Les études

20 juin 2022

#05 Dieu a tant aimé le monde … (Jean 3.16-4.9)

Le verset le plus connu des Textes sacrés est probablement Jean 3.16.

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui ne périssent pas mais qu’ils aient la vie éternelle (Jean 3.16).

Ces paroles ne demandent guère d’explications. Dieu a aimé notre humanité et il a donné ce qu’il avait de plus cher, son Fils unique. Et il n’exige de tout homme, pour qu’il ne périsse pas dans son péché et sa misère, que de mettre en son Fils toute la confiance de son cœur.

Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour le condamner, mais pour le sauver. Celui qui lui fait confiance n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu (Jean 3.17-18).

Le salut est universel parce que Dieu aime tous les hommes. Il est vrai que pour être amené à la repentance, il faut que la conscience soit piquée par la vérité. Mais après l’avoir acceptée en la personne de Jésus, le croyant respire dans l’atmosphère de la grâce et de l’amour de Dieu. Par contre, celui qui ne croit pas se juge lui-même quand il ferme son cœur au Fils unique de Dieu qui se présente à lui. Il reste donc dans son péché et il ajoute un péché plus grave encore, le mépris de l’amour de Dieu.

La lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais. Celui qui agit mal ne vient pas à la lumière de peur qu’elle ne révèle ses mauvaises actions. Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière parce que ses actes sont conformes à la volonté de Dieu (Jean 3.19-21).

Face à Jésus chacun est obligé de prendre part, soit on l’embrasse parce qu’on aime la lumière, soit on le rejette parce qu’on préfère les ténèbres. Quant à tous ceux qui adoptent la position mielleuse entre deux chaises de la religion ou de la moralité, ils déclarent ne pas avoir besoin d’un Sauveur.

Jésus reconnaît cependant que même avant de venir à lui, certaines personnes ont un cœur droit, aiment la vérité et cherchent la lumière. Ce sont eux que le Père attire au Sauveur et qui l’acceptent.

Puis Jésus quitte Jérusalem mais reste en Judée où ses disciples baptisent (Jean 4.2) en signe de repentance tout comme Jean-Baptiste qui continue lui aussi à baptiser.

Un jour, les disciples de Jean-Baptiste dirent à leur maître : L’homme qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain a ses disciples qui baptisent et tous vont à lui (Jean 3.25-26;4.2).

Ces disciples, jaloux de leur maître, disent : concurrence déloyale ; on cherche à te supplanter.

Jean répondit : Un homme ne peut s’attribuer que la mission qu’il a reçue de Dieu. J’ai été envoyé comme son Précurseur. Je suis comme l’ami de l’époux et sa voix me remplit de joie. Lui doit devenir plus grand, et moi plus petit (Jean 3.27-30).

Dans le contexte juif, l’ami de l’époux est celui qui demande la main de l’épouse et prépare les noces. Quelle grandeur d’âme de la part de Jean !

Qui est lié à la terre parle des choses terrestres. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tout. Il témoigne de ce qu’il a lui-même vu et entendu. Celui qui accepte son témoignage certifie que Dieu est vrai car l’envoyé de Dieu dit les paroles de Dieu. Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses (Jean 3.31-35 ; cp 17.10).

Jésus est incomparable parce qu’il est le Dieu éternel. Il prononce les paroles de Dieu, ce que confirment tous ceux qui croient en lui.

Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu (Jean 3.36).

Confronté à la personne de Jésus, il n’y a que deux choix possibles : l’accepter ou le rejeter, soit volontairement soit par l’indifférence ou la religion. Le refus de croire n’est pas moins qu’un acte de rébellion. Je commence le chapitre 4 où la faune religieuse pointe son nez.

Dès que Jésus apprend que les pharisiens savent qu’il fait plus de disciples que Jean et que ceux-ci baptisent davantage de Juifs que Jean, il retourne en Galilée. Il traverse donc la Samarie et arrive au puits de Jacob. Fatigué du voyage, il s’assoit. Il est environ midi. Une samaritaine vient puiser de l’eau (Jean 4.1-7).

Les pharisiens sont furieux contre Jésus parce qu’il leur fait de l’ombrage par ses miracles et l’autorité messianique qu’il a déployée quand il a chassé les marchands du temple. Ne voulant pas attiser leur haine, Jésus quitte la Judée pour aller vers le nord et arrive en Samarie, siège d’une religion faite de paganisme et de judaïsme. Dans cette culture, au moment de la fraîcheur du soir, les femmes vont puiser l’eau mais cette femme vient à midi afin d’éviter de rencontrer du monde.

déc. 01 2023

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