieux sont comme des fontaines sans eau qui trompent toutes les espérances. Cependant, bien que gonflée de vide, leur verbosité ronflante et enflée de vanité, séduit et trompe les jeunes croyants issus du paganisme, car ils ignorent l’enseignement des Écritures et sont mal affermis dans la foi.

Ils leur promettent la liberté alors qu’ils sont eux-mêmes esclaves de leurs passions corrompues, car chacun est esclave de ce qui triomphe de lui (2Pierre 2.19 ; cp Jean 8.34).

Cette liberté, proclamée par les imposteurs, consiste à s’affranchir de toute moralité et de tout tabou.

Si, après s’être affranchis des souillures du monde par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent volontairement de nouveau, leur dernière condition est pire que la première (2Pierre 2.20 ; cp Luc 12.47-48 ; Jean 5.3-5).

Le véritable croyant persévère et devient un disciple, mais les imposteurs avaient seulement entrepris une réforme morale au moyen de la religion, sans s’être résolument engagés à suivre Jésus. Alors bien sûr, ils ont abandonné leur semblant de foi et sont retournés à leurs vraies valeurs : la débauche et les richesses.

Il aurait mieux valu pour eux ne pas avoir compris ce qu’est une vie juste, plutôt que de l’avoir connue et de rejeter la pratique de la justice qui leur avait été inculquée. Ils confirment la vérité de ces proverbes : « Le chien retourne à ce qu’il a vomi ; la truie lavée se vautre de nouveau dans la boue » (2Pierre 2.21 ; cp Proverbes 26.11 ; 1Timothée 4.1-2 ; Hébreux 10.26-31).

Quiconque comprend la grâce de Dieu et la refuse sera jugé plus sévèrement que le cannibale dans la brousse. Les imposteurs sortent des milieux chrétiens. Ils professent la foi en Jésus, mais l’ont rejetée et entraînent de jeunes convertis dans l’apostasie. Leur description par Pierre est violente mais méritée.

Mes bien-aimés, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris ; dans l’une comme dans l’autre, je veux stimuler votre saine manière de penser en vous rappelant l’enseignement que vous avez reçu (2Pierre 3.1).

Pierre veut protéger ses lecteurs bien-aimés contre les loups ravageurs. Pour cela, ils doivent se remémorer les vérités qu’ils sont supposés connaître et marcher en nouveauté de vie.

Souvenez-vous, en effet, des paroles dites autrefois par les saints prophètes, ainsi que du commandement du Seigneur et Sauveur que vos apôtres vous ont transmis (2Pierre 3.2 ; cp 2Pierre 1.20-21 ; Actes 3.21 ; Éphésiens 3.5).

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