Les études

20 juin 2022

#04 La faute d’Akân (Josué 7.7-9.9)

Josué est atterré parce que Israël a subi une défaite militaire inexplicable.

« Josué s’écria : Ah ! Seigneur pourquoi donc as-tu fait traverser le Jourdain à ce peuple, si c’est pour nous faire périr ? Maintenant, que puis-je dire après avoir fui devant nos ennemis ? Les Cananéens l’apprendront et ils feront disparaître notre nom de la terre. Comment alors feras-tu reconnaître ta grandeur ? » (Josué 7.7-9).

Ignorant le péché d’Akân, Josué se lamente, reprochant même à Dieu de manquer à ses promesses.

« L’Éternel répondit à Josué : Lève-toi ! Israël a commis un péché. On a pris des objets qui m’étaient voués, on en a dérobé, caché et mis dans ses affaires. Les Israélites ne pourront plus résister à leurs ennemis car ils sont sous une sentence de destruction. Convoque le peuple et dis-leur : Vous avez gardé ce qui m’est voué. Vous ne pourrez pas résister tant que vous n’aurez pas ôté cela du milieu de vous. Demain, vous vous présenterez devant moi, par tribus. Puis la tribu désignée se présentera par groupe familial puis par familles puis les hommes un à un » (Josué 7.10-14).

Arrête de gémir et remue-toi, dit Dieu à Josué qui apprend la raison de la défaite. C’est le grand-prêtre qui pointera le coupable au moyen de deux bâtonnets. Dieu aurait pu désigner d’emblée Akân mais il veut lui donner le temps d’avouer sa faute ce qu’il n’a pas fait.

« Le coupable sera brûlé avec tout ce qui lui appartient. Le lendemain, Josué fit venir les Israélites et Akân fut désigné par le sort. Il lui dit : Mon fils, je te prie de m’avouer ce que tu as fait. J’ai commis une faute envers l’Éternel. J’ai vu un magnifique manteau de Babylone, deux cents pièces d’argent et un lingot d’or. J’en ai eu envie et je m’en suis emparé. Ils sont enterrés au milieu de ma tente » (Josué 7.15-21).

Aveu malheureusement trop tardif.

« Josué envoya des hommes chercher les objets qu’ils rapportèrent. Il fit saisir Akân qui fut lapidé ainsi que les siens et ils brûlèrent les cadavres. Puis on éleva sur lui un grand tas de pierres, Après cela, l’Éternel abandonna sa colère » (Josué 7.22-26).

Le châtiment est sévère car tous les complices de la famille l’ont également payé de leur vie.

Je commence maintenant le chapitre 8.

« L’Éternel dit à Josué : Prends tous les soldats et attaque Aï, car je te la livre. Tu la traiteras comme tu as traité Jéricho, mais vous pourrez prendre pour vous ses biens et son bétail » (Josué 8.1-2).

Cette fois-ci, les Israélites ont le droit de piller Aï. Le texte donne beaucoup de détails sur les embuscades que Josué met en place et sur sa stratégie. Bien que Dieu ait dit à Josué qu’il lui livrait la ville, Israël doit se battre en utilisant la ruse et toutes ses forces. L’action de Dieu ne se substitue pas à l’œuvre humaine, mais s’exerce quand il est nécessaire de stimuler l’action humaine. Cette conquête ne mentionne que la destruction d’Aï mais la ville de Béthel qui est son alliée et distante de 3 km a été attaquée et rasée en même temps (v. 17).

« Alors Josué bâtit un autel et y offrit des holocaustes à l’Éternel et des sacrifices de communion. Josué grava sur des pierres une copie de la Loi que Moïse avait écrite. Josué lut ensuite tout le texte de la Loi, les bénédictions et les malédictions devant tout Israël, y compris femmes, enfants et les étrangers » (Josué 8.30-35).

Suite à ces victoires, Josué s’est rapproché de la ville de Sichem, le lieu où Moïse lui avait ordonné de renouveler l’alliance une fois en Terre promise. Bien que Sichem soit à 35 km d’Aï et que ce territoire ne soit pas encore soumis, cette cérémonie solennelle est possible parce que Israël possède une forte puissance militaire, la terreur de Dieu les précède et il n’y a pas de villes fortifiées entre Aï et Sichem pour leur barrer la route.

Je commence le chapitre 9.

« À la nouvelle de ces événements, tous les rois situés à l’ouest du Jourdain, dans les montagnes, en plaine et sur le littoral s’assemblèrent pour combattre Josué » (Josué 9.1-2).

Tous ces rois, qui s’entendent plutôt mal et qui se font la guerre, ont maintenant une bonne raison d’oublier leurs différences et de s’allier pour résister à Israël.

« Mais les habitants de Gabaon décident de recourir à la ruse. Ils chargent leurs ânes de sacs usés, troués et rapiécés. Ils chaussent des sandales raccommodées et endossent des lambeaux ; ils emmènent du pain rassis ou moisi et se rendent ainsi déguisés auprès de Josué à qui ils disent : Nous venons d’un pays lointain, faites alliance avec nous » (Josué 9.3-6).

Ces Cananéens ont quand même le mérite d’avoir compris que résister à Israël est peine perdue et choisissent une autre stratégie.

« Les Israélites répondirent : Qui sait si vous n’êtes pas des Cananéens? Mais tes serviteurs viennent d’un pays très éloigné et à cause du renom de l’Éternel, faites alliance avec nous » (Josué 9.7-9).

Ça sent le traquenard à plein nez, mais malheureusement, Josué n’a pas consulté l’Éternel.

sept. 16 2024

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