Les études

20 juin 2022

#03 Le coffre de l’alliance aux mains des Philistins (1 Samuel 3.19-7.4)

Le dernier des juges, Samuel, est le premier à posséder le don prophétique.

« Il croissait et l’Éternel accomplissait toutes ses paroles, si bien que tout Israël reconnaît qu’il est prophète de l’Éternel. Dieu se révélait à Samuel, lui communiquait sa parole et Samuel transmettait à Israël la révélation de l’Éternel » (1Samuel 3.19-22).

Mais à cette époque, les Israélites sont souvent en guerre.

Je commence le chapitre 4.

« Les Philistins se rassemblent pour attaquer Israël et tuent quatre mille hommes. Les chefs du peuple demandent alors : Pourquoi l’Éternel nous a-t-il fait battre ? Allons chercher le coffre sacré et amenons-le au milieu de nous pour qu’il nous délivre de nos ennemis. Les deux fils d’Éli accompagnaient le coffre de Dieu. A l’arrivée du coffre, tous les Israélites poussent de grands cris de joie » (1Samuel 4.1-5).

Les chefs comprennent que la défaite est un jugement, mais idolâtres et superstitieux, ils croient que le coffre en bois est une sorte de patte de lapin porte-bonheur.

« Apprenant que le coffre est dans le camp, les Philistins disent : Malheur à nous ! Qui nous délivrera de ces dieux puissants qui ont frappé l’Égypte. Mais les Philistins livrent bataille, et Israël, vaincu, perd trente mille hommes. Le coffre est pris et les deux fils d’Éli tués. Un Israélite s’échappe du champ de bataille et court jusqu’à Silo. Éli est aux aguets près de la route car il est très inquiet au sujet du coffre. L’homme annonce la nouvelle dans la ville, et tous les habitants poussent de grands cris. Éli demande : Quel est ce tumulte ? J’arrive du champ de bataille ; nous avons subi une terrible défaite ; tes deux fils sont morts et le coffre de Dieu a été enlevé. A la mention du coffre perdu, Éli tombe à la renverse, se brise la nuque et meurt. Il était lourd, âgé de quatre-vingt-dix-huit ans et complètement aveugle. Il avait dirigé Israël pendant quarante ans » (1Samuel 4.6-18).

La lignée sacerdotale d’Éli est anéantie, jugée par l’Éternel. Cependant, malgré sa faillite parentale, Éli était un homme pieux qui avait rempli à la fois les fonctions de juge et de grand-prêtre. La femme de Phinées, un des fils d’Éli, était en fin de grossesse. Apprenant la catastrophe, elle accoucha d’un fils et dit : « la gloire divine a quitté Israël car le coffre de Dieu a été pris ». Puis elle meurt. C’était une vraie Israélite car au-delà de la mort de son beau-père, de son mari et de sa propre mort, ce qui l’afflige surtout, c’est le malheur qui frappe son peuple.

Je commence le chapitre 5.

« Les Philistins installent le coffre sacré dans le temple de leur dieu Dagôn à côté de l’idole. Le lendemain matin, ils découvrent Dagôn par terre sur sa face devant le coffre. Ils le remettent en place mais le jour suivant, Dagôn est à nouveau par terre mais avec sa tête et les mains coupées » (1Samuel 5.1-5).

L’Éternel commence par renverser l’idole, et comme les Philistins ne comprennent pas, il le casse en morceaux.

« Puis l’Éternel frappe les habitants de la ville d’Ashdod qui sont envahis de rats qui sèment la mort. Alors les Philistins transfèrent le coffre à Gath mais ses habitants sont tous atteints de la peste. Alors ils expédient le coffre à Ekron mais Dieu frappe encore plus sévèrement ses habitants (1Samuel 5.6-12). Après sept mois, les Philistins convoquent prêtres et devins et leur demandent : Que faire du coffre de l’Éternel ? Renvoyez-le accompagné de cinq effigies en or des tumeurs qui vous ont affligés et des rats qui dévastent le pays. Peut-être que l’Éternel cessera de vous frapper » (1Samuel 6.1-5).

La plaie a touché les 5 villes Philistines. La coutume païenne était d’offrir à la divinité une image du mal dont on était guéri. Dans les églises catholiques ce sont les ex-voto.

« Fabriquez un chariot neuf tiré par deux vaches qui allaitent. Placez le coffre sur le chariot et à côté les objets d’or. Si les vaches vont en Israël, vous saurez que c’est l’Éternel qui vous a frappés, sinon c’était le hasard. Les vaches prennent la direction d’Israël tout en meuglant. Les princes philistins les suivent jusqu’à la frontière » (1Samuel 6.6-12).

Afin de ne pas profaner le coffre sacré, on utilise un chariot neuf et des vaches n’ayant jamais porté le joug. En s’éloignant de leurs veaux elles vont contre leur instinct maternel.

« Alors qu’ils moissonnent, les habitants d’un village israélite voient arriver le coffre. Ils fendent alors le chariot et offrent les vaches en holocaustes à l’Éternel. Mais Dieu frappe soixante-dix habitants parce qu’ils ont regardé dans le coffre. Le peuple prend le deuil et fait enlever le coffre par les habitants d’un autre village (1Samuel 6.13-21). Il finit dans la maison d’un lévite avec son fils comme gardien du coffre sacré et vingt ans s’écoulent » (1Samuel 7.1-2).

Après des années d’idolâtrie, Israël est enfin animé d’un élan spirituel vers son Dieu.

« Alors Samuel leur dit : Si vous voulez revenir à l’Éternel, faites disparaître vos idoles et attachez-vous à Dieu seul de tout votre cœur et il vous délivrera des Philistins. Les Israélites obéissent » (1Samuel 7.3-4).

oct. 04 2024

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